Quels intérêts du marketing papier à l’ère du numérique ?

Embarqué dans l’aventure numérique, notre mode de vie actuel connaît un bouleversement certain. En termes de marketing, le digital offre des possibilités immenses et encore inimaginables il y a peu. Mais le marketing papier est-il poussé vers la sortie pour autant ?

Les avantages du marketing papier

Le marketing direct, dont l’outil principal est le mailing, c’est-à-dire le courrier papier adressé, possède un certain nombre d’avantages indéniables. Tout d’abord, le papier offre un contact physique avec le client, qui perçoit l’offre commerciale avec ses sens, vue, toucher, et même odorat. Trivial, sans doute, mais très important. Une étude de Seprem Etudes et Conseil pour le Syndicat de la presse sociale indique d’ailleurs que le papier est largement préféré à l’écran en ce qui concerne lecture approfondie et conservation de l’information.
De plus, submergé d’e-mails, le prospect client a aujourd’hui une meilleure perception du courrier papier, qui d’une certaine manière met en valeur le destinataire. Le papier crée également un lien plus fort entre lui et la marque.
Le marketing papier utilise donc un support physique non éphémère, qui prolonge l’existence de la communication, et qui autorise en outre une convergence avec le web, en proposant par exemple un coupon à utiliser en ligne ou un QR code pour pousser l’utilisateur vers internet. Même Amazon, géant du e-commerce en ligne, se met à diffuser des catalogues dans les boîtes à lettres, c’est dire.

Les avantages du marketing digital

Notre monde est désormais hyper connecté, ultra rapide, et nous sommes environnés de réseaux sociaux numériques. L’information en ligne est instantanée et le marketing digital a les moyens de toucher aisément un nombre phénoménal de prospects, une cible très large ou au contraire extrêmement précise. Les données numériques permettent de récolter un maximum d’informations et de mesurer à peu près tout. Ce suivi des performances est une bénédiction pour affiner les campagnes et relancer les clients. L’interactivité offerte permet aussi de diffuser les informations sur plusieurs niveaux et de capter aisément l’attention des visiteurs. L’étude citée précédemment révèle que l’écran est nettement préféré au papier en ce qui concerne le partage de l’information avec son entourage ou pour trouver rapidement une réponse à une question précise.

L’union fait la force

Aucun nouveau média n’a jusqu’à présent enterré un média précédent, et le digital n’enterrera pas le papier. Au contraire, après la déferlante numérique, il semble bien qu’un mariage entre les deux formes de marketing soit aujourd’hui mis en œuvre. Une double utilisation offre une synergie puissante pour toucher le maximum de prospects et clients, qui ont tous des goûts et des habitudes différentes. C’est bien connu, un client multicanal a définitivement plus de valeur.

Source : Siecledigital.fr

2018-06-11T11:30:18+02:0011 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Développer son entreprise avec l’Inbound Marketing

Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis sur la façon de commercialiser leurs produits/services. Pour être véritablement efficace au niveau marketing, il faut arrêter de travailler avec une stratégie traditionnelle, mais adopter plutôt une approche digitale innovante, globale et intégrée. L’Inbound Marketing répond à ce besoin.

Qu’est-ce que l’Inbound Marketing?

L’Inbound Marketing est une stratégie marketing qui utilise une approche différente de celle du marketing traditionnel et qui consiste à aller chercher des clients de la manière suivante:

Créer un contenu de grande qualité sur vos différentes plateformes et les rendre visibles pour attirer naturellement des prospects et les convertir ensuite en clients potentiels sans avoir à les démarcher. En général, l’Inbound Marketing nécessite un investissement plus élevé et apporte des résultats plus lents durant les premiers mois. C’est un passage obligé pour construire une stratégie de marketing digitale réussie.

L’Inbound Marketing rassemble les différentes techniques qui consistent à attirer les clients, plutôt que d’aller les chercher.

Entreprises: Comment utiliser l’Inbound Marketing?

La stratégie de l’Inbound Marketing construit une certaine relation entre votre marque et vos prospects. Ces derniers doivent être attirés vers votre marque au bon moment. L’idée est de ne pas intervenir tant que le prospect n’est pas intéressé par le produit/service que vous lui proposez. Cette méthodologie repose sur quatre étapes:

1. Offrez du contenu véritablement intéressant : Le but de cette première étape est de générer du trafic qualifié sur votre site web pour obtenir des leads. Pour cela, vous devez attirer les consommateurs en leur proposant des contenus pertinents, informatifs et réguliers ainsi que des solutions claires aux problèmes qu’ils rencontrent. Montrez-leur que votre entreprise vit et fait bouger les choses dans son domaine d’activité.

2. Convertir vos visiteurs : Une fois que ces prospects arrivent sur votre site web, il est important qu’ils aient une bonne raison d’y rester et que vous ayez tous les éléments en place pour qu’ils deviennent prospects qualifiés en proposant des offres de contenus.

3. Accompagnez vos prospects : Quand on dit d’un prospect qu’il est qualifié, on estime en fait qu’il est suffisamment mûr pour passer à l’achat. Cette étape consiste à engager et nourrir la relation pour accompagner le prospect dans son parcours d’achat et le convertir en client.

