Digitalisation des entreprises : quels enjeux pour les PME ?

Réorganisation interne, amélioration de la collaboration, sécurité des données… Autant d’éléments que doivent prendre en compte les petites et moyennes entreprises lors de leur transformation digitale.

La transformation digitale ne concerne pas seulement les grandes sociétés. Pour rester compétitives, les petites et moyennes entreprises (PME) doivent également intégrer des solutions informatiques qui leur permettront d’accélérer leur croissance. Toutefois, cela implique de multiples changements, autant au niveau de l’organisation que du modèle économique.

Pour ces sociétés, les outils numériques sont la promesse de sources de revenus supplémentaires, de réduction de coûts et de modes de fonctionnement plus efficaces. Pour cette raison, la transformation digitale représente une véritable opportunité de développement, permettant de répondre aux différents enjeux auxquels les PME doivent faire face.

Améliorer sa gestion grâce à des outils digitaux

Les nouveaux outils digitaux sont de véritables avantages pour les PME, qui cherchent généralement à automatiser certaines tâches lors de leur phase de croissance. Certaines d’entre elles se tournent vers des solutions comme celle d’Apogea, intégrateur de logiciels de gestion et prestataire informatique, afin de gérer plus aisément leurs projets, leurs ressources humaines ou encore leur comptabilité. Ce type d’outils vise à les aider à organiser leur structure et leur fonctionnement.

Pour les PME, l’objectif est de trouver les solutions adaptées qui leur feront gagner du temps et qui leur permettront de répondre aisément à leurs besoins, tout en étant plus simples et pratiques. Un outil de gestion de projet, va permettre de planifier plus facilement les tâches et de créer un échéancier en quelques clics pour que chaque collaborateur puisse y accéder. Dans le cas où une entreprise souhaite améliorer sa gestion financière, le but est de trouver un outil qui permet d’éditer rapidement des factures, d’exporter et d’importer des données… En prenant le virage du digital, une entreprise s’assure de gagner du temps et d’optimiser ses processus opérationnels.

Accroître sa productivité et sa communication interne

Selon le baromètre 2021 de France Num, 33 % des TPE et des PME utilisent désormais des outils de collaboration professionnelle, soit 12 % de plus qu’en 2020. Ils sont aujourd’hui essentiels pour assurer une bonne communication interne et optimiser l’organisation au sein d’une équipe.

Les dernières solutions digitales, comme les réseaux sociaux d’entreprise, permettent de centraliser la communication pour s’y retrouver plus aisément dans un projet, mieux diffuser les informations et assurer la productivité de tous. Elles sont également indispensables pour que chaque collaborateur se sente impliqué dans l’activité de la société, et ainsi créer une culture d’entreprise solide.

Le CRM a aussi une place centrale sur le plan commercial et marketing. Il permet d’avoir toutes les informations liées au parcours client et au prospect au même endroit. Elles sont accessibles par toutes les équipes, qui peuvent collaborer facilement sur un même dossier.

Ces outils apparaissent comme des leviers puissants qui vont contribuer à améliorer l’organisation interne et la cohésion entre les différents services. Cela aura un impact positif sur les résultats d’une PME.

Optimiser l’expérience client pour répondre aux nouveaux usages

Avec l’avènement du digital, les nouveaux usages de consommation reposent désormais sur l’instantanéité et l’accessibilité. Pour les petites entreprises, l’enjeu est alors d’offrir une expérience client qui s’aligne sur ces nouveaux besoins et ces nouvelles pratiques. Pour faire face à la concurrence, les PME doivent fournir une expérience accessible et complète sur tous les supports de communication et de distribution : réseaux sociaux, e-mail, plateforme e-commerce, magasin physique…

Pour réaliser les décisions stratégiques adaptées, les PME doivent s’appuyer sur des données et des métriques pertinentes. Cela permet de mieux comprendre le marché sur lequel elles se positionnent pour améliorer leurs produits et leurs offres. Ces dernières nécessitent d’être personnalisées pour répondre correctement aux attentes de chaque consommateur.

Sécuriser ses données

La sécurité des données informatiques et des réseaux est au cœur de toute transformation digitale. Pour cela, certaines PME optent plutôt pour le stockage cloud. Accessible à distance, il permet de protéger le stockage et les serveurs de données, les systèmes d’exploitation, les applications…

D’après le Syntec Numérique, le taux de croissance des offres cloud par les éditeurs de logiciels d’entreprise était de 15 % en 2021, tandis qu’il était de 5,6 % en 2020. Qu’une société opte pour cette solution ou pour une autre, il convient de s’assurer qu’elle répond à l’objectif principal : garantir la sécurité des données stockées.

Pour répondre à chacun des enjeux de la digitalisation, les PME doivent définir clairement leurs buts pour choisir les outils adaptés qui leur permettront de poursuivre leur croissance. Il est toujours possible de se faire accompagner par des professionnels pour effectuer les bons choix.

Source : siecledigital

2022-06-18T17:03:00+02:0018 juin 2022|Catégories : Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Le metaverse va-t-il succéder à internet ?

Selon Nick Clegg, l’ex vice-premier ministre britannique et actuel cadre supérieur chez Meta alias Facebook, le metaverse est indéniablement la suite logique d’internet. Et bien évidemment, les entreprises technologiques devront tout mettre en œuvre pour permettre garantir sa crédibilité auprès du grand public avant son adoption massive.

Alors que toutes les industries font face à une transformation numérique sans précédent, le metaverse prend progressivement une place de choix dans de nombreux secteurs. Selon Nick, si le metaverse comporte encore d’innombrables risques et défis, cette technologie, si elle est mise en place dans les bonnes conditions, peut être une composante clé pour l’inclusion. Et in fine, aider à rapprocher les personnes. Cela en comblant de manière efficace les fossés existantes dans les espaces physiques et numériques actuels.

Le metaverse : l’avenir de la connectivité en ligne

Si l’adoption du metaverse par tout un chacun (entreprise comme particulier) ne se fera pas avant les 10 ou 15 ans, le métavers commence petit à petit son avancée à l’échelle mondiale.

Pour rappel, le metaverse se présente comme un espace virtuel en 3D dans lequel les utilisateurs peuvent vivre une expérience professionnelle et sociale hautement immersive en 3D à travers leur avatar virtuel. Ceci, notamment grâce aux casques de réalité virtuelle, les lunettes intelligentes ou simplement leur smartphones.

Cette idée qui à ses débuts semblait pour beaucoup utopistes prend chaque jour toujours plus d’ampleur. Surtout depuis le changement du nom de la société Facebook en Meta. Et l’affirmation de son fondateur Mark Zuckerberg qui voit le metaverse comme la prochaine génération d’internet.

Une chose dont on peut être certain lorsque l’on regarde comment l’utilisation du web a évolué au fil des années. On se rappelle encore du passage de la connexion par ordinateur au mobile. Sans oublier le passage des contenus textes aux images. Puis, à la vidéo qui est devenue la solution la plus efficace et pertinente pour partager des contenus.

Dans cette progression, le metaverse ne peut donc qu’être l’évolution logique du web.

Metaverse : une possibilité quasi infini des cas d’utilisations de l’internet

Dans son étude, Nick Clegg donne des exemples des cas d’usages potentiels du metaverse.

Selon lui, ce monde numérique calqué du monde réel pourrait notamment être utilisé pour permettre aux élèves des écoles de visiter des lieux historiques. Et y vivre une expérience similaire à celle qu’ils auraient pu vivre à l’époque. En outre, le metaverse pourrait permettre aux étudiants en médecine de réaliser des opérations chirurgicales. Et cela de manière virtuelle en éliminant tous les risques de blesser des patients réels.

