Croissance des TPE/PME : le niveau d’activité s’accélère

La croissance des TPE/PME est de retour. Le baromètre de l’Ordre des experts-comptables[*], qui fait état de l’activité économique des petites entreprises trimestre par trimestre, révèle une accélération de la croissance du chiffre d’affaires des petites structures.

« Les petites entreprises se portent mieux et plus durablement : la croissance de leur activité s’intensifie globalement pour toutes les catégories de TPE/PME, avec des derniers trimestres en hausse », se réjouit Jean-Yves Moreau, président du Comité TPE/PME du Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables. Ainsi, le chiffre d’affaires moyen des TPE/PME a augmenté de 2,6 % sur le 1er trimestre 2019 par rapport au 1er trimestre 2018. Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 20 et 249 K€ ont vu leur CA augmenter de 2,6 %, une hausse qui se situe au niveau de la moyenne nationale, celles dont le CA est compris entre 250 et 499 K€ (+1,1 %), et celles avec un CA compris entre 500 et 999K€ (+ 1,5 %).

Croissance des TPE/PME : cinq secteurs tirent l’activité

Dans le détail, la croissance de l’activité économique se confirme dans les TPE/PME françaises de 5 secteurs. Les structures du secteur des transports et entreposage (+3,9 %) continuent de tirer la croissance, malgré une performance bien en deçà des cinq derniers trimestres. Pour Jean-Yves Moreau, cette hausse de l’activité dans le secteur du transport est significative d’une bonne santé générale des entreprises : « Le secteur du transport et de la logistique est un bon indicateur, cela signifie qu’il y a du business pour les autres secteurs ».

Les entreprises des secteurs de l’hébergement restauration (+3,5 %) et de la construction (+2,7 %) améliorent nettement leur résultat par rapport au trimestre précédent et soutiennent également la croissance avec, dans une moindre mesure, celles du commerce (+2,7 %) et de l’industrie manufacturière (+2,6 %).

Les hausses de CA sont moindres dans les autres secteurs de service, notamment dans les activités financières et d’assurance, activités immobilières, activités spécialisées, scientifiques et techniques. « Si ces trois dernières années, certaines entreprises connaissaient des activités fluctuantes à cause de l’incertitude d’une durabilité de la croissance et de la difficulté à acquérir des marges satisfaisantes, cela s’estompe aujourd’hui avec des chefs d’entreprises plus confiants, à la fois dans la quantité et dans la qualité de l’activité avec du travail devenu rentable. » Un bémol cependant, leur difficulté à trouver du personnel qualifié dans certains secteurs.

Croissance des TPE/PME : hausse des investissements

Synonyme de bonne santé des entreprises, l’indice d’investissement national augmente de 0,8 %, toutes tailles d’entreprise confondues. Ce baromètre d’investissement est cependant parfois un peu en décalage car les entreprises attendent d’avoir une activité durable pour investir. Dans le détail, seules les plus grandes structures accroissent leur effort en la matière (+6,4 %). Pour les structures de plus petite taille, les montants investis continuent de baisser, mais à un rythme moins soutenu comparativement au trimestre précédent : – 8 % pour les TPE réalisant moins de 250 K€ de CA annuel ; – 2,6 % pour les entreprises dont l’activité annuelle se situe entre 250 et 499 K€ et – 2 % pour celles réalisant entre 500 et 999 K€. « Si les plus grandes entreprises ont une vision à plus long terme et investissent pour s’adapter aux marchés du futur, les plus petites préfèrent engranger d’abord des commandes et avoir une visibilité sur plusieurs mois pour prendre le risque d’investir. Ces dernières anticipent moins les évolutions du marché et ont plutôt tendance à s’adapter au fur et à mesure des besoins de leurs clients », développe Jean-Yves Moreau.

En termes de secteur, l’investissement des TPE-PME des activités financières et d’assurance grimpe à + 16,9%, pour les entreprises de transports et de l’entreposage (+ 5,9 %), pour les structures des secteurs de la construction (+ 3 %) et pour celles de l’industrie manufacturière (+ 1,6 %). En revanche, la baisse se poursuit dans certains secteurs, bien que moins fortement qu’au dernier trimestre 2018 : – 0,4% dans l’hébergement restauration, – 2% dans les autres activités de services, – 3,9% dans le commerce. « L’investissement des petites entreprises est un bon signal, cela signifie qu’elles ont confiance en l’avenir » note Jean-Yves Moreau qui conseille aux chefs d’entreprise de continuer à investir, même quand cela va moins bien, pour garder le cap et continuer à s’adapter au marché.

[*] Baromètre Image PME du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables sur un échantillon de 340 000 TPE-PME dans toute la France au 1er trimestre 2019.