4. Fidéliser vos clients : Au lieu d’abandonner vos clients après la vente, l’Inbound Marketing poursuit la relation en proposant du contenu et des conseils pour aider vos clients à tirer le meilleur parti possible de votre solution. Les réseaux sociaux vous permettront de fidéliser vos clients existants et séduire vos prospects à l’aide d’ambassadeurs.

Toutes ces actions et étapes sont minutieuses. Elles nécessitent de la méthode et de la récurrence.

L’Inbound Marketing: plus qu’une approche marketing, un propulseur commercial!

L’Inbound Marketing est une vraie nécessité:

L’Inbound Marketing est une stratégie personnalisée qui répond directement aux questions de votre public cible. Contrairement aux campagnes marketing traditionnelles, l’Inbound Marketing vise d’abord à créer un lien avec vos clients potentiels avant de leur proposer vos produits ou services. Ils ont ainsi l’occasion de développer une relation avec votre marque et de la découvrir à leur propre rythme avant d’acheter.

L’Inbound Marketing a l’avantage de pousser la croissance de votre entreprise. En effet, il vous permet de diminuer la part de vos investissements en publicité classique pour injecter plus de moyens dans l’acquisition de clients plus rentables, écourter vos cycles de ventes, transformer votre site web en machine à prospecter, qualifier votre audience…

Déterminer ce qui convient le mieux à votre Business

L’Inbound Marketing est une stratégie efficace mais elle ne fait pas de miracles. Autrement dit, la réalisation d’une campagne d’Inbound Marketing réussie exige un investissement en temps et en ressources à la hauteur des résultats que vous voulez atteindre.

Source : Paperjam.lu

2018-06-07T11:10:18+02:007 juin 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé (à 74%) et 81% d’entre eux se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Les jeunes générations (18-24 ans) seraient toutefois plus ouvertes.

Etude Odoxa

C’est ce que montre un sondage réalisé par Odoxa pour le compte de l’agence Emakina et BFM. « Le marketing supposé créer de l’engagement est une machine à exaspérer » affirme Manuel Diaz, président d’Emakina. Il appelle à créer une relation de confiance plutôt que de collecter des données en croyant créer une relation personnalisée.

Les résultats du sondage sont édifiants et vont à contre courant des démarches mises en place par la plupart des entreprises. 64% des Français n’apprécient pas qu’on leur suggère des produits correspondants à leur profil et à leurs goûts. 65% des Français n’aiment pas recevoir de newsletters et promotions de produits par mail. Les publicités ou les promotions qui correspondent à leurs goûts sont rejetées par 72% des Français.

74% n’apprécient pas qu’on les suive en tant que clients pour une expérience continue entre magasins et digital, quant aux fenêtres « pop-up » elles suscitent l’agacement de 9 Français sur 10 ; les jeunes sont toutefois plus ouverts notamment lorsque les suggestions correspondent à leurs goûts.

Clivage générationnel 

Il y a ainsi un clivage générationnel. Plus on est jeune, plus le suivi en tant que client (39% chez les 18-24 ans contre 15% chez les 65 ans et plus), la publicité personnalisée (37% contre 19%) ou les mailings (41% contre 30%) sont appréciés. Les 18-24 ans approuvent même majoritairement les suggestions de produits personnalisées (53% contre 23%).

Les Français ont développé des parades anti-collecte de données. 81% des Français se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Un sur trois se dit même très préoccupé. Les plus âgés sont les plus négatifs : pour 89% d’entre eux, la collecte de leurs données est une préoccupation.

En conséquence, les consommateurs n’hésitent pas à renoncer à un service. Les trois quarts des Français ont déjà renoncé à un service ou à un contenu si on les oblige à fournir des informations personnelles. Et 6 Français sur 10 donnent de fausses informations aux sites de e-commerce. 78% des moins de 25 ans ont déjà utilisé une de ces parades. 67% des Français déclarent ne pas faire confiance aux marques pour appliquer le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données entré en vigueur le 25 mai dernier.

Informations et adresse email fausses

43% des Français ont déjà donné des informations inexactes pour éviter qu’une marque utilise leurs données et 29% ont donné de fausses adresses emails. 38% des Français se sont créés une adresse email poubelle pour les publicités. 59% ont utilisé une de ces techniques pour tromper les sites de e-commerce.

L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 962 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Source : Larevuedudigital.com

2018-06-05T17:49:52+02:005 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Les techniques marketing à réinventer

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), mis en place par l’Union Européenne le 25 mai 2018, va induire de nombreux changements au sein des entreprises. Ce règlement génère une révision du traitement des données personnelles des clients, des prospects et même des salariés. Zoom sur les changements induits.

Les entreprises ont pour contrainte de faire le nécessaire pour sécuriser les données personnelles. Comme tous les domaines, le marketing y est aussi contraint. Nombre de pratiques autrefois utilisées nécessitent d’être revues et réinventées pour répondre aux obligations de ce nouveau règlement européen, qui, s’il n’est pas appliqué, entraînera entre autres de lourdes sanctions financières.

