Transformation digitale : les fonctions RH directement concernées

La transformation digitale impacte toute l’entreprise. Elle a d’abord bouleversé le marketing, la relation client, s’est invitée dans les relations avec les partenaires, mais aussi dans la production, la maintenance… La fonction RH n’échappe pas à la vague digitale. Et pour elle aussi les atouts et opportunités sont nombreux : plus de réactivité, une gestion plus performante des talents, des processus plus fluides, une meilleure communication… une bonne façon de fidéliser les collaborateurs.

De nouveaux outils pour les ressources humaines (RH)

La transformation digitale a vu émerger des technologies nouvelles impactant tous les piliers RH (pilotage, planning, gestion des talents, portails collaboratifs) pour les rendre plus efficients et plus réactifs. Mais force est de constater que les DRH affichent une maturité assez basse, évaluée à 4,85 sur 10 par le baromètre de la maturité digitale 2018 de SmartLane*.
Pourtant, l’adoption de ces technologies 2.0 apporte de nombreux bénéfices à la fonction RH : les outils de communication simplifient la diffusion de l’information ; gérer des communautés internes et les doter d’outils de partage et d’échange développent l’intelligence collective ; la gestion optimisée des talents (du recrutement à la gestion de carrière) fidélise les collaborateurs ; l’intelligence artificielle (IA) ouvre de nouvelles perspectives… Et plus simplement, de nombreuses tâches administratives chronophages peuvent être automatisées.

Le cloud au cœur des outils RH

Dans de nombreuses entreprises, la digitalisation des fonctions RH passe d’abord par la gestion administrative et la paie, des services où les tâches sont fastidieuses et sources d’erreurs potentielles.
Obligation mensuelle, la paie est très encadrée sur un plan légal et soumise à de fréquentes évolutions. Adopter une solution mise à jour en temps réel des actualités réglementaires libérera les RH de la veille sociale !

Dans cette optique, pourquoi ne pas choisir des solutions RH dans le cloud ? Un SIRH (système d’information ressources humaines) installé sur un serveur distant, auquel les équipes RH de l’entreprise peuvent accéder à tout moment, offre de nombreux avantages : une sécurité optimale grâce à un hébergement sur des matériels hautement sécurisés, des mises à jour automatiques, une évolutivité à la demande sans avoir besoin d’investir dans de nouveaux équipements, une évolutivité optimale et un gain de temps conséquent grâce aux données centralisées et partagées…

Une communication RH renforcée au sein de l’entreprise

Tous les pans des ressources humaines peuvent aujourd’hui être automatisés (et ainsi optimisés) : la gestion des notes de frais, des temps travaillés, des talents, l’onboarding des nouveaux collaborateurs, le recrutement, mais aussi la formation, ou le suivi du bien-être au travail…

Avec un SIRH en cloud, déployer ces différents outils progressivement se révèle à la fois simple et efficace. Contrairement aux craintes parfois exprimées, cette entrée des technologies dans la fonction RH ne la déshumanise pas, bien au contraire ! En libérant la DRH des tâches automatisables, elles lui accordent du temps pour se concentrer sur les collaborateurs, élaborer des stratégies RH performantes, déployer des plans de formation innovants, accompagner le changement…
Autant de façons d’attirer et de fidéliser les talents de l’entreprise !

Des outils nouvelle génération et simples à prendre en main… pour relever les défis RH de demain
La digitalisation apporte aux RH des outils innovants, sources de bénéfices en termes de productivité et d’efficacité. Ces nouvelles solutions ouvrent le champ des possibles : partage de l’information fluidifié grâce à des portails collaboratifs, responsabilisation des équipes via la décentralisation, pilotage RH simplifié… Salariés, managers et gestionnaires : tout le monde profite de cette révolution numérique !

* « Baromètre 2018 de la maturité digitale des entreprises françaises » publié par SmartLane le 21 mai 2018 (https://smart-lane.fr/barometre-2018-de-maturite-digitale-des-entreprises-francaises/).

Source : usine-digitale.fr

2019-06-14T11:17:03+02:0015 juin 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, IA, PME, RH|Mots-clés : , |0 commentaire

L’entreprise frictionless, la nouvelle donne du monde digital

Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital.

Le terme « frictionless » est apparu comme un concept utilisé pour désigner une action réalisée avec peu de difficulté, un acte sans effort. Ce qualificatif est le plus souvent associé au marketing, à l’expérience client et aux processus de paiements.

Bien que le terme apparaisse dans tous les secteurs d’activités, il n’est pas nouveau en soi. Les accords de Schengen, entrés en vigueur en 1995, visent à créer un espace de libre circulation des personnes et des biens aussi frictionless que possible (sans subir de contrôles transfrontaliers).

Les consommateurs connaissent déjà ce terme sans s’en rendre compte. Le secteur du commerce est l’illustration parfaite de ce que signifie être frictionless. Sous l’impulsion d’entreprises technologiques comme Amazon ou eBay, le parcours d’achat a complètement changé pour les clients.

Dans cette nouvelle ère « zero touch », les consommateurs n’ont plus besoin d’avoir leurs moyens de paiement sur eux. Maintenant, ils peuvent acheter ou accéder à presque tout en un seul clic via leurs smartphones – vêtements, transports, divertissement, etc.

L’idée derrière cette pratique qui est maintenant une seconde nature pour des millions de consommateurs résultent de la faculté de faire une action d’une manière qui ne présente aucun obstacle pour celui qui la réalise. Notre monde devient frictionless et presque toutes les actions deviennent simples. Bien sûr, il reste encore du travail à faire lorsqu’il s’agit d’offrir une expérience omni-canal. Cela étant, les enseignes s’en rapprochent.

Aujourd’hui, notre monde frictionless s’est tellement développé qu’il serait difficile d’imaginer un processus sans cette commodité. Les possibilités de son expansion future sont passionnantes.

La clé du frictionless : les données

Le frictionless a explosé avec l’émergence des nouvelles technologies comme les smartphones, le cloud, le machine learning ou les assistants virtuels, pour n’en citer que quelques-unes. Toutes ces technologies produisent, stockent et analysent de grandes quantités de données, pour offrir de nouvelles expériences.

Les industries du transport, de la finance, de la distribution et bien d’autres encore ont été impactées par ce phénomène qui permet aux consommateurs de vivre une expérience sans effort qu’ils achètent un bien, voyagent ou bien interagissent avec leur banque ou assurance.

Même les administrations publiques embrassent ces nouvelles expériences : déclarations d’impôts en ligne, programmes de dématérialisation et procédures en ligne sont désormais courants et encouragés dans tous les domaines.

Cela a eu des répercussions sur les générations qui ont grandi avec ces technologies. Les générations « data-driven », Millennials et Generation Z, sont heureuses d’embrasser l’idée d’une société pleinement connectée et attendent une expérience frictionless des services qu’ils utilisent. Et les attentes sont élevées. Les consommateurs sont plus engagés et plus autonomes.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ?

Ce qui est accepté et attendu dans le monde du consommateur, fait son chemin aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital. Les salariés désirent utiliser un logiciel aussi simplement qu’ils regardent une vidéo sur YouTube ou écoutent de la musique sur Spotify.

Dans le cadre de projet de chargement de données, ils veulent démarrer facilement, connecter sans effort des sources issues du cloud dans des entrepôts de données ou des data lake en quelques minutes. Et ils ont besoin que cela soit aussi simple que lorsqu’ils achètent sur Amazon.