Source : netpme.fr

2019-07-07T11:17:34+02:007 juillet 2019|Catégories : PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Alsace : Pôle Emploi prévoit près de 60.000 recrutements en 2018

C‘est une confirmation que l’économie repart en Alsace. Pôle Emploi de la région Grand Est annonce près de 60.000 intentions d’embauche en 2018. Il a présenté ce mercredi son enquête annuelle sur les besoins de main d’œuvre.

Près de 60.000 projets de recrutement en 2018 en Alsace : c’est le chiffre avancé par Pôle emploi Grand Est qui a réalisé comme tous les ans une enquête annuelle auprès des employeurs sur les besoins de main d’œuvre. Sur la grande région, il s’attend à une hausse de 16,8% sur un an avec 172 090 intentions d’embauche. C’est le plus haut niveau observé depuis 2010. La moitié des embauches est due à un surplus d’activité et cela profite à tous les secteurs..

Un recrutement sur deux sera difficile cette année en Alsace

Le Bas-Rhin et le Haut-Rhin se distinguent au sein du Grand Est. Les deux départements alsaciens concentrent à eux seuls plus d’un tiers (34%) des projets de recrutement. Le bassin d’emploi de Strasbourg est le vivier le plus important devant celui de Colmar – Neuf Brisach et Mulhouse. La vente et le tourisme sont les secteurs qui recrutent le plus avec l’agriculture et les ouvriers des secteurs de l’industrie.

Pour autant, la situation n’est pas idyllique. En Alsace, les employeurs estiment qu’un recrutement sur 2 sera « difficile » cette année. Cela dépasse même la barre des 60% dans les bassin de Sarre-Union, Saverne et Saint-Louis. C’est particulièrement le cas pour les métiers à faible qualification et peu rémunérés comme les aides à domicile, les serveurs et les cuisiniers. Ces difficultés apparaissent en raison de la pénurie de candidats et des profils non adaptés.

Document Pôle emploi – Pôle emploi

Source: Francebleu

2018-04-19T09:21:18+02:0019 avril 2018|Catégories : Recrutement|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Les ETI, nouveaux champions de la croissance française

Areva, Carrefour, Renault… à chacune de leurs actualités, les grands groupes français suscitent l’effervescence médiatique. Pourtant, la reprise de la croissance ces derniers mois revient essentiellement aux ETI, Entreprises de Taille Intermédiaire, et à leurs efforts de modernisations. Un dynamisme largement sous-estimé, qui renforce la puissance de l’économie française à l’international.

En 2017, l’enquête de la DGE et Bpifrance révélait un optimisme sans précédent. En début d’année, 50 % des ETI françaises anticipaient une hausse de leur chiffre d’affaires consolidé. Une situation financière rassurante pour l’emploi, les investissements et les financements.

Et cette embellie économique se maintient : en mars 2018, 90 % des patrons de PME et ETI se déclaraient « confiants pour les perspectives d’activité à six mois de leur propre entreprise », tandis que 87 % se disent « optimistes pour l’économie française » d’après les chiffres de l’observatoire OpinionWay-Banque Palatine.

Le rôle incontournable que jouent les ETI dans l’économie française est indéniable. Selon l’Institut Montaigne, plus de 3 millions de salariés français travaillent dans une ETI, soit 24 % des effectifs salariés de l’Hexagone. De 2009 à 2015, ce sont d’ailleurs les seules catégories d’entreprises à avoir créé des emplois. Enfin, elles représentent à elles seules un quart des dépenses en recherche et développement.

Longtemps, la croissance et la balance commerciale française reposaient sur les mirifiques contrats empochés par nos champions nationaux, dans l’énergie, la défense, le transport ou la grande distribution. Mais à l’image de ce qu’il se pratique en Suisse, en Italie ou en Allemagne depuis des décennies, la France laisse enfin éclore un tissu d’entreprises de taille intermédiaire, susceptibles d’assurer le développement économique de nos territoires et de dynamiser nos exportations.

Le numérique, un « un défi incontournable » selon Patrick Martin

Une croissance qui passera nécessairement par le virage du numérique. Mais pour les entreprises, il reste du chemin à parcourir afin de « passer des paroles aux actes ». Comme le souligne Patrick Martin, candidat à la présidence du Medef et lui-même à la tête d’une ETI. Il assure qu’« intégrer les enjeux de la transformation numérique devient crucial à un horizon de moins de trois ans pour nos entreprises ».

Mais le manque de maturité numérique constitue un point faible des ETI françaises, dont 40 % appartiennent au secteur de l’industrie. Pour la majorité de leurs dirigeants (87 %), la transformation numérique « n’est pas une priorité », selon une enquête Bpifrance Le Lab. Or, la technologie est un outil clé permettant de « gérer ses flux, anticiper les besoins des clients ou améliorer l’efficacité des équipes », souligne la banque.