Les techniques marketing à réinventer

En marketing, Internet, devenu un moyen essentiel pour convaincre les futurs clients, facilite notamment la prise de décision d’achat du consommateur. Les pratiques établies n’ont pas dans de nombreux cas prises en compte, il faut le reconnaître, le consentement de la part du client. Avec la réglementation RGPD, les décisions des consommateurs et des internautes devront être sollicitées et respectées sous peine de sanctions financières. La volonté du client à diffuser ses données prime désormais sur les pratiques marketing et commerciales.

A titre d’exemple, les entreprises ont profité de la simplicité d’Internet pour convertir aisément le prospect en consommateur en utilisant notamment l’opt-in, technique par laquelle un individu donne son consentement avant une possible prospection commerciale. Il s’applique généralement à l’aide d’un formulaire avant l’envoi de newsletter. Pour trouver la meilleure solution d’envoi de newsletter, vous pouvez vous référer à des sites spécialisés. L’opt-in demande habituellement un consentement clair et vérifié, mais il existe un opt-in passif qui contourne parfois la volonté de l’individu. Celui-ci ne donne pas de manière explicite son consentement, car il lui demande son consentement par l’intermédiaire de cases pré-cochées et en conséquence la réelle volonté de l’utilisateur est contournée. Le RGPD ne permet plus aux entreprises de proposer des formulaires pré-remplis. Le consentement de l’individu devra désormais être clair et volontaire.

Le marketing actuel se base essentiellement sur l’analyse du comportement des utilisateurs et le nouveau règlement européen devrait complexifier la stratégie des entreprises dans ce domaine. Il n’était pas obligatoire auparavant d’évoquer le profilage réalisé sur les visiteurs d’un site, d’une plateforme ou d’une application. Désormais, ils devront être informés en amont lors de chaque visite. Un éventuel suivi devra être signalé et approuvé par l’utilisateur. Cette nouvelle mesure va engendrer des difficultés d’analyse pour comprendre les souhaits des consommateurs, car ils auront la possibilité de refuser le profilage mis en place par les entreprises. Les professionnels du marketing devront alors revoir entièrement leur technique d’analyse. Les anciennes données stockées avant le 25 mai nécessitent donc une révision. Les utilisateurs dont les données sont détenues par les entreprises devront être consultés afin d’obtenir leur consentement pour toute démarche marketing. Le RGPD demande d’envisager de manière impérative de nouvelles pratiques concernant le consentement des utilisateurs. Les entreprises qui ne soumettraient pas pourraient se voir infliger une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel.

Les bonnes pratiques à appliquer

Pour éviter les sanctions et respecter le RGPD, les pratiques marketing vont devoir subir un véritable lifting. La transparence devient le maître-mot entre les entreprises et le consommateur. Elles ont pour obligation de pouvoir démontrer le consentement des utilisateurs en cas de contrôle. Il s’agit souvent d’opter pour le double opt-in afin de s’assurer qu’il s’agit d’un choix réfléchi et donc proposer une double confirmation. Sous forme de case à cocher volontairement suivi d’un lien contenu dans un mail, le consentement de l’individu pourra donc être confirmé à deux reprises.

Une fois, celui-ci mis en place, il s’avère préférable de réécrire des textes clairs et concis à propos des données stockées et de l’utilisation de celles-ci. Les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) devront désormais être courtes et compréhensibles par tous. Mise en avant, la transparence pourrait générer une certaine confiance auprès de vos visiteurs. Devenus conscients depuis quelques mois de l’importance de leurs données, ils vont privilégier les entreprises qui ont pour principe le respect de leurs données. Évoquer clairement le traitement des données personnelles de vos prospects et clients devient incontournable avec le RGPD. Il se peut que certaines personnes refusent l’idée d’être observées et profilées à des fins marketing, ce qui engendrera éventuellement une perte d’abonnés pour les newsletters, par exemple, mais dans le contexte actuel la transparence sera de toute évidence un argument qui valorise les entreprises et qui procure de la confiance chez les utilisateurs.

L’emailing une pratique à mettre à jour

Parmi toutes les pratiques marketing, l’emailing reste une de celles qui va nécessiter davantage de changements. Les e-mails automatisés et le profilage restent encore possibles, mais ils seront plus largement encadrés. Un travail approfondi de renseignements sur votre base de données s’avère nécessaire avant l’application du règlement. Il s’agit de réaliser un audit pour connaître si dans celle-ci, les utilisateurs ont fait part de leur consentement pour recevoir des e-mails. Si tel n’est pas le cas, vous aurez pour interdiction de les utiliser dans votre campagne. L’emailing, très utilisé par les marketeux, peut s’utiliser simplement à l’aide de logiciel emailing qui s’occupe de tout. MailPro, par exemple, est un logiciel qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la réalisation de leur emailing. Il permet de créer aisément des newsletters automatiques et des campagnes simplifiées. Bien que les entreprises nécessitent de revoir leur stratégie en fonction du RGPD, l’e-mail reste un moyen de communication incontournable. Les logiciels du type MailPro s’avèrent faciles d’utilisation pour les envois et la création newsletter, ce qui permet de fidéliser ou même parfois de convertir un prospect, tout en respectant les règles du RGPD.