Les générations “digital native” encouragent de nouvelles façons de consommer les données au sein d’une organisation. L’une des tendances majeures de cette génération est le modèle » pay-as-you-go » (PAYG), rendu possible par l’explosion des applications cloud.

Selon IDC, les entreprises leaders ont adopté des applications SaaS (solutions de gestion du capital humain, des voyages, de facturation, de notes de frais,…) à un taux supérieur de plus de 20 % par rapport à la moyenne des entreprises.

Le cloud a révolutionné la façon dont les organisations opèrent l’intégration de données. Ces nouveaux utilisateurs de la donnée veulent maintenant utiliser la technologie comme un service et non plus seulement comme un simple produit, tout en se libérant des taches d’installation et d’administration qui ne sont plus gérées en interne, mais par le fournisseur.

Ces spécialistes peuvent ainsi se concentrer sur les avantages réels de leur travail, l’acquisition et l’intégration de données dans le cloud, et fournir ainsi des analyses en temps réel pour améliorer leurs organisations.

L’intégration dans le cloud n’est pas une option pour cette génération, c’est une évidence. Ces nouveaux prescripteurs internes ouvrent la voie à une adoption plus massive du cloud et du self-service dans leurs organisations.

L’impact du RGPD

Plus l’interaction entre le client et le vendeur est frictionless, plus les questions relatives à la confidentialité et à la protection des données sont légitimes.

En effet, les données sont au cœur de la stratégie frictionless d’une organisation. Les volumes et les flux de données explosent, de même que le nombre d’entreprises qui traitent les données personnelles de leurs clients. De plus, en cas d’atteinte à la protection des données, l’intégrité des personnes est compromise, ce qui est l’une des principales préoccupations dans un monde frictionless.

Cependant, tout comme les expériences frictionless donnent plus d’autonomie aux personnes, les nouvelles réglementations en matière de protection des données confèrent aux entreprises des responsabilités en matière de confidentialité des données.

Des réglementations comme le RGPD jouent ainsi un rôle de « facilitateurs » ; les entreprises qui respectent les principes de la réglementation sont davantage perçues positivement par les consommateurs ou partenaires.

La réalité est que, quel que soit le public à adresser (clients, fournisseurs ou employés), les entreprises doivent pleinement adopter le principe de frictionless dans tous les aspects de leurs activités afin de devenir une organisation leader en 2019

Source : sillicon.fr

Marketing digital : comment évoluent (vraiment) les tendances en 2019 ?

Au-delà des désormais « célèbres » intelligence artificielle, chatbots, recherche vocale ou encore contenu vidéo, les évolutions liées au marketing digital sont nombreuses et exigent une adaptation permanente de la part des responsables marketing.

Nouvelles technologies, mises à jour des algorithmes, évolution des tendances… Dompter ce formidable animal qu’est le marketing digital nécessite de rester bien à jour ! Tour d’horizon sur quelques tendances phares qui ont déjà commencé à marquer l’année 2019.

Réseaux sociaux : payer pour être vu

Ce n’est plus un secret : désormais, les marques vont devoir compter sur le contenu payant si elles espèrent être visibles sur les réseaux sociaux.

Pour cause : la portée organique en chute libre sur Facebook, Instagram et Twitter.Autrement dit, les marques doivent aujourd’hui payer si elles veulent que leur contenu soit visible auprès de leur communauté. Ces dernières semblent l’avoir bien compris puisque les dépenses en publicité sociale ne cessent de croître (32% d’augmentation en 2018). Pour autant, il ne s’agit pas simplement de dépenser une somme d’argent pour que la campagne de promotion soit performante.

Si les publicités sociales sont aujourd’hui abordables, c’est bien qu’elles nécessitent la construction d’une vraie stratégie pour obtenir des résultats. Ciblage, durée, objectifs… autant d’éléments à prendre en compte et à « tester » pour en évaluer la pertinence et ajuster si nécessaire.

Marketing d’influence : « less is more »

Largement sollicités ces dernières années au travers de contrats de partenariats et de sponsoring, les gros influenceurs du web ne sont plus les « chouchous » des internautes.

À la recherche d’une relation beaucoup plus humaine et authentique, ces derniers se tournent désormais vers les plus petits influenceurs (les « micro-influenceurs »). C’est ainsi que le taux d’engagement (likes, commentaires, partages) lié à leur contenu explose, et ce indépendamment de la taille de leur communauté.

Pour être considéré comme « micro-influenceur », il faut avoir une communauté comprise entre 1000 et 100000 abonnés. Tout dépend ensuite de la thématique sur laquelle on est positionné(e)(beauté, maman, lifestyle, tech, marketing digital, etc.)

Aujourd’hui, les micro-influenceurs représentent une véritable aubaine pour les marques qui souhaitent obtenir plus de visibilité. Moins chères, les campagnes de promotion qu’elles mènent avec eux se révèlent bien souvent plus efficaces.
L’ingrédient miracle ? La confiance et le crédit que les followers choisissent d’accorder à ces influenceurs d’une nouvelle ère.

Contenu : l’éphémère encore et toujours

Les stories sont devenues le support de prédilection des internautes. Plus immersives que le contenu du fil d’actualité, elles permettent une diffusion spontanée qui nécessitent également moins de travail.

Initialement lancées par Snapchat, les stories enregistrent aujourd’hui plus de 400 millions d’utilisateurs sur Instagram dont 1/3 d’entre elles proviennent des marques.
C’est LE format idéal pour créer de la proximité, promouvoir de nouveaux produits, humaniser une marque… À tel point qu’il est aujourd’hui en passe de « remplacer » le traditionnel fil d’actualité.

Réseaux sociaux : la nouvelle télévision

La « social TV » comme on l’appelle, connaît-elle aussi son quart d’heure de gloire parmi les tendances phares du marketing digital pour 2019.

Le concept part d’un principe simple : les spectateurs ont aujourd’hui envie de réagir, commenter et partager le contenu qu’ils regardent, et ce en temps réel. En clair, ils veulent « participer ».

Avec les réseaux sociaux, les marques ont accès à une multitude de données qui leur permettent d’orienter le contenu en fonction des attentes des utilisateurs. Parce que la vidéo fait partie des supports les plus engageants, Facebook et Instagram permettent désormais à leurs utilisateurs de créer leur propre chaîne « TV » avec des vidéos pouvant durer jusqu’à 1h, privilégiant ainsi le long format.

L’identité de marque reste au cœur du marketing digital

Quelles que soient les évolutions de tendances, chacune d’entre elles reste intrinsèquement liée à une identité de marque qui se construit dans le temps.

Pour être efficace, une stratégie de marketing digital doit reposer sur des objectifs, une vision, des valeurs, une histoire… C’est ce qu’on appelle l’identité de marque (ou « branding ».)

Le socle de toute action de communication digitale

L’identité de marque exprime à la fois son positionnement, la façon dont elle se différencie de ses concurrents, sa représentation mentale.

L’ensemble de ces éléments est réuni dans un storytelling, un récit unique ayant pour but d’inspirer les consommateurs et de créer un lien émotionnel avec la marque.
Contrairement à « l’image de marque » – façon dont elle est réellement perçue par les consommateurs) -l’identité de marque correspond à la façon dont elle veut être perçue (image perçue/image voulue).

C’est pourquoi la construction d’une identité de marque riche et solide garantit la réussite de toute opération de marketing digital :

  • En donnant plus de visibilité à la marque et lui permettant d’être rapidement identifiée
  • En lui conférant une personnalité, un langage, des valeurs
  • En inspirant confiance et crédit
  • En créant un lien d’attachement durable avec les consommateurs

Les actions de communication, qu’elles soient digitales ou non, doivent ainsi s’efforcer de refléter cette identité en créant des messages cohérents.