Il est à noter que Méta vient tout récemment de lancer son application Horizons Workroom qui donne un premier esquisse de ce que pourrait être une réunion dans le metaverse. En l’occurrence, cette application offre aux utilisateurs l’impression quasi réel d’être avec une autre personne ou dans un autre endroit. Et cela alors même qu’ils sont seuls chez eux ou dans leur bureau.

En définitive, le metaverse permet le déblocage de nouvelles opportunités. Mais aussi l’émergence d’une infinité de nouvelles idées qui auront un grand impact positif. Et cela aussi bien sur le plan social qu’économique.

Pas que des avantages

Si les caractéristiques uniques du metaverse permettent de vivre des expériences inédites et enrichissantes, Nick Clegg reconnaît également les dangers potentiels de ce nouveau monde virtuel. Surtout pour les communautés marginalisées en ligne. Il a notamment évoqué l’impact émotionnel que pourrait avoir une expérience hautement immersive en cas d’interaction offensive ou agressive.

Dans tous les cas, les entreprises qui souhaitent s’appuyer sur le metaverse devront trouver les meilleures solutions pour maximiser son potentiel positif et réduire ses inconvénients. Cela en apprenant à tirer des leçons de l’Internet actuel. Et en trouvant la meilleure façon de réglementer le metaverse avant son développement effectif.

Source : Objetconnecté

2022-05-27T14:44:27+02:0027 mai 2022|Catégories : Digital, Metaverse|Mots-clés : , |0 commentaire

Quels sont les indicateurs de performance qu’il faut retenir en marketing digital ?

Beaucoup d’entreprises se basent sur les mauvais indicateurs pour mesurer les performances de leur campagne de marketing digital. Dans cet article, je vous donne les meilleurs.

Mesurer l’impact d’une campagne de marketing digital repose sur l’analyse des métriques qui comptent vraiment.

Dans le monde du marketing digital, les agences sont très douées pour manipuler les données et convaincre les clients qu’une campagne est réussie. Les jolis graphiques et diagrammes de Google peuvent sembler intéressants, mais la campagne de marketing digital contribue-t-elle réellement à la croissance de l’entreprise ? Souvent, une entreprise se laisse séduire par l’augmentation du nombre d’impressions sur le site, de  » J’aime  » sur Facebook ou même du classement des mots clés dans les moteurs de recherche. Mais ces chiffres créent-ils des ventes ou génèrent-ils de nouveaux prospects ?

Quels sont les indicateurs de performance les plus pertinents pour une campagne de marketing digital ?

  • Nombre de prospects
  • Trafic sur le site
  • Nombre de ventes
  • Revenus de l’entreprise
  • Rétention des clients

Augmentation du nombre de prospects

Plus vous en savez sur vos clients, mieux vous pouvez créer le message et le contenu qui leur conviennent. La connaissance de votre public permet de cibler le message marketing afin que le produit ou le service soit plus pertinent pour votre client idéal. Le contenu que vous créez doit correspondre à ce qu’ils recherchent et doit être formaté en conséquence.

La création et la diffusion de messages marketing par le biais de plusieurs canaux de marketing en ligne doivent permettre de créer des leads. Lee nombre de prospect peut et doit être mesuré. La règle numéro un d’une campagne de marketing digital consiste à créer un système permettant de suivre chaque appel téléphonique, chaque envoi de formulaire et chaque interaction avec l’utilisateur. Ce n’est qu’en suivant chaque piste qu’une campagne peut être évaluée. Si vous ne pouvez pas la mesurer, vous ne pouvez pas l’améliorer.

Les prospects sont le sous-produit d’un entonnoir de vente bien conçu. Chaque piste générée peut être mesurée, ce qui signifie que le succès de chaque étape de l’entonnoir peut être mesuré.

Plus de prospects signifie plus de ventes. Plus de ventes signifie plus de revenus.

En fait, une campagne de marketing digital peut générer une tonne de trafic, mais s’il n’est pas converti et transformé en prospect, alors la campagne ne fonctionne pas.

Augmentation du trafic sur le site

Tous les trafics sur le site ne sont pas égaux et le trafic qui se convertit en nouveaux clients est le seul trafic qui compte vraiment. Le trafic est nécessaire pour augmenter le nombre de prospects et réaliser des ventes, mais le trafic seul n’est pas un chiffre dont une entreprise doit s’enticher. Le trafic peut être trompeur et des chiffres élevés de trafic sur un site peuvent donner l’impression qu’une campagne est réussie même s’il n’y a pas d’augmentation des revenus.

C’est pourquoi il est important de savoir comment mesurer et gérer correctement le trafic de votre site. 80 % du trafic des sites Web dans le monde provient des moteurs de recherche. Ce trafic provient des campagnes de référencement organique, des stratégies de marketing local et de la publicité PPC. Les taux de conversion sont 50% plus élevés avec le trafic filtrant par Google pour 90% des entreprises américaines.

Il existe trois types de trafic qu’il est important de mesurer. Le trafic organique, le trafic de référence et le trafic payant. Ces trois types de trafic sont importants à comprendre et à gérer.

Le trafic organique, selon le marché, est souvent le trafic qui convertit le plus, car le classement organique, ou naturel, dans les moteurs de recherche est un signal de confiance pour les consommateurs. Seul un petit nombre de sites obtiendront le meilleur classement et ceux-ci passent par les algorithmes de Google pour être bien classés. Les trois premiers sites classés dans la page de résultats d’un moteur de recherche génèrent 68 % du trafic de recherche. Il faut donc faire appel à une agence de référencement experte pour obtenir un meilleur classement et les meilleurs résultats.

Le trafic de référence est constitué de visiteurs qui arrivent sur une page web en cliquant sur un lien depuis un autre site web. Par exemple, un utilisateur peut être en train de lire un article et cliquer sur une ressource dans cet article pour visiter un autre site. Le trafic de référence peut également provenir de communiqués de presse, de canaux de médias sociaux et de profils d’entreprises locales.

Le trafic payant est le trafic d’un site web qui est fourni par le biais de la publicité Google Ads ou du placement d’annonces sur d’autres sites web. Le modèle implique de payer pour chaque clic et d’enchérir contre la concurrence pour obtenir un meilleur placement publicitaire. Les deux ou trois premières listes de la page de résultats de Google sont généralement des annonces payantes.

Un freelance en marketing digital peut vous aider à mettre en place une campagne optimisée avec un suivi des indicateurs de performances qui comptent vraiment.

Augmentation des ventes

Une augmentation des ventes est l’indicateur de performance le plus importante de toute campagne de marketing digital. L’objectif de toute entreprise est d’augmenter ses revenus. L’augmentation des ventes grâce au référencement organique peut être mesurée en examinant l’augmentation du nombre de produits vendus ou du nombre de nouveaux clients acquis. Il suffit de mesurer les chiffres actuels et de suivre les augmentations au fur et à mesure que la campagne de marketing progresse.

L’autre façon dont une campagne de marketing peut augmenter les ventes est d’augmenter la valeur du produit ou du service. La notoriété de la marque, les témoignages de produits, un taux de recherche élevé et une présence solide et active sur les médias sociaux peuvent créer de la valeur pour les produits. En partageant avec les clients potentiels la solution réelle qu’apporte un produit ou un service, on augmente la valeur et la pertinence du produit.

Mesurer une augmentation des ventes en valeur absolue peut être faussé par quelques valeurs aberrantes. Une meilleure façon de considérer l’augmentation des ventes est de la mesurer en pourcentage. Cela permet aux propriétaires d’entreprises de comparer et d’opposer quelques campagnes pour déterminer celles qui ont été les plus réussies.
Augmentation des revenus

Mesurer l’augmentation des revenus semble être une mesure simple à suivre. Mais c’est la façon dont cette augmentation est décomposée qui permettra à une entreprise de prendre des décisions de campagne qui poursuivront la croissance de l’entreprise. Il existe plusieurs façons pour une entreprise d’augmenter ses revenus.