Pour ceux dont le consentement a été approuvé, vous avez pour obligation de conserver ces informations dans une base de données en cas de litige car les utilisateurs devront avoir accès à toutes les informations concernant leurs données personnelles. Dans vos conditions, n’oubliez pas de préciser les personnes auxquelles il faut s’adresser en cas de problème, la manière dont seront conservées leurs données et la possibilité d’une utilisation par un pays non-membre de l’Union Européenne.

Source : Dynamique-mag.com

2018-06-05T17:31:12+02:005 juin 2018|Catégories : Commercial, Digital, ETI, GE, Lois, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |0 commentaire

Comment le RGPD peut transformer le marketing digital

Depuis le 25 mai 2018, le nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), mutuellement convenu au niveau européen, met à jour les règles concernant les données personnelles. Une réglementation qui impacte grandement le marketing.

Les règles européennes de protection des données s’appliquent à toutes les données personnelles recueillies, traitées et stockées à l’intérieur de l’Union européenne, quelle que soit la citoyenneté ou la nationalité des individus concernés. Cela veut tout simplement dire que si vous faites des affaires en Europe, ou recueillez des données sur des utilisateurs européens, vous devez protéger leurs données en stricte conformité avec le règlement, comme si vous étiez vous-mêmes en Europe.

Le RGPD s’applique à toutes les entreprises, organisations, secteurs, situations et scénarios, quels que soient la taille de l’entreprise, les effectifs, et le chiffre d’affaires. Un petit studio d’applis est tout aussi soumis à ces règles qu’une grosse corporation. Le RGPD aura un impact sur votre façon de travailler en termes de processus opérationnels et de planification de projet. Ces changements sont interdisciplinaires et devraient concerner le développement, l’expérience utilisateur, le marketing, le service juridique et les équipes de management.

Le RGPD introduit des changements significatifs et durables dans la manière dont les données des gens sont gérées et transforme les stratégies de marketing et de génération de leads. Ce règlement donne aux citoyens plus de pouvoir sur leurs informations personnelles, plus de contrôle sur leurs données, et leur permet de prendre des décisions avisées avant de donner des informations personnelles à une entreprise ou un professionnel.

Toutes les données personnelles, qu’elles soient sensibles ou non, sont couvertes par le RGPD

Au-delà des données personnelles, il y a en effet les données personnelles sensibles, qui sont définies comme étant des informations sur une personne : origine raciale ou ethnique, opinions politiques, croyances religieuses ou philosophiques, données sur la santé, vie sexuelle ou orientation sexuelle, condamnations pour des actes criminels.

Les données personnelles sensibles exigent une protection plus stricte que les données personnelles ordinaires, et les conséquences de fuites ou d’abus sont plus graves. Le RGPD étend la définition des données personnelles pour y inclure : les données génétiques, les données biométriques (comme la reconnaissance faciale ou les empreintes digitales), les données de localisation, les données rendues anonymes, les identifiants en ligne. Cette définition inclut des éléments comme les adresses IP, les identifiants d’appareils mobiles, les empreintes digitales des navigateurs, les adresses MAC, les cookies, les identifiants des comptes utilisateurs, et toute autre forme de données identifiant une personne réelle.

Se conformer au RGPD demande une connaissance approfondie de tout le cycle de vie des données et oblige à les protéger tout le temps, de leur récolte à leur suppression. Le RGPD exige l’adoption du cadre de la Protection de la vie privée dès la conception, une méthodologie de développement en sept points qui prescrit qu’une protection optimale des données soit fournie en tant que standard, par défaut, pour tous les usages et toutes les applications.

Quand il est question des informations personnelles des utilisateurs, vous devez déclarer quelles sont les données que vous stockez, comment vous les avez obtenues, à quelles fins vous comptez les utiliser, et avec qui vous les partagez. Les politiques de confidentialité avec des phrases comme « Nous pouvons utiliser vos données personnelles pour développer de nouveaux services » ou « Nous pouvons utiliser vos données personnelles à des fins de recherche » ne passeront pas la barre sous ce nouveau régime. Dans ce cas, vous devez avoir des systèmes qui permettent de bloquer directement ou de supprimer des informations afin qu’elles ne soient pas utilisées à l’avenir. Aujourd’hui, la plupart des outils d’email marketing ont un lien qui désinscrit automatiquement les utilisateurs, donc cela ne devrait pas poser de problème.

RGPD : sanctionner les entreprises qui ne s’y conforme pas ?

Un des éléments du RGPD les plus discutés et les plus importants est le pouvoir des régulateurs de sanctionner les entreprises qui ne s’y conforment pas. Si une organisation ne traite pas les données individuelles de la bonne manière, elle s’expose à une amende. Le RGPD indique que les infractions mineures peuvent entraîner des amendes dont le montant peut s’élever jusqu’à 10 millions d’euros ou deux pour cent du chiffre d’affaires global de la firme (le plus élevé des deux). Les infractions aux conséquences plus graves peuvent conduire à des amendes de 20 millions d’euros ou quatre pour cent du chiffre d’affaires global de la firme (le plus élevé des deux).