Le brand content : un levier efficace

Pour occuper le terrain et obtenir davantage de visibilité, les marques peuvent compter sur le digital et la tendance au brand content. Pour autant, s’il s’agit de produire du contenu en lien avec la marque, pas question de faire de la promotion directe.

Le brand content est un contenu de qualité qui s’intègre de façon naturelle aux autres contenus de la marque : articles de blog, communication sur les réseaux sociaux, visuels… Ses enjeux sont de taille : mise en avant des messages, création d’un trafic qualifié et d’un accès direct aux valeurs de la marque.

De manière plus globale, la production de contenu est devenue indispensable pour tous les acteurs de l’écosystème digital qui souhaitent s’y faire une place durable.

Une chose est sûre : les tendances n’auront de cesse d’évoluer dès lors qu’il s’agira de marketing digital. En 2019 comme dans les années à venir, l’enjeu principal pour les marques consistera donc à adapter les messages et à faciliter les points de rencontre avec la communauté en s’appuyant sur une identité unique et évolutive.

Source : toute-la-franchise.com

2022-03-16T04:35:32+01:003 juin 2019|Catégories : Marketing|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Pourquoi le management est-il la clé pour impulser la transformation digitale des entreprises ?

La transformation digitale réinterroge le business model et les process de l’entreprise et donc nécessite un soutien fort du management pour incarner les nombreux changements qu’elle implique

La majorité des entreprises est aujourd’hui engagée dans la transformation digitale : en mai 2018, 91% des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) comptaient s’y lancer dans l’année.

Cependant si 5% des entreprises affirment avoir achevé cette transition, il n’en reste pas moins 95% qui cherchent les bonnes solutions pour la mener à bien.

Solutions technologiques évidemment, symboles même de la transformation digitale, mais pas seulement. Pour être un succès, la transformation digitale doit embarquer et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs, tous rassemblés autour d’une vision commune et partagée.

Comment s’assurer de l’adhésion des équipes ? Quelles bonnes pratiques managériales privilégier ?

La transformation digitale réinterroge le business model et les process de l’entreprise ainsi que les fonctions des collaborateurs et donc nécessite un soutien fort du management pour incarner les nombreux changements qu’elle implique.

La première difficulté rencontrée lors d’une transformation digitale est de formaliser la cible à atteindre : en effet, celle-ci n’est pas toujours claire et évolue rapidement, ce qui rend compliqué la proposition d’une vision unifiée dans laquelle se projetteraient les collaborateurs. Il s’agit donc d’essayer de formaliser ces objectifs aussi précisément que possible pour mobiliser les collaborateurs dans cette évolution.

Dans une telle configuration, le management joue un rôle déterminant. Etant simultanément « le garant de la culture et de la structure des organisations » {1}, c’est à lui que revient la tâche d’impulser une dynamique de changement mais également de s’assurer que cette nouvelle vision redescende dans toutes les strates de l’organisation.

La notion d’exemplarité prend tout son sens dans les modèles de management : AXA a par exemple, choisi d’entamer son virage numérique en enrichissant le portefeuille de compétences de son COMEX avec de nouveaux profils digital, CRM et data scientist.

Cette transformation des instances dirigeantes a également ouvert la voie à une décentralisation générale : les équipes en charge de la transformation ont ainsi été réparties entre les différentes Business Unit, permettant ainsi le rapprochement des collaborateurs de la réalité du terrain.

L’exemple d’AXA n’est pas un cas isolé : en effet, le choix d’organiser l’entreprise en îlots décisionnels a été pris par bon nombre de sociétés. Il reprend les principes fondateurs de la méthode agile qui entend redistribuer le pouvoir décisionnaire au sein d’une Equipe composée d’un Product Owner, garant des validations et décisions, et de contributeurs métiers, fournisseur de besoins et testeurs. La démarche rompt avec le principe de décision purement vertical, elle accélère les cycles de mise en production et favorise ainsi l’appropriation du produit et/ou du projet par les collaborateurs. C’est également par un rapprochement de collaborateurs historiquement peu amenés à travailler ensemble que la transformation digitale peut se concrétiser.

La transversalité se met réellement en place : les métiers (marketing, finance, digital etc) collaborent pleinement avec les équipes IT.

Au-delà de l’impulsion managériale, l’adhésion des équipes passe également par la preuve « terrain » que cette transformation peut apporter ainsi que par un processus de décision plus rapide et plus flexible.

Pour prouver plus rapidement l’impact des innovations, certaines entreprises ont fait le choix d’intégrer les consommateurs dans la construction de valeur des produits ou services via des tests utilisateurs. En effet, la digitalisation conduit aujourd’hui les industriels à s’adresser directement aux consommateurs en les intégrant bien en amont dans le cycle de création de valeur, ce qui permet de gagner en rapidité (des besoins consommateurs pris en compte dès le début) et efficacité (un produit répondant aux attentes).

L’intégration de cette nouvelle dimension permet de générer un impact business direct dans cette transformation profonde de l’entreprise.

Pour accélérer la prise de décision, la responsabilisation accrue des collaborateurs sur les plans exécutif et opérationnel permet de gagner en agilité : reprioriser certains projets, être plus réactif selon les évènements et les opportunités, adapter les investissements en temps réel.

A titre d’exemple, le responsable d’acquisition web est souvent amené à gérer et à ajuster des montants significatifs d’investissements médias sans en faire part au quotidien à son management. Les prises de décisions sont localisées au niveau des Product Owner tandis que le management se concentre sur les projets de demain.

La transformation digitale est donc avant tout une transformation humaine : lorsque le bénéfice est perçu et partagé par les équipes alors les collaborateurs sont prêts à rejoindre le projet et à s’engager dans une dynamique de changement. Mais pour rendre visibles et faire accepter ces changements d’outils, de méthodes et de culture, le modèle de management le plus approprié semble bien être celui qui évolue vers plus d’horizontalité.

Source : itespresso.fr

2019-05-21T13:19:59+02:0022 mai 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Entendez-vous le marketing vocal ?

Si le marketing vocal s’est fait une place dans le cœur de certaines marques et de leurs clients pour des usages relationnels, ce n’est pas encore gagné pour le transactionnel ! État des lieux.

Paroles, paroles … On entend (attend ?) beaucoup de choses sur le marketing conver­sationnel. En 2019, le client est-il vraiment en mesure de réaliser une commande rien qu’en guidant un robot par la voix ? « Pas encore, selon Renaud Ménérat, président de la Mobile Marketing Association France. Pour le moment, les expériences sont assez déceptives… Les cas d’usage restent encore très proches de ceux que les serveurs vocaux offraient dans les années 1990 ! » Voilà qui est dit. Il est vrai que le marketing vocal semble avoir de la peine à décoller. « On constate, par exemple, que seule la moitié des skills d’Amazon recueillent une note d’une étoile sur cinq… », regrette Renaud Ménérat. Mais s’agit-il d’un début qui cherche à s’émanciper ou d’un véritable flop ? « Il manque encore la maîtrise de l’intelligence artificielle et le temps d’apprentissage des outils développés. Mais on peut affirmer qu’après le toucher en 2005 (smartphones, tablettes), le vocal s’impose comme un vrai mouvement de fond, une nouvelle étape dans les interactions entre les humains et les machines. »

Search & service clients en avant

Le premier usage de la voix, que ce soit par le biais de bots vocaux depuis un smartphone, une tablette ou un PC, ou via des applications sur enceintes connectées, se concentre sur le search. Les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer à leurs clients d’effectuer des recherches simples au son de leur voix : un horaire de train, une recommandation d’hôtel ou encore la composition d’un produit. Mais, même lorsque c’est le cas – 25 à 40 % des recherches effectuées le sont vocalement -, les résultats sont souvent délivrés et consultés sur écran ! À tel point qu’Amazon et Google s’orientent désormais vers des terminaux vocaux avec des déclinaisons écran…

Seconde utilisation fréquente du marketing vocal : étoffer la relation client. Les acheteurs peuvent donner de la voix pour suivre l’état de leur commande ou consulter leur compte en banque. « Ces usages fonctionnent bien car, là encore, il s’agit d’une relation entre la marque et son client à un seul aller-retour. Des requêtes simples à réponse unique », explique Renaud Ménérat.