  • Plus de clients pour un produit ou un service.
  • La fréquence des achats par client augmente.
  • Le panier moyen augmente.

Augmenter le nombre de clients achetant un produit est l’objectif le plus courant d’une campagne de marketing digital. Il s’agit de mettre un produit ou un service à la portée d’un plus grand nombre de personnes et de convertir ces personnes en clients.

Augmenter la fréquence d’achat d’un client est également un excellent moyen d’accroître les revenus. Cela implique souvent de connaître la durée de vie d’un produit et d’avertir les consommateurs lorsque le produit qu’ils ont acheté arrive à expiration. Il peut également s’agir d’informer les clients actuels des mises à jour de produits, des nouvelles offres commerciales ou de proposer des ventes et des remises pour les inciter à acheter davantage.

Il est possible d’augmenter le panier moyen en faisant de la vente incitative et en proposant d’autres produits complémentaires pendant le processus de paiement. Amazon le fait très bien en montrant aux utilisateurs des produits similaires que d’autres clients ont achetés ensemble et en les livrant dans un paquet. Un ensemble de produits permet non seulement d’offrir une solution plus facile au client, mais aussi d’augmenter le montant de l’achat.

Augmenter la fidélisation des clients

La meilleure façon de fidéliser les clients est de faire en sorte qu’une entreprise soit plus qu’un simple lieu d’achat. Soyez la ressource où les consommateurs peuvent trouver des informations et obtenir des réponses. Offrez une proposition de valeur qui aide les clients à comprendre comment le produit ou le service peut leur faciliter la vie, les rendre plus heureux ou plus efficaces.

Le service à la clientèle est l’un des principaux facteurs qui font que les clients deviennent des acheteurs réguliers d’une entreprise. Répondez rapidement aux courriels et aux appels téléphoniques en proposant des solutions aux clients actuels.

Nous avons tous entendu le dicton « loin des yeux, loin du cœur ». Les entreprises doivent rester en contact avec leurs clients actuels en leur proposant des mises à jour et des offres de produits et de services. Il est beaucoup plus facile de vendre un produit à un client existant que d’acquérir un nouveau client. Traitez les clients fidèles avec des offres et des ventes pour les inciter à continuer à acheter chez vous.

Conclusion

En conclusion, les 5 indicateurs de performances les plus importants pour mesurer l’impact d’une campagne de marketing digital sont :

  • Le nombre de prospect
  • Le trafic du site web
  • Le nombre de ventes
  • Les revenus de l’entreprise
  • La fidélisation des clients

Source : JDN

2022-05-18T18:45:59+02:0018 mai 2022|Catégories : Digital, Marketing|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Devant la multiplication des attaques informatiques, il est urgent que les TPE et PME prennent conscience du risque

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

L’année 2021 aura été l’année de tous les records en matière de cyberattaques. Avec 37% d’attaques en hausse sur l’an passé et un conflit international en cours, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) est en état d’alerte maximale et appelle toutes les entreprises à mettre en place les 5 mesures cyber préventives prioritaires.

Même si aucune aggravation n’a été détectée depuis le début du conflit russo-ukrainien, le risque d’attaques systémiques est toujours d’actualité. Depuis 2020 et la crise du COVID, les techniques d’intrusion ne cessent de se complexifier, et les TPE et PME sont devenues les victimes n°1 des hackers. Une cible certes moins lucrative que les grands groupes, mais plus facile à atteindre, car, le plus souvent, moins bien protégée.

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

Les TPE et PME en première ligne face à un écosystème criminel en pleine mutation

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une entreprise va se faire attaquer, mais quand ? Les chiffres sont sans appel. Avec une augmentation de +255% de ransomware (rançongiciel) en 2020, la France est aujourd’hui le 3è pays le plus touché par ce fléau et les principales victimes sont… des TPE et PME. Ce virus qui prend en otage les données d’une entreprise et qui exige une rançon en échange de leur restitution est principalement rendu possible grâce à la technique du phishing (hameçonnage). Il s’agit de la technique d’attaque la plus répandue. Elle a pour spécificité de ne pas exploiter de vulnérabilité technique du système informatique, mais les faiblesses de l’être humain pour aboutir à ses fins : il suffit d’un collaborateur qui transmet ses données d’authentification ou télécharge une pièce jointe vérolée via un mail frauduleux pour que l’activité de l’entreprise soit mise à mal.

D’autres types d’attaques font rage aux côtés des ransomware : piratage de site internet, détournements de fonds, vols de données, fuites de données, usurpation d’identité… Les cybercriminels vont également utiliser des failles techniques pour s’introduire dans le système informatique d’une entreprise : un système qui n’a pas été mis à jour ou un serveur mal configuré peuvent facilement faire basculer l’activité de l’entreprise. À cela viennent s’ajouter les vulnérabilités appelées “zero-day”, ces failles techniques jusqu’alors inconnues exploitées par les hackers pour s’introduire dans le système sont en forte augmentation, d’après l’ANSSI.

Aussi, les petites et moyennes entreprises doivent aujourd’hui lutter contre deux types de vulnérabilités pour se prémunir des cyberattaques et protéger leurs données. Les vulnérabilités humaines et les vulnérabilités techniques. Le combat doit se mener sur ces deux fronts. Or, les TPE et PME peinent à se protéger et à mettre en place une bonne hygiène cyber par manque de temps, manque de ressources et de moyens financiers.

Des pertes financières qui peuvent être fatales pour les TPE-PME

Prendre le risque de ne pas se protéger, c’est prendre le risque de perdre 27% de son chiffre d’affaires et de ne jamais se relever après avoir subit une cyberattaque, souligne le dernier baromètre d’Anozr Way. Des faits qu’il est temps de prendre très au sérieux dans le contexte propice aux cyberattaques que nous vivons depuis le début de la crise sanitaire.

D’après le baromètre CESIN 2022, le secteur de la vente en ligne et le secteur financier sont actuellement les plus touchés par les intrusions qui portent atteinte à leurs données avec respectivement 52% et 43% d’attaques réussies. Des chiffres alarmants à mettre en perspective avec les pertes financières engendrées et le danger que cela représente pour la pérennité de nos économies.

Pour éviter que la situation ne continue de s’aggraver, il devient urgent que chaque entreprise consacre le temps et alloue les ressources humaines et financières nécessaires à sa protection.

En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas

Prendre conscience du risque passe bien évidemment par la mise en place des bonnes pratiques de cybersécurité. L’ANSSI œuvre énormément à ce sujet en encourageant les entreprises à protéger leurs systèmes informatiques (renforcer l’authentification, accroître la supervision des données) et à mettre en place le minimum pour être prêt en cas de cyberattaque (mise en place de sauvegardes hors ligne et d’un plan de continuité d’activité).

Cependant, cela ne suffit pas pour être efficacement protégé. Une meilleure hygiène cyber permet de réduire le risque, mais n’empêchera pas une attaque par phishing de réussir. Une campagne de sensibilisation aux techniques de phishing permet également de réduire le risque, mais pas d’éradiquer celui-ci. En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas.

L’assurance cyber : un indispensable trop souvent négligé

L’assurance cyber est à considérer comme une brique évidente et complémentaire aux bonnes pratiques cyber pour protéger l’activité des petites et moyennes entreprises. Il s’agit aujourd’hui du seul moyen d’être accompagné dans la remise en état du système informatique, remboursé des pertes d’exploitation subies et d’être couvert en cas de dommages causés à des tiers comme une fuite de données confidentielles.