Les fuites de données et les violations de la vie privée font les gros titres tous les jours, et tout le monde prend conscience du type de données qui sont recueillies, de la manière dont elles sont recueillies et de ce qui en est fait. Les obligations de protection de la vie privée répondent aussi bien à des considérations éthiques que simplement humaines, et ce type d’informations devrait être manié dans le respect des droits de tout citoyen. Ces procédures doivent être implémentées dans toutes vos stratégies afin qu’elles soient couronnées de succès, ou si voulez éviter de nuire à votre réputation ou à votre succès économique en enfreignant le RGPD.

Source : Lesechos.fr

2018-05-29T16:53:05+02:0029 mai 2018|Catégories : Digital, Lois, Marketing|Mots-clés : , , |0 commentaire

Pourquoi le Marketing est si Important ?

Le marketing est l’une des choses les plus importantes qu’une entreprise peut mettre en oeuvre. Non seulement le marketing renforce la notoriété de la marque, mais il peut aussi augmenter les ventes, faire croître les entreprises et engager les clients. Il y a tellement de fonctions commerciales de base qui découlent d’un bon plan de marketing que n’importe quelle PME serait ridicule de ne pas lui donner une importance stratégique.

Analysons les 6 raisons clés pour lesquelles le marketing est si important pour toute entreprise moderne.

1. Le marketing les clients et consommateurs
Au niveau de base, le marketing est utile pour l’éducation des clients. Bien sûr, vous connaissez les tenants et aboutissants de votre produit, mais vos consommateurs, vos clients, le connaissent-ils ? Pour acheter un produit, votre public doit bien comprendre ce qu’il fait et comment il fonctionne. Selon de nombreux spécialistes, le marketing est le moyen le plus efficace de communiquer votre proposition de valeur à vos clients d’une manière amusante et intéressante. Si l’éducation des consommateurs est sur votre liste de priorités, le marketing devrait l’être aussi.

2. Le marketing égalise la concurrence
Le marketing moderne est un jeu moins coûteux qu’auparavant. Les plateformes de médias sociaux et les campagnes de courriels ont fait de la communication avec les consommateurs une possibilité beaucoup plus accessible financièrement pour les entreprises. Pour les PME, le marketing intelligent peut aider à faire jeu d’égal à égal lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands noms de la concurrence. En fait, le marketing peut même donner un coup de pouce aux PME. En raison de la taille réduite de leur entreprise, les dirigeants de PME ont souvent beaucoup plus de temps pour prêter attention à chaque client individuellement via les différentes plateformes de marketing. Les consommateurs modernes accordent plus d’importance à l’expérience qu’aux prix, de sorte que ce genre d’interaction individuelle pourrait pousser les clients dans votre direction plutôt que des marques plus réputées.

3. Le marketing est un moyen durable
Le marketing ressemble plus à de la nourriture qu’à un médicament. Essentiellement, le marketing vise à maintenir la présence d’une entreprise et non à remédier à un manque d’engagement. En ce sens, le marketing est quelque chose que les entreprises doivent créer et gérer chaque jour pour maintenir une relation saine avec leurs consommateurs. Le marketing est important parce qu’il permet aux entreprises d’entretenir des relations durables et toujours présentes avec leur public. Il ne s’agit pas d’une solution ponctuelle, mais d’une stratégie continue qui aide les entreprises à prospérer.

4. Le marketing s’engage
L’engagement du client est au cœur de toute entreprise prospère et c’est particulièrement vrai pour les PME. Le marketing résout la question de savoir comment poursuivre une conversation une fois que votre client est parti. Dans le passé, les interactions face à face constituaient une grande partie de l’engagement B2C. Vous marchez dans le restaurant, parlez à l’hôtesse d’accueil, riez avec le serveur, saluez le propriétaire, etc. Bien que l’engagement en personne soit encore bien vivant, ce n’est plus suffisant. Les consommateurs veulent s’engager à l’extérieur du magasin ou de l’entreprise fournisseur. C’est là qu’intervient le marketing, et quel que soit le support, vous pouvez envoyer du contenu à vos clients pour les garder engagés en dehors des heures d’ouverture du magasin. Votre public veut établir une relation avec votre marque, et le marketing peut être utilisé à cette fin.

5. Le marketing vend
Le marketing est important parce qu’il vous aide à vendre vos produits ou services. L’objectif de toute entreprise capitalistique est de faire de l’argent et le marketing est un canal essentiel pour atteindre cet objectif final. Les spécialistes du marketing vous expliqueront que sans le marketing, de nombreuses entreprises n’existeraient pas parce que le marketing est en fin de compte le moteur des ventes. Bien sûr, vous avez besoin d’un bon produit. Mais si les gens ne sont pas au courant de vos offres pour commencer, comment pouvez-vous générer des ventes ? En termes simples : Vous ne pouvez pas. Les PME ont besoin de créer du contenu frais et attractif pour attirer les clients et les amener à l’achat. Le marketing aide les ventes et les ventes aident votre entreprise. Que demander de plus ?

