Redéfinition du pouvoir en entreprise : L’ascension des influenceurs dans le monde des managers

Dans le paysage professionnel contemporain, une révolution silencieuse est en cours, redéfinissant les fondements même du pouvoir et de l’autorité en entreprise. Historiquement, la hiérarchie en entreprise était claire et incontestée : les managers, avec leur expertise et leur position, détenaient l’autorité ultime. Leurs décisions et directives formaient la colonne vertébrale de l’entreprise, dictant stratégies et opérations. Cependant, à l’ère numérique, cette dynamique traditionnelle est confrontée à un changement radical.

L’essor des médias sociaux et la culture numérique ont donné naissance à une nouvelle catégorie d’influenceurs, remettant en question la notion même d’autorité en entreprise. Ces influenceurs, souvent perçus comme des voix authentiques et relatables, gagnent en crédibilité et en influence, ébranlant les structures de pouvoir établies. Cette évolution n’est pas seulement une question de popularité sur les réseaux sociaux ; elle marque un changement fondamental dans la façon dont l’autorité et la crédibilité sont évaluées et accordées dans le milieu professionnel.

Dans ce contexte, les entreprises sont confrontées à un double défi. D’une part, elles doivent reconnaître et s’adapter à l’influence croissante de ces nouvelles voix, qui peuvent affecter tout, de la culture d’entreprise à la stratégie de marque. D’autre part, les managers traditionnels doivent revoir leur approche du leadership. Ils sont désormais appelés à développer de nouvelles compétences, notamment dans la communication numérique et l’engagement des employés, pour rester pertinents et efficaces.

Cette transformation soulève des questions cruciales : Comment les entreprises peuvent-elles équilibrer ces formes d’autorité concurrentes ? Quel rôle les influenceurs doivent-ils jouer dans la stratégie d’entreprise ? Et comment les managers traditionnels peuvent-ils s’adapter pour rester influents dans ce nouvel ordre ? L’exploration de ces questions est essentielle non seulement pour comprendre la dynamique actuelle du pouvoir en entreprise, mais aussi pour anticiper les tendances futures de la gestion et du leadership.

1. L’impact des médias sociaux sur la hiérarchie en entreprise

Le rôle des médias sociaux dans la redéfinition de la hiérarchie en entreprise est à la fois complexe et profond. Au-delà de leur utilisation comme outils de communication et de marketing, les médias sociaux ont changé la façon dont les employés perçoivent et interagissent avec l’autorité et le leadership au sein de leurs organisations.

1.1 Transformation de la communication et de l’influence

Les plateformes de médias sociaux, telles que LinkedIn, Twitter, et même Instagram, sont devenues des espaces où les opinions, les idées, et les tendances se propagent rapidement. Ces plateformes permettent aux employés d’accéder à une multitude de points de vue et de sources d’information. Les influenceurs, qu’ils soient des experts du secteur, des penseurs de premier plan, ou même des célébrités, peuvent avoir un impact significatif sur les attitudes et les comportements des employés. Ce flux d’informations diversifié défie souvent l’autorité et la perspective unidirectionnelle traditionnellement émanant des managers.

1.2 Émergence d’une nouvelle culture d’entreprise

Cette évolution a conduit à l’émergence d’une culture d’entreprise plus dynamique et démocratique, où les voix et les opinions des employés sont plus valorisées et prises en compte. Les employés, particulièrement les générations plus jeunes, sont souvent plus enclins à remettre en question les directives et à proposer des idées novatrices, influencés par les tendances et les discussions qu’ils observent sur les réseaux sociaux. Cela crée un environnement où le pouvoir et l’autorité peuvent être plus fluides et partagés, plutôt que strictement hiérarchisés.