Certaines entreprises réussissent pourtant leur transformation numérique. C’est justement le cas du groupe Martin Belaysoud Expansion (MBE), dirigé par Patrick Martin et distributeur en sanitaire, chauffage, électricité, fourniture industrielle… Créé en 1829, le groupe est encore aujourd’hui dirigé par la famille fondatrice. Ce qui ne l’empêche pas de s’adapter aux mutations profondes que connaissent les métiers de logistique et distribution, en particulier la montée en puissance du commerce en ligne. « Un défi incontournable » explique Patrick Martin puisque « sans ouverture d’esprit, sans combat contre les tabous et les totems, sans volonté farouche d’inventer et d’innover, nos entreprises péricliteront ». Le groupe fait face aux enjeux du e-commerce et n’a pas hésité à sauter le pas avec Mabéo Direct et Téréva Direct, deux sites en ligne. Une transformation numérique qui s’avère gagnante, avec une croissance continue pour l’entreprise depuis plusieurs années : en 2017, le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élevait à 538 millions d’euros. Une santé économique qui devient un cercle vertueux, les profits créés aujourd’hui par la modernisation de l’entreprise assurant les investissements et la recherche de demain, et les succès d’après-demain.

Des leaders mondialisés en devenir

Avec la transformation digitale, les ETI devront « avoir l’obsession de la transformation internationale », affirme Pedro Novo, directeur des Financements export chez Bpifrance. « Nous avons une démarche qui est totalement offensive en ce sens », lance-t-il. « Est-ce que l’entreprise recrute des collaborateurs polyglottes ? Des juristes capables d’étudier des contrats en droit étranger ? La direction financière sait-elle gérer des devises, des risques de change, des contrats avec plusieurs monnaies ? ». C’est l’ensemble de l’entreprise qui est concerné. Une conversion aux enjeux de l’intelligence économique et de la due diligence qui n’a pas toujours été accomplie.

Dans le cadre de « Demain », le laboratoire mettant en lien des experts et des collaborateurs de Bpifrance, la banque publique soutient les initiatives qui suivent les grandes tendances de l’innovation : cybersécurité et protection de données personnelles, développement de l’énergie intelligente, déploiement de l’industrie 4.0, ou encore digitalisation de l’agriculture… Avec tous ces secteurs de pointe en guise de moteurs, les ETI devraient accélérer leur mutation pour continuer à jouer un rôle clé pour l’économie hexagonale.

Source: Économie Matin

2018-04-12T17:12:25+02:0012 avril 2018|Catégories : ETI|Mots-clés : , |0 commentaire

Croissance : les TPE et PME retrouvent des couleurs

L‘activité des TPE et PME tricolores repart à la hausse, une tendance qui devrait se poursuivre au premier semestre 2018.

Non seulement l’embellie se confirme du côté des TPE et PME, mais en plus elle s’accélère ! C’est ce que révèle le baromètre Image PME du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables présenté ce jeudi par son président Charles-René Tandé. Alors que l’Insee a révisé, au début du mois, à la hausse pour 2017 son estimation de la croissance française, portée à 2%, l’augmentation moyenne du chiffre d’affaires des TPE-PME est, pour la même année, supérieure à celle-ci.

Selon cette étude, réalisée sur un échantillon de 300.000 TPE et PME de l’Hexagone, cette hausse atteint 2,3%, en 2017, après +0,8% en 2015 et +1,1% en 2016. Quatre secteurs ont le vent en poupe, au premier rang desquels le transport et l’entreposage (+4,7%), suivi par l’information et la communication (+3,7%), les activités spécialisées scientifiques et techniques (+2,7%) et la construction (+2,5%). Les activités de services (services fournis par des organisations associatives, réparation de biens domestiques et autres services personnels) affichent toutefois une croissance en retrait (+0,9%).

Signe de bon augure, l’investissement des TPE et PME est en progression (+1,9%), alors qu’elles avaient ralenti leurs efforts en 2015 (-0,9%) et en 2016 (-0,4%). La situation est cependant contrastée. Si les patrons de TPE et PME de la construction ont retrouvé la confiance et ont accru leurs investissements de plus de 10% par rapport à 2016, tout comme ceux des activités immobilières (+5,8%), et des transports et de l’entreposage (+5,6%), d’autres secteurs sont à la peine. Ont ainsi réduit leurs investissements les TPE-PME de l’hébergement restauration (-4%), des activités spécialisées, scientifiques et techniques (-1,2%), des autres activités de service (-2,3%), des activités financières et d’assurance (-1%) et du commerce (-0,5%).

Selon les premiers indicateurs, cette tendance devrait se poursuivre au premier semestre 2018.