6. Le marketing favorise la croissance
Le marketing est une stratégie importante pour assurer la croissance de votre entreprise. Bien que vos clients actuels devraient toujours être votre principale priorité, les efforts de marketing peuvent vous aider à élargir cette base. Peu d’efforts comme les messages sur les médias sociaux et les campagnes par courriel peuvent non seulement engager les consommateurs existants mais aussi faire passer l’information à de nouveaux clients potentiels. Le marketing assure l’avenir de votre entreprise grâce à l’engagement de nouveaux et d’anciens clients.

2022-12-29T13:43:35+01:0029 mai 2018|Catégories : Marketing|Mots-clés : |0 commentaire

PME, TPE, startups : comment apprivoiser le RGPD ?

La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et Bpifrance publient mardi 17 avril un guide pratique pour aider les PME et les TPE à apprivoiser le complexe Règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui entrera en vigueur le 25 mai. De quoi aider les PME, TPE et startups globalement toujours à la ramasse ?

 Les entreprises en avaient bien besoin. D’après les différentes estimations des cabinets de conseils, l’immense majorité des sociétés françaises (entre 50% et 70%) n’ont même pas commencé à s’en préoccuper, et moins de 20% seront prêtes le 25 mai prochain, lors de l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD). Le texte, voté en 2016 par Bruxelles, impose à toutes les entreprises qui traitent des données personnelles (startups, TPE, PME, ETI, grands groupes) une série d’obligations concernant le traitement et l’exploitation des données personnelles de leurs clients et salariés. Avec la révolution numérique, quasiment tout le monde est donc concerné, d’une TPE dans le bâtiment avec ses fichiers clients à la multinationale.

Mais si les grands groupes disposent des moyens financiers et humains conséquents pour la mise en conformité, ce n’est pas forcément le cas pour les PME et les TPE, qui pèsent pourtant la quasi-totalité des 4 millions d’entreprises actives en France. Pour les aider, la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) et Bpifrance ont présenté mardi en présence du secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, un guide pratique expliquant aux PME comment appliquer au mieux les dispositions du règlement.

Vaincre la peur du RGPD

Ce guide, qui se veut clair et pédagogique, doit aider les plus petites entreprises à comprendre ce qu’est le RGPD, en quoi il leur est utile, et comment intégrer à leur fonctionnement les dispositions du texte. Il les aide par exemple à construire leur registre de données, à les sécuriser, explique l’importante de notions comme le triage des données et le consentement explicite des clients ou fournisseurs concernés.

« Les obligations du RGPD sont proportionnelles à la taille des entreprises. Mais les plus petites d’entre elles n’ont pas les moyens de se payer un cabinet de conseil, un juriste ou un avocat. D’où l’importance d’un guide car le RGPD est surtout un espoir de valeur, une opportunité pour les PME/TPE de prendre le virage du numérique via la valorisation de la donnée », a estimé Mounir Mahjoubi.

De son côté, Isabelle Falque-Pierrotin a insisté sur la nécessité de changer de discours vis-à-vis de la régulation, et minimisé les contraintes imposées par le RGPD pour les PME/TPE:

On a voulu endiguer cette vague alarmiste qui dit que le RGPD se fait au détriment des entreprises et en particulier des plus petites. C’est une approche délétère et fausse car le RGPD est facile pour les TPE/PME, il n’y a pas forcément de contraintes nouvelles, ce sont davantage des principes de bon sens« , estime Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la Cnil.

Il est exact que le RGPD représente surtout un effort de « toilettage » pour les entreprises qui respectent déjà les précédentes réglementations comme la loi Informatique et Libertés de 1978 et la directive européenne de 1995 révisée en 2004.

Problème : en réalité, beaucoup s’arrachent les cheveux devant la complexité du chantier. Il faut dire qu’avant le RGPD, la réglementation n’était pas assez contraignante pour pousser la plupart des entreprises à la respecter à la lettre. Désormais, en plus des principes et droits nouveaux, les régulateurs pourront infliger des amendes s’élevant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial d’une entreprise.

De quoi créer une panique à bord chez de nombreuses entreprises, même si Isabelle Falque-Pierrotin admet que les moyens dédiés à l’action de contrôle et de sanction restent largement insuffisants pour garantir la stricte application du règlement par toutes les entreprises concernées. Pour Nicolas Dufourcq, le directeur de Bpifrance, le déclic se fait toujours attendre dans de nombreuses entreprises :

« Il faut prendre conscience que les clients sont prêts à donner beaucoup de données pour être dans une bulle numérique, mais ils demandent en échange un niveau de protection élevé, qu’ils n’avaient pas jusqu’alors », explique-t-il.