Mais quel intérêt y a-t-il à passer par le vocal plutôt que par Internet, par exemple ? Pour Oui.SNCF, qui s’est engagé sur le marketing relationnel depuis plus de 10 ans maintenant, « proposer l’usage de la voix à [ses] clients est cohérent, selon Béatrice Tourvieille, directrice marketing e-voyageurs de la SNCF/Oui.SNCF. C’est plus simple pour eux de s’exprimer naturellement à l’oral, mais aussi plus rapide, puisqu’ils peuvent énoncer plus de 160 mots à la minute, contre seulement une cinquantaine via un clavier. » Cette innovation semble séduire : Oui.SNCF enregistre quotidiennement 10 000 utilisateurs sur ses bots, dont la moitié sur OuiBot. « Cela commence à devenir significatif », commente la directrice marketing.

L’aide à l’achat

À l’été 2017, Monoprix fut le premier distributeur alimentaire français à lancer un service de « wish list ». « Nous sommes partis d’un insight client pour suivre cet objectif : l’aide à la réalisation de la liste de courses », indique Pierre-Marie Desbazeille, directeur marketing client de Monoprix. Le client titulaire de la carte de fidélité de l’enseigne peut dialoguer avec son enceinte Google ou, depuis janvier dernier, Amazon pour ajouter à sa liste les produits qu’il prévoit d’acheter. Farine, oeufs, chocolat, la technologie enregistre ses desiderata et les restitue dans une liste de courses, accessible depuis son smartphone ou son compte Monoprix.fr. « À ce jour, le client partage le produit générique qu’il souhaite et, sur sa liste, apparaîtra soit le produit de la marque qu’il a l’habitude d’acheter, soit, si l’historique de ses commandes ne le renseigne pas, l’article le plus populaire de la catégorie », précise Pierre-Marie Desbazeille.

Est-ce que cela pourrait ouvrir la voie vers des accords stratégiques commerciaux entre le distributeur et les marques de grande consommation ? « Pour l’heure, non, répond Pierre-Marie Desbazeille. Nous ne faisons pas de push marketing sur le vocal. Nous souhaitons avant tout perfectionner et stabiliser le dispositif vocal serviciel à nos clients avant d’imaginer tout partenariat de marque. » Fin 2018, le distributeur s’est néanmoins autorisé un partenariat avec Playmobil, dans lequel les clients Monoprix utilisateurs du vocal se voyaient recommander l’achat d’un calendrier de l’avent de la marque de jouets.

Le voice shopping, mission impossible?

Voix et transaction seraient-elles incompatibles ? Le marketing vocal peut aller jusqu’à l’achat, mais dans un périmètre bien particulier. « En 2019, seules les transactions one click’, courtes dans l’échange et avec un seul aller-retour entre l’utilisateur et la marque, sont envisageables », constate Renaud Ménérat. Et de citer les exemples de Domino’s Pizza au Royaume-Uni ou encore d’Uber. « Cela fonctionne aussi car, lorsque le consommateur télécharge la skill, il renseigne un identifiant, un moyen de paiement, une adresse et des préférences (pizzas ou trajets). Cela se limite donc à des environnements d’achat très réduits et extrêmement maîtrisés… », ajoute Renaud Ménérat. Marco Tinelli, président fondateur du start-up studio RedPill, juge, pour sa part, que la liste des achats concernés pourrait s’allonger : « Aujourd’hui, les pizzas et les Uber, mais demain, les piles, la lessive, l’eau, les tickets de cinéma, les livres… Comme à chaque lancement d’un nouveau canal d’interaction, le pouvoir est à l’imagination. La voix est une interaction formidable si elle offre une expérience simple, pratique, rapide et fiable. »

Amazon, à la fois précurseur des enceintes connectées et e-commerçant de poids, devrait être aux premières loges du marketing vocal transactionnel. Or, seuls 2 % des utilisateurs d’Alexa ont passé commande sur Prime via leur enceinte, et la moitié de ces 2 % n’ont pas commandé à nouveau par la suite… Ce qui rend sans doute frileuses les marques à l’idée de se lancer. Pourtant, chez Monoprix, pousser l’expérience client vocale jusqu’à l’achat reste envisagée : « Nous y pensons, notamment pour les commandes de type re-order’, ou alors dans une logique d’abonnement… Nous explorons différentes pistes, mais le marketing vocal est pour nous une course de fond », analyse Pierre-Marie Desbazeille. De son côté, Oui.Sncf permet déjà de booker des trajets via la voix, sans aller jusqu’à la transaction : « Les clients de l’offre d’abonnement TGVmax, dédiée aux 16-27 ans, peuvent réserver des trains via Messenger ou Google », note Béatrice Tourvieille. Pour autant, à ce stade, la SNCF ne se fixe pas d’objectifs volumétriques sur ces réservations réalisées vocalement. « Il ne faut pas que les marques espèrent en faire un canal de vente qui pourrait compenser une baisse de leur activité commerciale e-commerce, par exemple… », avertit Renaud Ménérat. Pour Marco Tinelli, « le marketing vocal deviendra un formidable vecteur de développement du commerce de proximité pour des objets simples et récurrents du quotidien, très proche dans l’idée du concept de commerce de quartier ou encore du commerce culturel. Il s’agira d’un canal additif vertical pour des applications spécialisées à transaction simple ».

Alors, les marques qui se lancent ont-elles raison d’investir ? « C’est une bonne chose pour elles de s’y atteler dès maintenant, car elles auront participé au travail d’apprentissage, auront déjà commencé à engranger de la donnée sur ce canal. Le marketing de la voix doit être considéré comme un marathon. Il ne va pas résoudre les problématiques marketing et commerciales de court terme, mais pourrait développer un fort potentiel à l’avenir ! », prédit Renaud Ménérat, qui entrevoit, lui, un meilleur potentiel au marketing visuel. Déclencher l’achat à partir de ce que l’on voit, en photographiant une paire de baskets repérée aux pieds de son collègue… Une promesse à laquelle des acteurs croient déjà, Amazon ayant récemment noué un partenariat avec Snapchat.

Source : e-marketing.fr

Les 10 pages essentielles pour votre site web professionnel

De quelles pages avez-vous besoin sur votre site web ? Voici une liste de 10 pages importantes que votre site web devrait avoir et comment vous pouvez les créer.