Même si les assureurs cyber traditionnels restent frileux quant à la couverture d’un risque qu’ils ne maîtrisent pas, il existe aujourd’hui de nouveaux acteurs sur le marché qui proposent une assurance cyber accessible et adaptée au plus grand nombre de TPE et PME. Une assurance qui devrait être encouragée par les pouvoirs publics et proposée par tous les courtiers en assurance pour prévenir la propagation des virus au sein de l’écosystème économique français.

Une prise de conscience du risque cyber est indispensable… tant qu’il est encore temps.

Source : JDN

2022-05-04T13:54:14+02:004 mai 2022|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Le RGPD, un enjeu de confiance et de réputation pour les TPE-PME

La protection des données personnelles est un enjeu majeur pour tous les organismes publics et privés ainsi que toute la population de l’Union Européenne.

L’ensemble des organisations, y compris les TPE/PME, sont tenues d’appliquer scrupuleusement le RGPD – Règlement Général sur la Protection des Données – au risque de s’exposer à des contrôles et de devoir s’acquitter de lourdes amendes.

Pour autant, ces réglementations constituent de réelles opportunités pour les entreprises, tel que le développement de leurs activités numériques au sein de l’UE en se fondant sur la confiance des utilisateurs.

En quoi consiste le RGPD ?

Il vise à garantir aux citoyens une plus grande confidentialité de leurs données personnelles, tout en offrant un cadre juridique unique aux professionnels. Le traitement de ces informations constitue une immense responsabilité et il se doit d’être encadré. Des principes précis sont définis sur la collecte, la consultation, l’utilisation, la minimisation, la modification, la suppression de ces données…

Concrètement, que doivent respecter les entreprises ?

L’application du RGPD ne pourra être conforme sans une adaptation des entreprises. Il leur est demandé une totale transparence sur l’usage des données. Cela signifie que l’information des personnes concernées doit être prévue de manière systématique ainsi que, le cas échéant, leur consentement lorsqu’il est nécessaire. Les entreprises sont aussi tenues de savoir précisément où sont stockées les données personnelles, en privilégiant le territoire de Union Européenne. En cas de violation de ces informations, elles ont un délai de 72 heures pour informer la CNIL ainsi que les personnes concernées dans le cas où cette violation constitue un risque élevé pour la vie privée des personnes concernées. Le dernier point essentiel porte sur la maîtrise totale des données transmises ou revendues à des organisations tierces.

Comment préserver la confidentialité des données ?

Une vigilance absolue doit être exercée sur la sécurité des systèmes d’information. Sans cela, l’entreprise court le risque que les données personnelles soient récupérées par un tiers malveillant et utilisées contre les personnes concernées. Il est essentiel de prendre conscience du risque de cyberattaques et du devoir de protection qu’il en découle. Un audit informatique est donc fortement recommandé.

Dirigeants de TPE/PME, par quoi commencer ?

Il est important de tenir un registre de traitement et d’instaurer une Charte de Protection des Données Personnelles destinée à ses collaborateurs sur la sécurisation de leurs données personnelles. Il s’agit avant tout de recenser les activités de son entreprise : gestion de la paye, recrutement, gestion des accès, formation, activités sociales… Cette Charte a pour objet de les informer sur les moyens internes mis en œuvre pour collecter et protéger leurs informations. Il s’agit d’un excellent moyen de vulgariser et synthétiser le RGPD pour mieux le comprendre et l’appliquer au plus juste avec tous les interlocuteurs au sein de l’entreprise.

En quoi le RGPD peut-il être un avantage pour l’entreprise ?

Protéger les données personnelles des collaborateurs est une première étape dans la conformité des entreprises. Cette démarche doit être étendue aux autres interlocuteurs (clients, prospects, fournisseurs, sous-traitants…) pour renforcer la confiance et valoriser l’image, sérieuse et responsable, de son entreprise. Elle permet aussi d’améliorer son efficacité commerciale, en ayant une gestion rigoureuse et actualisée de ses fichiers. Enfin, respecter le RGPD permet de rassurer ses clients et donneurs d’ordres et ainsi développer son activité commerciale sur des bases solides.
À travers ces éléments, les TPE et PME pourront aborder le sujet du RGPD en toute sérénité.

Source : Entreprendre

2022-04-28T15:09:23+02:0029 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

La RSE et le numérique vont de pair

Coupler les stratégies RSE et l’automatisation des process se révèle indispensable pour le suivi et la mesure des résultats. Dans le même temps, le recours aux outils numériques doit s’accompagner d’une analyse d’impact.

Ethique, lien social, inclusion, parties prenantes, territoires, énergies, biodiversité… Englobant des thématiques aussi vastes et diversifiées que tout ce qui touche à l’humain et à la planète, la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de l’entreprise ne peut plus être décorrélée de la technologie, il faut la démystifier et passer à l’action.

« Tous les sujets RSE sont complexes. Et chaque action n’est véritablement efficace que si elle fait l’objet d’indicateurs de suivi. Aussi, sans outil numérique, et sans solution permettant de capter, stocker et analyser la donnée, il paraît compliqué de relever le défi », résume Véronique Torner, cofondatrice et directrice générale d’Alter Way (groupe Smile, leader européen des services numériques en open source), et administratrice de Numeum, fruit de la fusion de Syntec Numérique et Tech In France.

Automatisation des process

En effet, l’automatisation des process s’invite dans tous les champs de la RSE, depuis les systèmes de mesure d’efficacité énergétique, jusqu’aux politiques ressources humaines visant l’égalité femme/homme. D’autant que les organisations sont le plus souvent soumises à des obligations légales les enjoignant d’apporter la preuve de leur démarche d’amélioration continue.

« Face aux contraintes réglementaires et à la nécessité de mesurer son empreinte sociale, sociétale et environnementale, les entreprises n’ont d’autre choix que de se doter de technologies permettant d’outiller les équipes et de modéliser les plans d’action, puis de mesurer les résultats », détaille Véronique Torner, soulignant l’impérieuse nécessité de « faire converger transition environnementale et transition numérique ».

Faire converger transition environnementale et numérique

« Les entreprises ont pris conscience qu’elles ne pouvaient pas réussir leur transition RSE sans transition numérique. Mais elles doivent aussi intégrer la RSE dans leur transformation numérique, en optant pour la sobriété et l’écoconception », dit-elle, rappelant que « l’opulence numérique du passé ne doit plus être d’actualité ». A l’heure d’une tension de plus en plus forte sur les ressources naturelles et les matières premières, et alors que les infrastructures pèsent lourd sur la balance des gaz à effet de serre, toutes les pistes doivent être explorées, depuis le recyclage du matériel informatique, jusqu’aux changements de comportements des usagers.

Les entreprises ont pris conscience qu’elles ne pouvaient pas réussir leur transition RSE sans transition numérique.

Véronique TornerCofondatrice et directrice générale d’Alter Waynone

« Il s’agit d’investir dans une innovation durable. La notion de numérique responsable doit infuser dans toutes les strates de la société, depuis l’école jusqu’à l’entreprise, en passant par les politiques des pouvoirs publics », dit-elle. Et la dirigeante de rappeler les trois piliers, sociaux, sociétaux et environnementaux, du numérique responsable. « Sur le volet social, cela signifie notamment que le numérique doit être inclusif, en étant accessible à toutes et tous. Et que s’il ‘disrupte’ le marché du travail, des politiques de formation et de reconversion doivent être mises en place », explique Véronique Torner, ajoutant que « le numérique doit, en outre, être accessible, de la même manière, dans tous les territoires ».