Douleur puis enthousiasme chez ceux qui ont franchi le pas

Si peu d’entreprises sont aujourd’hui en situation de conformité en France, celles qui ont commencé à travailler sur la question depuis plusieurs mois en voient déjà les bénéfices. C’est le cas de Huckink, TPE de 7 employés filiale de la PME Welljob, spécialisée dans l’installation de bornes de recherche d’emploi dans les lieux de passage. Nathalie Daoud, la directrice du développement de Huclink, estime que la mise en conformité a permis à son entreprise, qui fonctionne avec de nombreuses agences partenaires, d’améliorer considérablement ses process:

« On ne va pas se mentir, au début on se dit : « encore une contrainte », et il est très difficile de mobiliser des gens en interne pour se saisir du sujet. Puis on a participé à des séminaires sur le RGPD, on a échangé avec d’autres boîtes sur les best practices, on a monté notre propre plan d’action supervisé par un DPO, et cela nous a aidé à comprendre quelles données on utilisait, pourquoi, et à repenser totalement nos process internes », se réjouit-elle.

Malgré les difficultés, l’éditeur de logiciels américains Pros (1.300 salariés dont une centaine en France), qui commercialise des solutions de « pricing » [fixation de prix] et de devis pour les entreprises dans le monde entier, a fini aussi par trouver comment tirer parti du RGPD:

« La mise en conformité est très fastidieuse, car il faut embarquer tous les services en interne malgré la logique des silos. C’est aussi très complexe au niveau légal, car il faut revoir tous les contrats avec les fournisseurs et clients, donc cela demande beaucoup d’interactions qui mettent tout le monde sur les dents. Mais, dans le fond, l’obligation du consentement explicite nous force à faire le tri dans nos bases de données dormantes. Au final, on va perdre en volume mais gagner en qualité. Nos bases seront mieux qualifiées et nous pourrons mieux les valoriser. C’est positif », témoigne Virginie Dupin, vice-présidente du marketing en Europe et au Moyen-Orient.

Idem pour Nicolas Berbigier, le Pdg et cofondateur de la startup Famoco (120 salariés), qui commercialise des solutions NFC.

« Le RGPD nous a forcés à nous remettre à niveau sur la sécurité des données. Comme nous traitons de données sensibles, il a aussi donné un nouvel argument de vente aux commerciaux, qui savent désormais mieux expliquer aux clients comment on traite les données et connaissent donc mieux le produit », explique-t-il.

Pour la Cnil, l’important est surtout que les entreprises commencent leur mise en conformité. « Le régulateur n’est pas là pour sanctionner mais pour aider toutes les entreprises à s’élever au standard européen qui deviendra bientôt mondial sur les données personnelles », ajoute Isabelle Falque-Pierrotin. Qui promet que la Cnil « ne va pas fondre sur les entreprises pour les sanctionner », mais tiendra compte d’une « courbe d’apprentissage »… du moment qu’un effort est réalisé.

Source : Latribune.fr

2018-05-25T10:53:01+02:0017 mai 2018|Catégories : Digital, Lois, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

L’utilité de l’e-mailing pour sa stratégie marketing

Garder le contact avec ses clients est indispensable pour développer son activité. Le choix du canal est alors crucial, pour atteindre un maximum de personnes et susciter un retour favorable. En matière de campagne de communication, plusieurs options s’offrent à vous : SMS marketing, appels téléphoniques, réseaux sociaux, emailing, etc. Mais le choix n’est pas toujours évident lorsque le budget doit également entrer en ligne de compte. L’emailing est l’une des alternatives les plus sollicitées, du fait de son coût abordable et ses nombreuses fonctionnalités.

L’emailing, une solution pratique et performante

Pour pouvoir contacter un bon nombre de clients potentiels en même temps, opter pour un logiciel emailing comme Mailpro est la meilleure solution. Il vous facilite grandement la vie grâce à ses fonctionnalités performantes et sa praticité. Ce type d’outil convient aussi parfaitement aux PME.

Le choix d’un logiciel emailing est très difficile. Pour trouver celui qui correspond à vos besoins et vos objectifs, prenez en compte les éléments suivants :

  • Le rapport tarif-fonctionnalités : optez pour le logiciel qui vous propose le plus d’options pratiques, en fonction de votre budget.
  • La facilité de prise en main : le logiciel doit être facile à utiliser, au vu de l’usage régulier que vous comptez en faire.
  • La mise en page proposée : elle doit être adaptée à tout type de support de lecture (mobiles et PC).
  • Le service client : la plateforme vous proposant le logiciel doit vous garantir une assistance satisfaisante au cas où des problèmes surviennent lors de l’utilisation de l’outil.
  • La possibilité de se connecter à d’autres dispositifs : pour l’optimisation de votre newsletter, le logiciel d’emailing doit permettre la combinaison de votre compte avec d’autres systèmes (CMS, CRM et boutique e-commerce).

Pourquoi utiliser l’emailing ?

La diffusion de messages par mail permet un envoi rapide, bien ciblé et massif. Et comparés à d’autres outils de communication, les coûts sont plus abordables. En cause, les frais de réalisation sont réduits et il n’y a pas de frais d’envoi. Tout comme l’envoi, le retour est également rapide. En général, environ 80 % des retours clients se passent dans les 48 heures suivant la diffusion. Par ailleurs, sachez que les mails ne seront envoyés qu’à des personnes ayant donné leur accord au préalable. De cette façon, la cible est plus réceptive. Grâce aux statistiques, il est possible de mesurer immédiatement la performance de la campagne. D’ailleurs, l’emailing est la solution idéale pour créer des messages personnalisés en envoyant à chacun des clients un message nominatif à partir de sa localisation ou de son historique d’achat. Ainsi, vous pouvez obtenir une efficacité optimale.