Chaque site web est unique et a besoin de quelque chose de différent. Cependant, les internautes savent les informations qu’ils recherchent. Pour vous aider à déterminer les pages de contenu à produire, voici des questions que vous devez vous poser :

  • De quelles pages ai-je besoin sur mon site Web ?
  • Que dois-je mettre sur la page d’accueil ?
  • Ai-je besoin d’une page de politique de confidentialité ?
  • Devrais-je avoir une page de témoignages ?
  • Ai-je vraiment besoin d’un blog d’entreprise ?
  • Sur la page « à propos », dois-je parler de moi ou de l’entreprise ?

1 Page d’accueil / Homepage

C’est la page que les internautes verront en premier. Elle doit annoncer à tout le monde qui vous êtes et ce que votre entreprise fait. Son contenu doit ainsi être suffisamment intrigant pour attirer l’attention de vos visiteurs en quelques secondes. Une page d’accueil bien conçue est rapide à charger et a l’air professionnelle. Des études montrent que vous avez 0,05 secondes pour convaincre les gens de rester sur votre site Web.

Ce qu’il faut inclure :
Une brève description de qui vous êtes et de ce que vous faites. Une courte explication de vos services et produits. Quelques astuces sur la façon dont vous pouvez aider votre clientèle.

2 La page : « à propos »

Les visiteurs aiment savoir qui sont les personnes derrière un site web. La page « à propos » est souvent l’une des pages les plus visitées d’un site Web. C’est un bref résumé de qui vous êtes, de l’histoire de votre entreprise et de ce qui vous différencie de la concurrence.

Ce qu’il faut inclure :
Un résumé de votre entreprise, des personnes qu’elle emploie, des récompenses particulières que vous avez reçues et de vos différences par rapport aux autres entreprises qui offrent le même produit ou service.

3 La page des services (si vous offrez des services)

Cette page sert à énumérer les détails sur vos services. Commencez la page par un résumé de vos services avant de les décrire. Si vos services sont vastes et que leurs descriptions sont assez détaillées, songez à les diviser en sections. Vous pouvez également ajouter un lien vers une page d’accueil, où les lecteurs peuvent en apprendre davantage sur un service particulier.

Ce qu’il faut inclure :
Un synopsis des services présentés, des puces de services avec de brèves explications, des liens pour en savoir plus sur les services spécialisés, les avantages de vos services.

4. Page des produits (si vous offrez des produits)

Vous devez y glisser les détails sur les produits que vous vendez. Commencez la page par un bref résumé de vos produits avant de les lister. Si vous vendez plusieurs produits et que vous disposez d’informations détaillées sur chacun d’eux, pensez à les diviser en catégories et à ajouter un lien vers leurs pages produits.

Ce qu’il faut inclure :
Un aperçu des produits disponibles, une brève description de chaque produit, des liens vers des pages de produits qui contiennent plus d’informations, ce à quoi le client peut s’attendre en achetant ces produits, et pourquoi les clients devraient acheter ces produits chez vous, plutôt que chez vos concurrents.

5. Page FAQ

La page FAQ répond aux questions les plus fréquentes qui vous sont posées. La page des questions fréquemment posées dira à tous – sur une seule page – ce qu’ils ont besoin de savoir. Vous gagnerez ainsi du temps en répondant à ces mêmes questions sur une base individuelle. Fournir des réponses honnêtes pour chacun d’entre elles. Vos réponses devraient être un appel à l’action et persuader un client potentiel de passer à l’étape suivante et d’acheter ce que vous vendez.

Ce qu’il faut inclure :
Les questions les plus fréquemment posées devraient se trouver sur cette page. De telles questions devraient également dissiper tout doute qu’un client pourrait avoir, afin qu’il se sente suffisamment en sécurité pour faire un achat chez vous.

6. Page de contact

Votre page de contact montre aux internautes comment entrer en contact avec vous. Il est également important que votre numéro de téléphone, votre adresse électronique et votre adresse postale soient inscrits en bas de page dans toutes les pages de votre site web, si possible.

Ce qu’il faut inclure :
Tous vos comptes de médias sociaux, votre adresse postale, vos numéros de téléphone, votre adresse électronique et même vos heures d’ouverture. Certaines entreprises préfèrent utiliser un formulaire de contact au lieu d’indiquer leurs coordonnées.

7. Blog

Un blog est une section d’un site web, composé d’articles liés à un sujet. Les billets de blog sont habituellement apparaissent dans l’ordre chronologique. Pensez au blog comme un outil de marketing important et très abordable. Un blog génère du trafic et des ventes. Un blog donne une voix à votre entreprise, il crée un lieu où vous pouvez raconter l’histoire de votre entreprise, partager votre expertise et vous engager avec vos clients.

Ce qu’il faut inclure :
D’abord et avant tout, vous devez faire un peu de travail de stratégie, vous devez savoir pourquoi vous démarrez un blog et pour qui vous bloguez, votre public cible. Ensuite, vous devez définir le sujet de votre blog, c’est-à-dire ce sur quoi vous devez écrire et les sujets à couvrir. La qualité l’emporte sur la quantité. Des études suggèrent que les blogs longs et profonds surpassent les blogs peu profonds et courts lorsqu’il s’agit d’optimisation pour les moteurs de recherche et de partage sur les médias sociaux.

8. Page de presse

C’est ici que vous pouvez vous adresser aux médias. Ici, affichez des liens vers des articles écrits sur votre entreprise, des communiqués de presse, des publicités, des vidéos présentées sur d’autres plateformes, et tout autre accomplissement commercial reconnaissable.

Ce qu’il faut inclure :
Comment les médias peuvent entrer en contact avec vous, des liens pour télécharger des fichiers PDF et des photos, et des communiqués de presse. Si vous avez un dossier de presse affichez-le, il servira aux médias.

9. Page de la politique de confidentialité

Une politique de confidentialité est nécessaire pour chaque site web. Elle permet aux visiteurs de savoir ce que vous ferez avec les informations personnelles qu’ils vous donnent. Sur cette page, informez le visiteur du site sur l’utilisation de leurs données personnelles. Vous devez vous conformer strictement à votre politique de confidentialité.

Ce qu’il faut inclure :
Quelles données vous recueillez, comment elles sont recueillies, comment les visiteurs peuvent obtenir une copie des informations que vous obtenez, si un tel contenu sera partagé, et si oui, avec qui.

10. Page des termes et conditions

Semblable à la politique de confidentialité, une page de conditions d’utilisation est primordiale pour la plupart des sites Web. Il s’agit d’une page qui décrit les « devoirs » du visiteur lorsqu’il utilise votre site web.

Ce qu’il faut inclure :
Vous voulez inclure les règles et les lignes directrices et la façon dont votre site web fonctionne. Par exemple, les lois de quel pays régissent l’accord, une divulgation de propriété intellectuelle qui stipule que votre site web est votre propriété et qu’il est protégé par les lois sur le droit d’auteur, et une clause sur les liens vers d’autres sites dont vous n’êtes pas responsable ou dont vous avez le contrôle sur les liens de tiers sur votre site.

Source : Planethoster

2019-05-10T15:57:28+02:0010 mai 2019|Catégories : Commercial, Communication, Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

8 tendances marketing à explorer en 2019

Pratiques et usages évoluant, l’année 2019 devrait être propice à explorer de nouvelles tendances et les professionnels du marketing devraient se pencher sur ces derniers leviers.

Pour toucher un prospect et l’amener à la conversion, une marque doit être présente là où se trouve son audience, multiplier les points de contact et adapter sa stratégie de contenu aux spécificités des différentes plateformes.

Il existe aujourd’hui de nombreux outils à intégrer à une stratégie inbound marketing. Certains, bien implantés, s’enrichissent en fonctionnalités (Facebook, Instagram) ; d’autres dévoilent leur plein potentiel (intelligence artificielle), ou émergent et se développent rapidement (podcasts).