« Green IT »

Sur le champ sociétal, l’experte évoque, entre autres sujets, l’éthique, la transparence, la souveraineté, la sécurité et la protection des données (en écho au RGPD). Quant à la problématique environnementale, il s’agit d’adopter les fondamentaux du « green IT », pour un numérique soutenable, limitant notamment l’exploitation des ressources et les dépenses énergétiques.

Afin d’aider les organisations à accélérer en ce sens, et en vue de partager les bonnes pratiques, Numeum, le nouveau syndicat du numérique en France, est à l’initiative de Planète Tech’Care, plateforme nourrie par les expertises d’entreprises, d’associations, d’organisations professionnelles, d’écoles, de pôles de compétitivité, de fondations ou encore de think tanks. Autant d’acteurs qui mutualisent leurs compétences et partagent l’ambition d’accompagner les entreprises souhaitant intégrer le numérique dans leur trajectoire environnementale.

Source : lesechos

2022-04-28T15:26:52+02:0028 avril 2022|Catégories : Conseil, PME, RSE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Pourquoi le Big Data et la data science peuvent devenir un avantage concurrentiel pour les PME

Les données se trouvent partout au sein de l’entreprise, et les PME ne font pas exception. Cependant, encore faut-il qu’elles soient efficacement équipées pour utiliser pleinement la data science.

Utiliser correctement les données peut avoir un impact non négligeable. Ces données sont partout au sein de l’entreprise, que ce soit dans les feuilles de calcul, des dossiers partagés en ligne ou encore hébergées localement sur les ordinateurs des employés. Les entreprises peuvent tirer d’énormes avantages de la data science – le processus par lequel nous commençons à comprendre les données – en utilisant des informations propres et opportunes pour prendre des décisions rapides et éclairées.

Néanmoins, les PME se confrontent souvent à des obstacles liés à l’aspect technique de la data science. Elles doivent alors aller au-delà de la technologie et se concentrer sur les principes fondamentaux de la stratégie des données, sans s’attarder uniquement sur les projets coûteux ou n’adressant que des problèmes pouvant entraîner des pertes financières importantes. Dans les toutes premières étapes, avant l’identification de ces problèmes, l’analyse des données peut être effectuée à l’aide de feuilles de calcul.

Le principal avantage d’une bonne utilisation des données est la capacité de prendre des décisions éclairées sur la base d’informations quantifiables et vérifiables. Il s’agit d’aller au-delà d’un fonctionnement hiérarchique tel qu’on le connaît depuis des décennies et de laisser la personne la plus proche d’un problème avoir une contribution directe à la résolution de ce problème en se basant sur les données. Cela motive les collaborateurs à deux niveaux extrêmement importants : apprendre et changer.

L’évolution du paysage des données d’entreprise au cours des 20 dernières années

Lorsque le terme de data scientist est apparu en 2001, le plus grand défi était de savoir comment tirer parti de sources de données relativement limitées. Au départ, il n’existait pas de formation spécifique pour préparer les gens aux tâches quotidiennes d’un data scientist, il n’y avait que des spécialistes des bases de données, des mathématiciens, des statisticiens et des physiciens qui écrivaient souvent du code à partir de zéro.

En 2012, le métier de data scientist avait été élu « job le plus sexy du 21e siècle » par Harvard Business Review. Tout le monde s’est alors précipité sur son profil LinkedIn pour ajouter la mention de data scientist et ainsi espérer obtenir un salaire plus élevé.

Par la suite, de nouveaux langages informatiques plus simples ont vu le jour, et nous avons commencé à voir des interfaces graphiques de type glisser-déposer rendant la data science accessible aux non-codeurs, mais elles étaient encore à leurs balbutiements.

À l’époque, les projets similaires au big data que nous connaissons aujourd’hui étaient constitués de données stockées dans différents départements, dans des silos de données difficiles d’accès, et contrôlées par différentes personnes. Ces projets de données nécessitaient un grand nombre d’outils et de produits pour transformer les données de base en quelque chose d’utile pour l’entreprise. Il fallait parler aux spécialistes des bases de données pour avoir accès aux données, apprendre à écrire du SQL ou trouver un expert pour extraire les données… puis les préparer pour l’analyse. Au fil du temps, ce processus s’est considérablement simplifié.

Après avoir analysé les données, il fallait convaincre la direction avant de mettre en œuvre quoi que ce soit.

Il était alors possible de générer une réelle valeur ajoutée à partir de ces applications complexes, mais seulement avec un niveau d’expertise technologique exceptionnellement élevé et une coordination poussée entre de nombreuses personnes. Grâce à ces premiers travailleurs de la donnée ayant jeté les bases de la data science, le modèle a fait ses preuves et la demande pour leur expertise a augmenté.

Les stratégies à connaître pour développer une culture et une activité axées sur les données

Pour développer une culture axée sur les données, il faut disposer de bases solides, y compris au niveau de la direction. En effet, l’équipe dirigeante doit faire de l’analyse une pratique standard, prête à soutenir et à conduire le changement. C’est ce que nous observons dans les entreprises les plus matures sur le plan analytique, et c’est quelque chose qui peut être reproduit au sein des PME.

Pour adopter une approche axée sur les données, il faut commencer par des programmes d’initiation aux données. Pour transformer cet apprentissage en véritable culture, cela nécessite d’intégrer l’analyse dans notre travail quotidien. Cela peut consister en un investissement considérable, mais payant à long terme. Pour que cela devienne une réalité, de nouvelles initiatives sont nécessaires en dehors des déjeuners et des formations habituels, qu’il s’agisse de l’offre de journées d’apprentissage supplémentaires rémunérées, de la gamification de l’apprentissage ou de l’apprentissage axé sur la carrière pour une planification de la main-d’œuvre de bout en bout.

Les personnes les plus proches d’un processus savent où se situent les problèmes, et en amplifiant l’intelligence humaine pour tirer le meilleur de la data science et de l’analyse, elles disposent du contexte et peuvent voir l’impact commercial de la résolution de cette question par les données. Il y a là un avantage énorme à trouver.

Équiper tous les employés pour l’analyse de données, quelle que soit leur expérience ou leur formation

Les technologies et les systèmes modernes devenant de plus en plus accessibles et conviviaux, tout le monde peut devenir un data scientist citoyen – une personne capable d’utiliser l’analyse des données pour créer des informations et de la valeur ajoutée. La question de savoir si les employés doivent être équipés de ces outils ne peut être résolue qu’à un niveau microéconomique par chaque entreprise. Des cas d’utilisation différents nécessitent des approches et des niveaux de gouvernance différents.

Par exemple, l’amélioration des compétences des caissiers de magasin en matière d’analyse de données ne présente qu’un avantage limité, mais doter d’autres employés de back-office ou de directeurs de magasin de compétences en matière d’analyse de données pourrait certainement créer de la valeur. Parmi les cas d’usages possibles, on pourrait envisager d’utiliser la vision par ordinateur pour automatiser l’extraction des données des cartes de pointage pour les feuilles de temps ou même pour automatiser l’extraction du texte des reçus et des factures au sein de la supply chain.

En fin de compte, bien que l’option d’utiliser l’analyse des données soit une option pour tout le monde, les entreprises qui cherchent à améliorer les compétences de leurs collaborateurs doivent toujours suivre un modèle coûts-avantages standard.

Comment les organisations peuvent identifier les bons problèmes à résoudre et y arriver grâce à l’analyse des données

Trouver le bon problème à résoudre est un défi qui est unique à chaque entreprise – bien qu’ils puissent avoir quelques points communs – devant s’y retrouver dans l’amalgame de personnes, processus, anciennes technologies ou même emplacement géographique.

Avant de se lancer dans l’analyse des données, les entreprises doivent systématiquement avoir une idée du problème idéal à résoudre. L’astuce ici est de partir la décision commerciale viser et de travailler à rebours.