Source : lefigaro.fr

2018-03-23T08:16:45+01:0021 mars 2018|Catégories : PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

La croissance des PME, une question de Dirigeant !

Croissance est l’arlésienne de l’actualité économique. Tout le monde en parle : hommes politiques, économistes, etc. mais finalement en connait-on véritablement les déterminants ? Sans doute la conjoncture mondiale y joue-t-elle un rôle fondamental. Cependant, quels facteurs vont prédisposer les PME à s’engager dans une croissance forte ? La question est d’importance sachant que les PME représentent 99,8 % du parc d’entreprises et environ la moitié de l’emploi salarié, et les 7 % de PME indépendantes en forte croissance génèrent près de 58 % de la création d’emploi de cette catégorie d’entreprises.

La PME : une aventure humaine

Les dirigeants de PME, quant à eux, sont peu pris en considération. Ils sont l’objet de perceptions contrastées dans l’opinion publique. De la figure du « grand patron » à celle du « patron-voyou », ils sont régulièrement stigmatisés, parfois jusqu’à la caricature. À l’autre bout du spectre, l’entrepreneur est souvent perçu comme un individu extraordinaire relevant des défis, prenant des risques, tandis que le patron de PME, parfois vu comme un « petit » patron, apparaît relativement familier. Au niveau organisationnel, le rôle du dirigeant doit être redéfini, en attestent plusieurs initiatives telles que le concept d’entreprise libérée dont certaines en sont la parfaite illustration (par exemple FAVI, Chrono Flex…), ou par exemple le syndrome du poisson rouge (Actes Sud) qui interroge le concept même de croissance permanente.

La croissance, un objectif parmi d’autres

Tous les dirigeants de PME n’en font pas un objectif prioritaire. Seulement 30 % cherchent une croissance rapide tandis que 70 % ne la souhaitent pas, sachant que celle-ci peut être mesurée en termes d’évolution du chiffre d’affaires, des effectifs, des parts de marché, voire des bénéfices nets. Ceci nous renvoie à une approche culturelle de la croissance. En d’autres termes, la croissance de l’entreprise n’est pas forcément synonyme de réussite pour le dirigeant. Ainsi, se concentrer uniquement sur des données agrégées représentant la croissance conduit à une impasse.

L’intention de croissance, des déterminants individuels

Une approche systémique permet de prendre en compte à la fois des variables relatives à la perception de l’environnement, mais aussi à de nombreuses variables relatives au dirigeant (âge, sexe, diplômes, expérience antérieure), à la perception de ses besoins (de formation par exemple), mais aussi à l’entreprise (taille, âge, secteur, exportation, etc.), à son management et à sa propriété (familiale ou non, présence du (de la) conjoint(e), d’autres membres de la famille, etc.). L’environnement institutionnel – légal, fiscal, social – est l’objet de débats, mais tous les dirigeants – qu’ils souhaitent avoir une croissance rapide ou non – en ont la même perception. Les « barrières perçues à la croissance » n’expliquent pas l’engagement des dirigeants vers une forte croissance.

Vouloir croître, c’est pressentir l’organisation capable de croître !

Le fait que le dirigeant se sente à l’aise dans sa fonction joue favorablement : un dirigeant qui a le sentiment de manquer de compétence ou de formation, d’être épuisé (ou d’avoir une mauvaise qualité de sommeil par exemple), n’a pas l’intention d’engager son entreprise dans un chemin de croissance rapide. On conçoit alors l’intérêt de réfléchir à des actions de formation continue spécifiquement ciblées sur les dirigeants. Le fait que le dirigeant ait un mode de gestion relativement décentralisé et l’utilisation d’outils (notamment numériques) sont aussi caractéristiques d’une intention de croissance élevée. Si l’on touche ici à une gestion « moderne » de la PME, c’est aussi le reflet de dirigeants qui sont bien formés et/ou qui se sont engagés dans une logique d’équipe de direction pour croître. La dimension humaine du management et de l’organisation est mise en exergue. Vouloir croître, c’est pressentir l’organisation capable de croître ! Une approche des compétences individuelles (par la formation, par la prise d’initiative…) et collectives (par la culture, par le partage d’objectifs, par l’autonomie…) pourra conduire le dirigeant à vouloir faire croître sa PME.

Les dirigeants dont les entreprises sont orientées sur les marchés étrangers, par l’exportation et/ou la présence de filiales font état d’ambitions de croissance, ce qui, pour le coup, est en phase avec les constats classiques en la matière, et montre l’intérêt d’accompagner les PME vers les marchés étrangers.

Source: CommunePassion.

2018-03-19T17:49:13+01:0019 mars 2018|Catégories : PME|Mots-clés : , |0 commentaire
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