Voici les tendances marketing sur lesquelles les marketeurs devraient se pencher en 2019.

1- La vidéo est partout, et surtout sur les réseaux sociaux

Vidéos en live, IGTV, les pages Watch de Facebook : les nouveaux formats de contenu vidéo ne cessent de se développer pour satisfaire les nouveaux usages des internautes et répondre aux différents besoins des créateurs de contenu.

IGTV et Facebook Watch permettent de créer des contenus long format, éducatifs ou divertissants, de type reportages ou émissions, tandis que les vidéos live sont un format idéal pour créer du contenu spontané ou encore donner accès à distance à des interviews, des formations et sessions de questions/réponses.

Il est aujourd’hui impensable de ne pas s’intéresser aux vidéos en tant que marque :

  • Sur Facebook, les vidéos reçoivent ainsi 59 % d’engagement en plus par rapport aux autres publications, selon Buzzsumo.
  • Les vidéos live battent des records d’engagement et de temps de visionnage.
  • 72 % des marketeurs déclarent que la vidéo permet d’améliorer les taux de conversion, selon Impact Bnd.
  • Le contenu vidéo est également un outil de référencement pour une marque.

Face aux possibilités infinies qu’elle offre, la vidéo est définitivement une stratégie marketing à mettre en place.

2- L’éphémère pour plus de liberté

Le contenu éphémère est une tendance qui prend de l’ampleur en 2019, avec l’essor des stories Instagram et le développement des stories sur Facebook et Whatsapp.

Sur Instagram, alors que les posts d’une marque sont souvent réfléchis et travaillés afin de proposer un fil de publication cohérent, les stories donnent la possibilité d’être plus spontanés grâce à l’aspect éphémère (une story n’est visible que pendant 24h) et la simplicité de création graphique.

Le format ne cesse d’ailleurs de s’enrichir en fonctionnalités avec l’intégration de gifs, de stickers, de sondages, de posts d’utilisateurs, de liens renvoyant vers du contenu extérieur à la plateforme et même de solutions de e-commerce intégrées.

Les stories sont un moyen rapide, efficace et économe d’offrir une immersion plus authentique et fréquente dans l’univers d’une entreprise. Un format sur lequel il serait dommage de faire l’impasse.

3- Une intelligence artificielle de plus en plus réelle

Alors que l’intelligence artificielle pouvait être considérée comme trop avant-garde, ses applications marketing sont aujourd’hui multiples et incontournables.

Le machine learning est particulièrement efficace pour développer l’automatisation et dans le même temps humaniser les interactions, que ce soit pour la mise en place de chatbots, pour l’utilisation de la publicité programmatique (qui permet d’automatiser l’achat d’espaces publicitaires, la diffusion et l’optimisation de campagnes) ou encore pour le perfectionnement des assistants personnels, des résultats de recherche vocale ou visuelle.

Les améliorations en termes d’intelligence artificielle vont nécessairement accélérer l’utilisation des chatbots ou encore de la recherche vocale et visuelle. S’y intéresser dès maintenant constituera sans aucun doute un avantage compétitif pour une entreprise.

4- Les chatbots deviennent plus humains

Répondeurs automatiques et instantanés disponibles 24h/24, les chatbots ont révolutionné les échanges transactionnels entre les prospects et la marque.

Les applications sont multiples : les chatbots permettent de passer une commande, de faire une réservation, de bénéficier d’un support client immédiat, de se renseigner sur un produit ou service avant achat, ou encore d’obtenir des conseils.

Cependant, avec le perfectionnement de l’intelligence artificielle et du machine learning et notamment le traitement automatique du langage naturel, les chatbots auront la capacité de répondre de façon plus fine et pertinente aux utilisateurs, par la détection des nuances de langage.

Plus qu’un répondeur automatique, le chatbot devient alors un réel outil de conversation qui permet aux marques d’interagir avec leurs prospects et de les convertir, tout en gagnant en efficacité.

5- Personnalisation = conversion

Les consommateurs apprécient d’autant plus les marques qui répondent à leurs besoins propres et qui semblent même les anticiper. À l’image d’Amazon et de ces recommandations en fonction des précédentes recherches et des derniers achats, la personnalisation de l’offre est donc indispensable.

Grâce à l’intelligence artificielle, les marketeurs ont la capacité de mettre en place des scénarios d’automatisation toujours plus pertinents, afin de personnaliser le contenu proposé aux prospects.

Que ce soit au niveau des e-mails envoyés, du support client ou des offres commerciales, le machine learning permet d’adapter toutes les interactions en fonction des dernières actions du consommateur (en termes d’achat, de recherche, de navigation ou de prise de contact notamment).

Couplés à l’automatisation, les effets de la personnalisation sont décuplés et permettent de renforcer le lien avec l’entreprise et de mieux répondre aux besoins des contacts.

6- Le (bon) contenu est roi

Un bon contenu est un contenu qui réponde au besoin précis d’une audience tout aussi précise. Qu’il soit inspirant, éducatif ou divertissant ; sous forme d’article, de vidéo ou d’e-mail, un bon contenu est contenu pertinent pour son audience.

Dans un monde en besoin croissant de transparence et d’honnêteté, il est essentiel pour une marque de proposer du contenu de qualité et particulièrement sur le fond (une forme moins travaillée pouvant être perçue comme étant plus authentique).

En 2019, face à tous les scandales qui ont émergé ces dernières années, un bon contenu est également un contenu engagé.

7- Les micro-influenceurs en ligne de mire

Le marketing d’influence repose sur la recommandation (rémunérée) de produits par des créateurs de contenus, auprès de leurs audiences.
Avec un retour sur investissement 11 fois plus élevé que celui de la publicité traditionnelle, faire appel à des influenceurs est une stratégie marketing qui fonctionne incontestablement.

Aujourd’hui, les marques auront tout intérêt à travailler avec des micro-influenceurs, des créateurs de contenus bénéficiant de communautés de quelques milliers d’abonnés, particulièrement engagés et réceptifs aux recommandations et produits proposés par la personne qu’ils suivent. Il faut noter qu’en France, il est nécessaire de signaler la véritable intention commerciale de ce type de contenu.

8- L’audio, la nouvelle vidéo ?

Cela pourrait en tout cas être le cas, face aux possibilités offertes par ce type de contenu. Le milieu du podcast, ce type d’émissions audios gratuites, accessibles en streaming ou en téléchargement est en pleine ébullition avec des auditeurs toujours plus nombreux et friands de podcasts éducatifs ou divertissants.

Si le podcast se positionne comme le contenu par excellence pour le storytelling, pour toucher une audience et la fidéliser, les différentes possibilités publicitaires offertes par le format (sponsoring d’épisodes, création d’épisodes par la marque, offres de codes promotionnels, publicités personnalisées et localisées selon l’auditeur) sont également autant d’opportunités de conversion.

Personnalisation et automatisation, spontanéité et authenticité, intelligence artificielle et recommandation : telles sont les tendances marketing à explorer en 2019 pour accélérer la génération de leads, augmenter les conversions et améliorer la fidélisation.

Source : Siecledigital.fr

Showrooming, webrooming… Mais c’est quoi exactement, et comment s’en servir ?

Notions antinomiques ? Pas vraiment, le webrooming et le showrooming sont avant tout deux phénomènes complémentaires bien installés dans le comportement des consommateurs.