Trouver le bon problème est souvent le résultat final de nombreuses victoires à plus petite échelle, car les organisations commencent à comprendre non seulement ce dont elles ont réellement besoin, mais aussi les ressources et les outils dont elles disposent pour y parvenir, tout en éliminant ce qui n’est pas nécessaire. Ces projets que l’on pourrait considérer comme intermédiaires servent de base pour atteindre l’objectif final.

Les technologies de pointe d’analyse de données : un levier essentiel pour les PME dans un marché concurrentiel

La capacité d’intégrer de nouveaux points de données dans un processus analytique, de fournir des informations en temps réel et de s’adapter rapidement aux demandes changeantes du marché est ce qui sépare les entreprises dites digital native ou pure players (Netflix, Amazon, etc) des organisations plus anciennes qui croulent sous la dette technique. L’automatisation du traitement de ces informations permet de dégager une valeur considérable, mais également de libérer le temps des collaborateurs afin de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée pour l’entreprise. C’est d’ailleurs pour cette raison que les employés étant les plus proches de la donnée doivent être inclus dans ces projets dès leur conception ainsi que tout au long du déploiement de ces solutions technologiques.

En investissant dans des outils non techniques tels que des plateformes en libre-service que chaque employé – du service marketing aux opérations commerciales – peut facilement utiliser, ce dernier peut ainsi expérimenter et acquérir de nouvelles compétences liées à la donnée. Ces plateformes peuvent aider les travailleurs à découvrir comment automatiser les processus analytiques afin de dégager de puissantes informations à partir des données, créant ainsi une solide base de compétences pour l’avenir.

L’automatisation de la découverte, de l’analyse et de l’obtention de réponses permet aux entreprises de prendre de l’avance sur leurs concurrents. Néanmoins, une chose est primordiale : tous les collaborateurs doivent pouvoir le faire facilement, cela ne doit plus être la chasse gardée d’une poignée de spécialistes.

Source : journaldunet

2022-04-28T15:33:27+02:0028 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Marketing automation: les entreprises ne peuvent plus faire l’impasse

Le « marketing automation » est une porte ouverte sur la possibilité d’un travail mené conjointement avec les services marketing et commerciaux, avec pour objectif premier de convertir des leads. Cette avancée technologique, combinée à l’automatisation des process et à la possibilité de piloter tous ces éléments à partir d’une seule et même plateforme permet d’être plus efficace, de mieux rationaliser les coûts et d’avoir de meilleurs résultats.

Dans un premier temps, il est important de se demander sous quelles formes on peut exploiter ces différentes techniques marketing pour développer son business. Mais le sujet que nous nous proposons d’aborder aujourd’hui est le suivant : Quel impact le marketing automation et sa mise en application peuvent-ils avoir sur mon entreprise ?

Marketing automation : une avancée désormais incontournable

Armelle Jaclot, Global Business Manager chez ISDI et responsable de la stratégie marketing du groupe à l’échelle internationale, rend compte du changement de paradigme expérimenté par le marketing au cours de ces dernières années : « Le marqueteur est contraint de s’adapter à ces nouveaux mécanismes pour ne pas se retrouver « à la traîne ». Le marketing d’aujourd’hui place le client au centre de tout. La communication des entreprises se doit d’être précise et en adéquation avec les besoins de ses interlocuteurs. C’est pourquoi l’automatisation constitue aujourd’hui le meilleur allié des services marketing. »

Le marqueteur est contraint de s’adapter à ces nouveaux mécanismes pour ne pas se retrouver « à la traîne ».

Pour tirer le meilleur parti possible de cette automatisation, Salesforce nous explique qu’il est indispensable d’élaborer une stratégie reposant sur quatre axes majeurs : l’e-mailing, les réseaux sociaux, la messagerie mobile et la publicité. Dans chacun de ces domaines, le facteur humain reste déterminant car il permet de développer l’engagement du client, toutefois un logiciel de marketing automation permet de « mener des campagnes individuelles ou multicanales, et de construire sur la base de ces campagnes des « customer journeys » personnalisés pour chaque client. »

Création et analyse des parcours clients à l’aide de Marketing Cloud

Marketing automation
Nous pourrions développer sur plusieurs pages les divers avantages du marketing automation, mais nous avons choisi d’en retenir sept principaux :

  • Lead Capture : Pour mieux saisir les possibilités et la portée de chaque action. Par exemple, les utilisateurs arrivant sur une landing page sont invités à renseigner leurs données (email, code postal et situation professionnelle) pour recevoir un livre blanc ou télécharger un ebook.
  • Lead scoring et management : l’utilisation de données (démographiques, relatives au comportement etc.) pour isoler les clients potentiels des internautes qui sont simplement de passage sur le site ou sur les réseaux. La gestion de ce type de scoring permet aux services marketing et commerciaux d’identifier quels clients sont disposés à interagir avec l’entreprise et quels sont ceux qui ont besoin de laisser mûrir leur intérêt ou leur implication (nurturing).
  • Lead nurturing : ce temps de maturation que nous venons d’évoquer peut être facilité par l’envoi d’e-mails de suivi, et l’automatisation permet de développer l’engagement et de proposer le bon contenu au bon moment, afin de convertir ces leads.
  • Gestion des campagnes : SEO, écoute sociale, gestion de campagnes automatisées… C’est via l’automatisation que l’on est en capacité de se concentrer sur la stratégie, dans la mesure où le CRM nous permet de piloter l’activité beaucoup plus facilement.
  • Gestion du contenu : de la même manière, la gestion des publications sur les réseaux, des e-mails pour les campagnes etc. peut être menée depuis une seule et même plateforme. À noter en plus de cela qu’à chaque fois qu’il est nécessaire d’actualiser une ressource, elle est mise à jour pour toutes les campagnes et sur tous les réseaux en temps réel.
  • CRM integration : l’intégration dans le CRM permet de poursuivre le processus d’activation d’un lead potentiel, dès que l’opportunité se présente sur les réseaux sociaux, et jusqu’à ce qu’il soit envisageable de confier cette éventuelle conversion au service commercial.
  • Rapports et statistiques : le marketing automation permet de collecter une multitude de données. Si l’on combine cela à une intégration réussie dans un CRM, il devient possible de générer des rapports automatisés regroupant ces données, et ce afin de favoriser une planification plus avisée.

Intégrer l’automatisation via un CRM

Parmi les divers avantages relatifs à l’intégration d’une stratégie de marketing automation via un CRM, Salesforce insiste sur la possibilité de signaler les meilleurs leads aux services commerciaux, de diffuser des messages personnalisés, de maintenir le lien avec les leads tout au long du customer journey et d’analyser dans le détail quelles sont les campagnes qui fonctionnent et pourquoi.

Armelle Jaclot insiste par ailleurs sur le fait que « cela permet surtout aux équipes du marketing et aux commerciaux de gagner du temps et de rationnaliser les investissements. Nous disposons en outre d’une meilleure connaissance des leads grâce au système de scoring du CRM, ce qui facilite ensuite le processus de nurturing. En bref, les entreprises bénéficient d’un meilleur retour sur investissement sur les actions menées par leurs équipes, et ce, en fournissant moins d’efforts. »

En ce qui concerne les données, rien de tel que quelques chiffres pour montrer que le marketing automation fonctionne réellement. L’article de Salesforce met en avant les deux chiffres les plus parlants :

  • Le marketing automation fonctionne bel et bien: cette automatisation génère une hausse de 14,5 % des ventes et de la productivité et permet une baisse de 12,2 % des dépenses marketing de l’entreprise.
  • Des leads en forte hausse : le fait d’adopter une stratégie de marketing automation permet de générer une hausse de 27 % du volume de leads, une croissance de 30 % du taux de conversion et une hausse de 25 % du retour sur investissement constaté.