Pour une campagne emailing réussie, déterminez votre objectif (prospection, fidélisation…), optez pour un titre court mais attractif, et surtout, misez sur un contenu synthétique, de format simple et bien adapté à la cible. Quant au moment de la diffusion, essayez de vous mettre à la place des destinataires afin de connaître le bon timing. Un envoi tôt le matin peut s’avérer efficace.

Source : Digilabs.fr

2018-03-20T11:18:24+01:0020 mars 2018|Catégories : Communication, Marketing, PME|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment renforcer sa marque lorsqu’on est une PME ?

Le « branding », autrement dit la conception et le pilotage de la marque, a été pendant longtemps l’apanage des grandes entreprises. Mais aujourd’hui, les PME ont, elles aussi, besoin d’adopter une stratégie de marque, pour faire face à la concurrence.

La marque pourrait être définie comme l’interface entre une entreprise et un public. Elle comprend l’ensemble des outils par lesquels l’entreprise s’adresse à ses cibles et peut être reconnue et différenciée de ses concurrents : son nom, son logo, sa charte graphique et colorielle, mais aussi sa façon d’articuler un discours. Lorsqu’une grande entreprise décide de lancer une nouvelle marque, tous ces outils font l’objet d’une conception concertée avec des spécialistes, puis d’un test préalable auprès des différentes cibles. Mais lorsqu’on est une PME, il est également intéressant de soigner sa marque, avec des moyens adaptés et moins coûteux.

Dans les petites structures, les chefs d’entreprise s’interrogent souvent sur leur visibilité. Mais la visibilité dépend pour beaucoup de la capacité à exprimer l’identité de l’entreprise, ce qui fait sa spécificité. Est-ce que les dirigeants sont au clair sur l’ADN de leur marque ? Puis : est-ce que le positionnement de l’entreprise est lisible dans le site web, et dans les différents messages adressés aux clients ?

S’interroger sur sa marque permet de prendre du recul, à la fois sur l’identité et le projet de l’entreprise. Et sur la façon dont ces éléments sont perçus par les cibles. C’est une bonne porte d’entrée pour ré-évaluer les stratégies de développement et de communication.

Les étapes du processus

Mettre en oeuvre un protocole de marque constitue un moment fort pour une entreprise. Il implique en effet de s’interroger sur ce que les différents acteurs perçoivent et attendent de l’entreprise : la direction, les collaborateurs, mais aussi les clients, les prospects voire les sous-traitants. Dans les PME, le protocole de marque repose sur une logique de co-construction : le dirigeant ou la dirigeante, les collaborateurs, et les consultants. L’expérience prouve que cette implication globale est gage de pertinence.

Par ailleurs, cette démarche est une occasion de formation et de développement des compétences des collaborateurs : pour s’adapter au contexte d’une PME et limiter les coûts, les expertises sont menées avec les responsables, qui s’approprient ainsi des outils de diagnostic et d’étude marketing.

La première étape du processus est un échange avec les responsables, afin d’identifier les priorités et les objectifs de l’entreprise. Cette étape permet aussi de comprendre les pratiques ayant cours, et les envies de l’entreprise en termes de communication.

Ensuite, le protocole s’effectue généralement en trois phases. La première étape est d’effectuer un bilan de l’image actuelle, à partir d’une interrogation des clients et collaborateurs, et d’un diagnostic sémiologique des signes existants, pour comprendre ce qu’ils véhiculent. Ensuite intervient la phase créative : lors du workshop avec la direction et les collaborateurs, il s’agit de générer des idées, et de définir une stratégie. Cette étape est très cadrée, pour être sûr d’explorer un maximum d’idées et de choisir les meilleures. Elle aboutit à la conception d’une « plateforme de marque », qui pourra servir de cadrage stratégique lors de toutes les initiatives marketing de l’entreprise.

La dernière phase du travail est opérationnelle, avec un plan d’actions qui permet de décliner la plateforme de marque en opérations concrètes. Les différents outils de la marque sont travaillés, depuis l’identité visuelle et les outils de communication, jusqu’au design du lieu de vente, au merchandising, etc.

Cette étape ancre les actions dans le temps, et permet aussi de se projeter dans l’avenir de l’entreprise. En s’interrogeant sur les signes de la marque, on en vient naturellement à envisager son évolution. Le protocole de consolidation de la marque a fait émerger des idées, farfelues ou raisonnables, des pistes de réflexion logiques ou inattendues… La réflexion est engagée, et peut se poursuivre pour enrichir l’identité de l’entreprise.

Source : Chefdentreprise.com

2018-03-20T10:52:43+01:0019 mars 2018|Catégories : Marketing, PME|Mots-clés : , |0 commentaire
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