Showrooming et webrooming : derrière ces deux anglicismes, se cache surtout « un phénomène bien installé », tranche Christophe Léon, directeur général de l’agence Pure Agency, spécialisée dans les stratégies cross-canal et le développement de services mobiles pour de grandes marques du retail. Parmi les nouveaux termes du jargon de la distribution, ces concepts sont souvent considérés comme un fléau pour les magasins physiques. Pourtant, d’après Christophe Léon, lorsqu’on sait qu’un Français sur deux se rend sur Internet avant un achat, mieux vaut ne pas faire « la politique de l’autruche, le phénomène existe, il faut le prendre en compte », et au contraire s’adapter à « un nouveau consommateur qui devient consom’acteur », estime le directeur général de Pure Agency. Loin d’être deux opposés, webrooming et showrooming sont au contraire complémentaires. Le point sur ces deux notions.

Le showrooming

1. La définition
Le showrooming, c’est se rendre en magasin pour regarder des produits, les comparer, puis les acheter immédiatement en ligne via son smartphone ou repartir chez soi pour les acheter sur Internet, Les nouvelles fonctionnalités sur les applications mobiles, telles que le scan de codes-barres, facilitent le showrooming.

2. Qui le pratique ?
L’étude de l’Ifop pour Wincor Nixdorf d’avril 2014 a fait le point sur ce phénomène. Si près de la moitié des Français se rendent sur Internet avant un achat, ils sont 38% à pratiquer le showrooming. Majoritairement des personnes âgées de 65 ans et plus (40%), les catégories socio-professionnelles inférieures (35%) et les femmes (34%).

3. Ce qu’ils achètent
On apprend dans l’étude Ifop Wincor Nixdorf que les Français s’adonnent au showrooming principalement pour l’achat de vêtements (58%), d’équipements maison et déco (52%) et d’électroménager (38%).

4. Pourquoi ils le pratiquent
La motivation principale qui incite le consommateur à se tourner vers Internet, c’est le prix pour 53% des personnes, loin devant la file d’attente (30%) et l’indisponibilité du personnel (24%). Le personnel, qui est l’un des atouts du magasin physique, n’est pas à prendre à la légère. Pour être performant, « le vendeur doit avoir accès au même niveau d’information que le client, explique Christophe Léon, on est face à des consom’acteurs, ils posent des questions afin de tester le vendeur, ils vont vérifier que celui-ci connait bien son sujet ». Le prix étant le principal attrait d’Internet, Christophe Léon conseille de s’aligner sur ceux proposés sur le web, « il faut une stratégie de prix homogène pour ne pas pousser le client sur Internet ».

Le webrooming

1. La définition
Le webrooming, c’est aller sur internet pour rechercher des informations sur un produit ou pour comparer les produits (prix, attributs, avis clients…) avant d’aller en magasin pour les acheter (dans un magasin appartenant ou non à la même enseigne).

2. Qui le pratique ?
D’après l’étude Ifop Wincor Nixdorf d’avril 2014, le webrooming est pratiqué par 62% des Français. Surtout des jeunes (28% des moins de 35 ans, et 43% des 18-24ans), mais aussi les catégories socio-professionnelles supérieures (35%), les Franciliens (35%) et les possesseurs de smartphones ou de tablettes (34%).

3. Ce qu’ils achètent
Le high-tech entraîne 43% des Français à pratiquer le webrooming, tandis que 38% d’entre eux l’utilisent avant d’acheter des produits de loisirs et culturels.

4. Pourquoi ils le pratiquent
La livraison est clairement le point noir d’Internet. Elle pousse 72% des personnes vers les boutiques physiques en raison des frais de livraison, et 39% en raison des délais de livraison. L’indisponibilité du produit est aussi une raison pour se rendre en enseigne physique, pour 37% des personnes interrogées.

Le showrooming et le webrooming sont complémentaires

Si showrooming et webrooming impliquent l’utilisation d’Internet au cours du parcours d’achat, les phénomènes ne sont pas opposés mais plutôt complémentaires. Une même personne pourra user de l’un comme de l’autre à sa guise. Tout va surtout dépendre du produit acheté. Christophe Léon de l’agence Pure Agency conseille de les prendre en compte. L’idée va être de fournir le même niveau d’information au consommateur, quel que soit le moment où il souhaite se renseigner. « Il n’y a pas de stratégie ici, explique-t-il, il faut accepter que le client débute son expérience où il le veut et il doit recevoir le même niveau d’informations ». Il faut d’ailleurs noter que lorsqu’un Français ne trouve pas un produit en magasin, il ne se rend pas chez un concurrent, mais va sur le site de l’enseigne. Au contraire, lorsqu’il achète sur le web, le client ira directement chez un concurrent en cas de rupture.

Comment générer du trafic en magasin ?
Les enseignes physiques peuvent tirer leur épingle du jeu, les conditions de livraison jouant contre Internet, le vendeur et le service après-vente étant de vrais plus pour les magasins en dur. Christophe Léon prodigue quelques conseils :

1. Le vendeur doit être bien informé
Au minimum, le vendeur doit avoir accès au même niveau d’information que le client. Souvent, le client consom’acteur va tester le vendeur, vérifier qu’il connait son sujet.

2. Une politique de prix déterminée
Christophe Léon conseille « une stratégie de prix homogène entre Internet et le boutique physique ». L’idée est de ne pas pousser le client vers Internet. Dans les cas où ce n’est pas possible, le magasin doit au moins pouvoir s’aligner sur Internet lors de la négociation.

3. Utiliser le digital
« La boutique ne doit pas ressembler à un blockhaus sans Internet, explique Christophe Léon, le wi-finest un minimum à fournir, il permet de rassurer le client sur le produit, mais aussi au vendeur de se concentrer sur son rôle ». Les stratégies de m-couponing sont intéressantes, quand elles se réveillent à proximité du point de vente, et sont personnalisées, tandis que « l’e-mailing est érodé » pour le directeur général de Pure Agency. Les applis des magasins doivent aussi s’adapter, et se mettre en contexte magasin pour être efficaces.
Loin d’être périmé, le magasin physique doit s’adapter à ces nouveaux concepts, et en tirer le meilleur pour générer du trafic in-store.

Source : LSA

2019-04-23T09:57:14+02:0023 avril 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Courrier papier et digital : comment les associer ?

Le média courrier s’utilise rarement comme seul outil d’une relation client : pour être efficace, il doit s’articuler avec le canal numérique, de façon ciblée.

Courrier papier ou communication numérique, pourquoi choisir ? Dans le marketing et la relation client, ces deux canaux ont leurs avantages, et peuvent être complémentaires. Si le numérique domine, le papier, auquel les Français restent attachés, peut être un bon allié pour se démarquer, renforcer la relation, capter l’attention – un enjeu de plus en plus fort pour les marques. Voici quelques pistes pour associer papier et numérique dans une même stratégie.