En définitive, l’automatisation du marketing est un jalon clé de développement pour toute entreprise : chaque process automatisé permet aux experts des services marketing et commerciaux de se consacrer à la stratégie globale et au suivi des potentiels clients (lead nurturing). De même, les plateformes de marketing automation permettent d’intégrer à partir d’un seul et unique point d’accès toutes les données relatives à ces différents clients, et de réaliser un suivi beaucoup plus personnalisé – et automatisé – pour chaque prospect.

Lead nurturing ou comment boucler la boucle

“Au sein d’ISDI, l’automatisation de nos process marketing nous a permis de gagner significativement en agilité et de nous adapter beaucoup plus facilement aux fluctuations du marché », confirme Armelle Jaclot. « Aujourd’hui, nous savons à qui nous nous adressons et comment communiquer avec ces différentes cibles, nous connaissons l’impact des différentes actions que nous menons et les données orientent toutes les décisions que nous prenons. Nos équipes commerciales se sentent plus soutenues par le service marketing et nous parvenons ensemble à avoir beaucoup plus d’impact qu’auparavant. »

Selon Gleanster Research, 50 % des leads générés par une entreprise sont potentiellement qualifiés, mais pas encore prêts à se lancer et à acheter.

Avec le marketing automation, il devient possible d’accompagner ou de guider, via le lead nurturing, cette catégorie de prospects sans avoir besoin de constituer une équipe dédiée à la réalisation de ce suivi.

Pour capter davantage de leads, rien de tel que le marketing personnalisé : si l’on en croit le site Pardot, « 77 % des consommateurs souhaitent recevoir du contenu unique et spécifique à chaque étape de leur recherche » (de produit). Sans compter que par le biais de ce processus d’interaction avec le client, il est possible d’enregistrer chaque nouvel input d’information sur ce dernier, ce qui sert ensuite à personnaliser encore davantage la relation client.

2022-04-10T11:56:36+02:0010 avril 2022|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment être à jour et suivre les tendances du marketing digital ?

Le monde du digital évolue sans cesse et très rapidement ! Il est de ce fait important de se former sur les pratiques, les outils et les différents leviers liés au marketing digital notamment. Découvrez comment être à jour.

Avec l’accroissement des outils d’automatisation et l’évolution des algorithmes, la digitalisation des entreprises a connu une ascension fulgurante ces dernières années.

D’après une étude menée par Infosys Knowledge Institute (IKI), plus de 90 % des entreprises ont adopté des outils digitaux pour atteindre leurs objectifs.

Pour tirer profit des tendances du digital et des technologies émergentes, les entreprises doivent repenser et mettre à jour leurs stratégies marketing en temps réel.

Découvrez ci-dessous quelques recommandations pratiques à mettre en place pour améliorer votre stratégie digitale en fonction des nouvelles tendances.

Suivez une formation qualifiée en marketing digital

Le marketing digital représente aujourd’hui un véritable levier qui permet aux entreprises d’améliorer leur image et de rester compétitives. Cependant, cette tâche implique notamment la maîtrise d’un certain nombre de compétences et des connaissances sur le plan numérique. Face à cette situation, il est recommandé de suivre une formation en marketing digital pour mieux s’adapter aux nouvelles tendances.

Formation
Avec une telle formation, l’adoption des nouvelles tendances en rapport avec les logiciels d’automatisation ou les algorithmes intègre votre stratégie marketing de façon continue. Pour ce faire, il est conseillé d’opter pour un organisme de formation de référence qui pourra vous permettre d’avoir les connaissances nécessaires sur les thématiques digitales.

Les modules de formation en marketing digital conviennent aux personnes désireuses de gérer ou d’accroître la visibilité de leur marque, de leurs services ou de leurs produits en ligne. En ce qui concerne les profils éligibles à ce type d’apprentissage, nous avons notamment :

  • les directeurs et les responsables marketing et communication,
  • les chefs de produits et de projets marketing et communication,
  • les chargés de clientèle de design ou de clientèle dans une agence de communication…

En suivant ce type de formation auprès d’un organisme qualifié, vous pouvez intégrer de façon efficace le digital dans votre stratégie marketing-communication tout en le mettant à jour en temps réel. Elle comprend des modules axés sur les enjeux du digital pour les entreprises, l’élaboration d’un plan e-marketing, les leviers d’acquisition et de fidélisation de la clientèle…

À l’issue de ce type de formation, vous pouvez maîtriser les connaissances fondamentales en matière de webmarketing, ce qui vous permettra de bien choisir vos prestataires et les outils d’automatisation en fonction des nouvelles tendances digitales. Vous pouvez également assurer efficacement le pilotage opérationnel de vos actions sans aucune complaisance.

L’autre particularité de ce type d’apprentissage est liée à la possibilité de suivre votre formation en ligne via une plateforme dédiée depuis votre ordinateur ou votre smartphone. Cette option permet d’adapter votre formation à votre emploi du temps et à votre rythme d’assimilation de connaissances.

Optimisez votre présence web avec des contenus interactifs

Au fil des années, les contenus interactifs occupent de plus en plus une place prépondérante dans le marketing digital. Il s’agit notamment de l’une des tendances digitales ayant plus de chances de devenir virales et de convertir les prospects en clients qu’un contenu classique. Au nombre des contenus interactifs qui peuvent vous permettre de garder une longueur d’avance sur vos concurrents, nous avons les vidéos de réalité virtuelle, les images 3D, les infographies, les sondages, les questionnaires…

Ces différents contenus sont incitatifs et vous permettent d’améliorer efficacement votre taux de conversion. Le caractère interactif de ces types de contenus participe au renforcement du lien entre les prospects ou les clients et la marque concernée. Il permet également à vos internautes de bien cerner le message que vous voulez véhiculer ou le produit à présenter. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de proposer des contenus très originaux et qualitatifs pour mieux vous démarquer.

Pour créer des contenus interactifs, il est important de bien identifier en amont les besoins de vos cibles. Prenez en compte les inquiétudes et les préoccupations les plus courantes de vos internautes et de vos clients. Lorsque vous optez pour un contenu interactif, n’oubliez pas de diversifier votre stratégie digitale. Dans la création de vos contenus, utilisez des mots clés pertinents et insérez des liens de redirections vers les pages de vos réseaux sociaux. Vous devez encourager également les avis de vos lecteurs de façon régulière.

Optez pour la publicité vidéo sur les réseaux sociaux

Avec l’essor des plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok et même YouTube, le format vidéo devient plus ou moins populaire et efficace pour attirer l’attention des internautes.

D’après une étude récente menée par eMarketer, la plupart des internautes optent pour des services d’une entreprise ou achètent un produit après avoir visionné une vidéo.

À titre d’information, les plateformes qui étaient principalement axées sur les images sont devenues aujourd’hui un flux rempli de vidéos.

La publicité vidéo influence sur le pouvoir d’achat des internautes et favorise efficacement la conversion de vos prospects en clients. Elle permet aux entreprises de mettre en avant les fonctionnalités et les avantages de leurs marques ou de leurs produits. Les particuliers peuvent se servir des publicités vidéo pour mettre en avant leurs compétences respectives.

Pour faire de la publicité vidéo une partie substantielle de votre stratégie digitale, vous pouvez combiner les publications traditionnelles avec les « stories » (histoires). La plupart des canaux sociaux sont dotés d’une fonctionnalité qui permet aux entreprises et aux particuliers de partager des publications disponibles seulement pendant 24 heures. Avec une telle fonctionnalité, il est possible de partager régulièrement des messages plus authentiques et plus bruts pour accroître votre taux de conversion.

Ajoutez un chatbot à votre site internet

Chatbot
Les nouvelles tendances liées à l’intelligence artificielle (IA) ont donné un coup de pouce considérable au marketing conversationnel. Il s’agit notamment d’un style de communication basé sur le dialogue en vue de stimuler l’engagement des prospects.

L’intelligence artificielle aide les entreprises à se concentrer sur des tâches importantes au détriment des processus marketing répétitifs.

Au-delà des méthodes traditionnelles telles que les échanges d’emails et des médias personnalisés, les chatbots automatisés sont efficaces pour améliorer votre stratégie de communication en entreprise. Les chatbots se révèlent plus rentables sur le plan économique et ont la capacité de traiter près de 90 % des requêtes des clients.

Outre ces aspects, les chatbots peuvent être synchronisés sur plusieurs plateformes, à la fois Facebook, Twitter… Toutefois, il est important d’opter pour un chatbot qui convient aux préférences de vos clients pour des résultats probants.

Intégrez la recherche vocale dans votre campagne marketing

La recherche vocale est une fonctionnalité pratique qui permet aux utilisateurs de formuler des requêtes relatives à certaines informations à mains libres. Avec la création des produits tels que Google Home, Alexa ou Google Assistant, plus d’un tiers des recherches sur le web sont des recherches vocales. La plupart des internautes utilisent cette fonctionnalité pour trouver des informations sur des marques, des produits, des entreprises…

Avec l’émergence de cette fonctionnalité, il est important d’optimiser vos contenus pour la recherche vocale. Cette tâche diffère notamment de l’optimisation pour la recherche de texte.

Elle consiste à repenser votre stratégie d’optimisation des moteurs de recherche en adoptant un style conversationnel et des mots clés bien ciblés. Pour ce faire, n’hésitez pas à mettre à jour votre compte « Google My Business » de façon régulière.

Privilégiez un marketing respectueux de l’environnement

Environnement et digital
Pour rester en phase avec les tendances sociales, il est important de proposer des offres et des produits respectueux de l’environnement. Les consommateurs modernes optent notamment pour des produits durables provenant des entreprises certifiées. Pour cela, il est recommandé d’intégrer des idées vertes dans votre culture d’entreprise.

À travers vos flux de médias sociaux ou vos supports marketing, vous devez montrer que votre structure soutient les initiatives écologiques. Restez transparent autant que possible avec vos clients en ce qui concerne les informations relatives à vos produits ou à vos services.

En revanche, lorsque vous déployez une nouvelle stratégie digitale, n’hésitez pas à analyser vos performances web avec des indicateurs précis. Il peut notamment s’agir du taux de trafic de votre site, du taux de conversion, le Retour sur Investissement (ROI), du ranking SEO… Cela vous permet de réajuster votre stratégie digitale et de vous adapter aux nouvelles tendances au fur et à mesure.

Source : journal du CM

2022-03-05T13:50:47+01:005 mars 2022|Catégories : Digital, ETI, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

L’e-commerce devrait franchir la barre des 15 % du commerce de détail en France

La part de l’e-commerce dans le commerce de détail a atteint 14,1 % indique le bilan 2021 effectué par la Fevad, la fédération des professionnels du secteur. Les habitudes prises lors des confinements et de la fermeture des magasins perdurent, y compris dans l’alimentaire. En 2030, c’est la barre des 20 % qui pourrait être franchie.

Le commerce en ligne consolide les acquis de la crise sanitaire. La stabilité que le secteur affiche pour l’année 2021 (+1 % de progression selon la Fevad, Fédération de l’e-commerce) ne marque pas l’ébauche d’un plateau, voire d’un déclin. Cette petite hausse intervient après l’explosion que les confinements et la fermeture des magasins dits non essentiels ont provoquée en 2020. La comparaison avec 2019 éclaire le bond que les ventes en ligne de biens de consommation ont franchi : elles ont grimpé de 30 % en deux ans.

Deux secteurs ont fait mieux encore. Le mobilier a enregistré une hausse de 46 %. La crise sanitaire a cloîtré les télétravailleurs chez eux. Ils en ont profité pour améliorer leur intérieur. Les produits de grande consommation, pour l’essentiel l’alimentation, ont connu une explosion 51 % depuis 2019. L’e-commerce est entré dans le quotidien des Français.

Un achat en ligne par semaine

Les consommateurs effectuent désormais, en moyenne, 51 achats en ligne par an, soit un par semaine, pour un budget de 3.000 euros. Une enquête de Médiamétrie indique qu’un tiers des cyberacheteurs font leurs courses alimentaires sur le Net. « Les habitudes prises resteront. Les sondés qui ont acheté plus en ligne pendant la crise affirment qu’ils continueront de la faire », affirme Xavier Lemuet, directeur des grandes enquêtes de l’institut d’études.

« Les distributeurs n’ont pas le choix, c’est à eux de rendre l’e-commerce rentable », estime le président de la Fevad

Avec le rebond de la commercialisation de services sur la Toile, notamment des voyages et des séjours touristiques, même si le marché reste en deçà de son niveau d’avant-Covid, le total du marché du commerce en ligne a crû de 15 % en 2021 pour atteindre 129 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Dans cet ensemble, les produits matériels représentent désormais plus de la moitié des transactions (52 %).

Les revenus de l'e-commerce en France

Le classement des sites marchands les plus visités traduit les évolutions. Si le géant américain Amazon reste en tête (Kantar estime sa part de marché à 15 %), il est suivi de Leboncoin, de Cdiscount, de la FNAC, de Vinted, puis de Carrefour et Leclerc. Même Lidl qui ne vend pas sur Internet mais utilise son site pour la fidélisation de ses clients, se classe dixième !

Quatre ans en deux ans

C’est l’autre leçon de la crise sanitaire. La croissance de l’e-commerce a été tirée par les enseignes traditionnelles, celles qui exploitent des magasins et qui ont poussé les feux aux cours des 24 derniers mois. Il est courant de dire que la crise leur a fait gagner quatre ans de croissance en ligne. La Fevad indique que depuis 2019 les ventes des distributeurs « classiques » ont crû de 60 % quand celles des spécialistes du Net (les « pure players ») n’ont augmenté que de 10 %.

Marc Lolivier, le délégué général de la fédération professionnelle, pronostique que la barre des 15 % du commerce de détail sera franchie en 2022. « Il paraît raisonnable de dire qu’en 2030, Internet générera 20 % du commerce de détail », prédit-il.

La seconde main, bien plus qu’une mode

Dans l’étude sur les acheteurs en ligne publiée ce jeudi par Médiamétrie, une tendance lourde se dégage : la seconde main. Le sondage effectué auprès des cyberacheteurs français révèle que la moitié d’entre eux (50 %) affirment avoir effectué l’achat d’un produit d’occasion en ligne en 2021. « On a aussi observé que 80 % des personnes interrogées affirmait avoir vendu au moins une fois un objet sur les sites de seconde main comme Le Bon Coin ou Vinted », complète Xavier Lemuet, directeur des grandes enquêtes de l’institut. Au final, en additionnant les acheteurs et les vendeurs, ce sont 80 % de ceux qui achètent sur le Net qui participent au cercle vertueux de la revente. Seuls les plus de 50 ans montrent quelques réticences, notamment à porter un article déjà porté. « La seconde main, cela signifie une forme de décroissance pour ceux qui vendent du neuf », remarque Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, la fédération de l’e-commerce pour le compte de laquelle Médiamétrie a travaillé.

Source: les echos

2022-03-05T10:52:35+01:005 mars 2022|Catégories : Digital, eCommerce, ETI, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire
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