Cibler les clients en ligne, puis leur adresser un courrier

C’est l’idée du retargeting ou « reciblage » publicitaire, qui fait que nous voyons s’afficher des bannières promotionnelles sur Internet (pour une chambre d’hôtel, un vêtement…) en fonction des pages e-commerce que nous avons consultées. Sauf qu’ici, les bannières sont remplacées par… un vrai courrier reçu dans la boîte à lettres. Une méthode qui, pour le client, peut-être perçue comme moins invasive et plus « qualitative ». Evidemment, l’annonceur n’enverra pas de courrier à tous les internautes qui ont consulté son site : il concentrera ses envois sur des clients sélectionnés en fonction de critères définis à l’avance, par exemple leur attitude de navigation, l’intérêt qu’ils ont manifesté pour certains produits, leur historique en tant que client… Il pourra aussi choisir de concevoir des courriers particulièrement marquants, comme par exemple l’office de tourisme de la Réunion, qui a envoyé en 2018 à 2000 visiteurs choisis de son site un colis aux couleurs de l’île, contenant des offres promotionnelles et un vrai ananas ! Le même ciblage peut s’effectuer grâce à la data récoltée par d’autres biais, comme lors des passages en caisse (pour, par exemple, envoyer à un client des coupons de réduction en fonction des produits qu’il a l’habitude d’acheter). Le but reste le même : concentrer ses envois de courrier sur les clients a priori les plus réceptifs. Ce genre d’opération de mailing (envoi de courrier) ciblé peut aussi s’accompagner, par la suite, de relances par e-mail, par téléphone, etc.

Utiliser le courrier pour attirer les clients sur un site

Utiliser le papier pour attirer des clients sur son site web ? L’idée peut sembler paradoxale… mais pas tant que ça, si l’on considère les catalogues papier édités par des enseignes comme La Redoute, l’e-commerçant du meuble Made.com ou même Amazon, dont les ventes se font pourtant essentiellement, voire exclusivement en ligne ! L’effet drive-to-web (générant des visites en ligne) du courrier papier a été en mis en évidence par la dernière étude BALmétrie de Médiapost : par exemple, 23,8% des lecteurs d’un courrier adressé par une marque de vente à distance se sont rendus ou ont eu l’intention de se rendre sur son site Internet. Cet effet peut se faire naturellement : la lecture du courrier papier suscite la curiosité et donne envie au client d’aller chercher lui-même un complément d’information en ligne, sur le site de la marque ou un moteur de recherche. Il peut aussi passer par des outils incitatifs, comme un coupon à utiliser en ligne, une webkey (clé USB qui lance la connexion à un contenu en ligne) ou encore un courrier « connecté » qui renvoie vers un site ou un contenu via le smartphone (grâce à la reconnaissance d’image, à une puce NFC…).

Réserver le papier aux grandes occasions… ou aux bons clients

Recevoir un courrier papier n’est pas anodin : cela peut accentuer le sentiment de considération, l’attention portée au message… En contraste avec le flot quotidien des emails et des notifications. « Le papier soutient tout ce qui est important, solennel, etc. On n’imagine pas un jour remettre un prix Nobel par email ! » remarque Anthony Mahé, du cabinet Eranos, qui a réalisé une étude sur le sujet. Alors, pourquoi ne pas réserver ce média aux occasions spéciales, aux communications importantes, destinées à entretenir un lien privilégié avec les clients ? Invitations à des événements, magazines papier qui incarnent l’expertise de l’entreprise… « On peut segmenter selon le type de communication, mais aussi selon la nature du client : par exemple, on enverra un carton d’invitation physique aux clients VIP qui ont des paniers moyens plus élevés, et un email aux autres », ajoute Eric Trousset, directeur du développement de la BU Media chez La Poste. L’idée générale est ici de recourir au courrier papier de façon sélective, pour souligner un côté rare et exceptionnel, par rapport à une communication digitale plus banalisée.

Source : lexpress.fr

2019-04-22T13:10:41+02:0022 avril 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Quand la digitalisation des ressources humaines gagne du terrain

Le premier acte est enclenché avec la mise en place d’outils pour automatiser les tâches les plus fastidieuses. Prochaine étape, utiliser ces solutions numériques pour apporter davantage de valeur ajoutée.

Cest une affaire de sensibilité. Les plus impatients trouveront que cela ne va pas assez vite, quand les plus prudents jugeront la vitesse trop importante. Toujours est-il que l’édition 2018 du baromètre « digital et RH », réalisée pour Sopra HR Software et L’Usine Digitale, montre une progression sensible des entreprises qui considèrent qu’elles ont un bon, voire un très bon, niveau de maturité digitale de leur service des ressources humaines. Elles sont 21 % dans ce cas. La part de celles mettant une note de 4 (sur 5) atteint 20 %, en progression de 7 points. L’étude par taille d’entreprise révèle quelques surprises. Ainsi, les TPE et les PME sont celles où l’on trouve le plus de professionnels estimant la maturité digitale bonne ou très bonne (27 %, contre 18 % d’ETI et 23 % de grands groupes). C’est dans les grands groupes que la part de personnes jugeant le niveau de maturité digitale ­mauvais est la plus élevée : près d’une sur deux se désole des résultats obtenus. Quoi qu’il en soit, on ne pourra pas (trop) blâmer la direction des systèmes d’information (DSI) : 34 % des répondants de l’étude estiment que la synergie entre DRH et DSI s’est ­améliorée au cours des douze derniers mois. Pour 41 % d’entre eux, elle est restée stable et 10 % disent qu’elle s’est détériorée.

Automatisation des tâches administratives

Plus d’une entreprise sur deux (53 %) considère que l’essor des solutions digitales a permis de faciliter la collecte d’informations et d’optimiser les processus RH. Elles ne sont en revanche que 16 % à déclarer que cela a amélioré la relation avec les collaborateurs. Ces résultats n’ont rien d’étonnant quand on observe les composantes du métier de RH assistées par des outils digitaux. Pour 67 % des répondants, le tiercé gagnant est constitué par « la gestion de la paie et des déclaratifs », « la gestion administrative des RH » et « la gestion des absences et la planification de la main-d’œuvre ». Juste derrière, on trouve la formation (55 %) et le processus d’évaluation (50 %). Les tâches concernées sont plutôt chronophages et répétitives. Cela explique sûrement en grande partie pourquoi 70 % des entreprises estiment que le digital a eu un effet réducteur sur les effectifs RH, quand seulement 14 % parlent de hausse. Pourtant 62 % (en baisse de 8 points par rapport à l’an passé) estiment que la performance de la fonction RH est améliorée grâce aux outils numériques. Plus de la moitié des répondants y voient une source d’innovation et de déploiement de nouvelles pratiques et un moyen de gagner en fiabilité. Le digital est perçu par 47 % des personnes interrogées comme une occasion de se focaliser sur des missions à forte valeur ajoutée. Automatisation partielle ou totale des tâches administratives pour améliorer la performance du service d’un côté, déploiement des moyens pour des missions à valeur ajoutée de l’autre, tel pourrait être le nouveau paradigme des services RH.

Des résistances encore importantes

Reste que des freins existent pour déployer ces solutions. À commencer par la résistance culturelle citée par une entreprise sur deux, en hausse de 17 points. Elle atteint 60 % dans les TPE et les PME. Dans les ETI, le frein numéro un est le manque de moyens financiers, cité par 50 % des personnes, alors que dans les très grandes entreprises, le manque de ressources et de compétences en interne arrive en tête, à 66 %. Toutes tailles d’entreprise confondues, c’est la troisième cause identifiée (44 %), derrière le manque de ressources et de compétences internes (45 %). Autre enseignement de ce baromètre : le déploiement de solutions de « digital RH » n’est pas sans risque. En tête sont citées la protection des données (65 %) et les questions de cybersécurité (46 %). Les entreprises se disent conscientes du risque de clivage entre les générations (46 % pour l’ensemble des répondants), de la ­déshumanisation des process (44 %) et de l’augmentation du stress lié à l’hyperconnexion.

Source : l’argus de l’assurance

2019-04-18T09:45:15+02:0019 avril 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire
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