1.3 Défis et Opportunités pour les Managers

Pour les managers, cet environnement présente à la fois des défis et des opportunités. Ils doivent non seulement maintenir leur autorité et leur crédibilité, mais aussi adopter une approche plus inclusive et ouverte. Cela implique d’écouter activement les employés, de reconnaître les influences externes et de les intégrer de manière constructive dans les stratégies d’entreprise. Les managers qui réussissent dans cet environnement sont ceux qui embrassent les médias sociaux comme un outil pour engager et inspirer leurs équipes, plutôt que de le voir comme une menace pour leur autorité.

1.4 Impact sur la prise de décision et l’innovation

Les médias sociaux influencent également la prise de décision en entreprise. Avec l’accès à une diversité d’idées et d’opinions, les employés sont mieux informés et souvent plus motivés à contribuer à l’innovation et à la stratégie d’entreprise. Cela peut conduire à des décisions plus éclairées et innovantes, mais peut également présenter des défis en termes de cohésion et d’alignement des équipes.

2. De manager à influenceur : une nouvelle dynamique

La transformation du rôle du manager en celui d’un influenceur marque un tournant décisif dans le paysage professionnel moderne. Cette évolution va au-delà d’un simple changement de titre ; elle implique une refonte complète de l’approche du leadership et de la gestion.

2.1 Réévaluation du leadership en temps de changement numérique

Dans un monde où les médias sociaux et le numérique dominent, les compétences traditionnelles de gestion ne suffisent plus. Les managers doivent désormais posséder une solide compréhension des plateformes numériques et une capacité à utiliser ces outils pour communiquer efficacement et influencer. Cela signifie non seulement être présent sur les réseaux sociaux, mais aussi savoir comment engager le dialogue, partager des idées et inspirer à la fois en ligne et hors ligne.

2.2 Les managers comme marqueurs de tendances et créateurs de culture

Les managers modernes doivent adopter le rôle de marqueurs de tendances et de créateurs de culture au sein de leur organisation. Ils doivent être capables d’identifier et de capitaliser sur les tendances émergentes, non seulement pour rester pertinents, mais aussi pour motiver et engager leurs équipes. En incarnant la culture de l’entreprise et en la diffusant à travers leurs interactions en ligne, ils peuvent façonner l’identité de l’entreprise et renforcer son attrait pour les employés actuels et futurs.

2.3 Naviguer dans le paysage des médias sociaux

La navigation dans le paysage complexe des médias sociaux requiert des managers une sensibilité et une intelligence émotionnelle accrues. Ils doivent être attentifs à la manière dont leur communication est reçue et interprétée, non seulement par leurs équipes, mais aussi par un public plus large. Cela inclut une compréhension des nuances culturelles et des attentes changeantes des différentes générations d’employés.

2.4 L’équilibre entre autorité et accessibilité

Un autre aspect crucial est l’équilibre entre maintenir l’autorité et être accessible. Les managers doivent trouver des moyens d’être approchables et relatables tout en conservant leur capacité à prendre des décisions fermes et à diriger efficacement. Cela implique souvent de repenser les méthodes traditionnelles de communication et de gestion pour favoriser un environnement plus ouvert et collaboratif.

3. Cas d’étude : réussites et échecs

Dans cette section, nous explorons divers cas d’études d’entreprises qui ont connu des réussites et des échecs dans l’adaptation à la nouvelle dynamique entre managers et influenceurs. Ces exemples concrets fournissent un aperçu des stratégies qui fonctionnent et de celles qui ne fonctionnent pas, offrant des leçons précieuses pour les entreprises en transition.

3.1 Réussites : entreprises qui ont embrassé le changement

Exemple 1 : Intégration réussie des médias sociaux

Une entreprise technologique de premier plan a réussi à transformer ses managers en influenceurs en les formant à l’utilisation efficace des médias sociaux. Ils ont encouragé les managers à partager leurs connaissances et leur vision de l’entreprise sur des plateformes comme LinkedIn et Twitter, ce qui a renforcé leur crédibilité et leur accessibilité, tout en améliorant l’image de marque de l’entreprise.

Exemple 2 : Création d’une culture d’entreprise collaborative

Une startup dans le domaine du e-commerce a adopté une approche où les idées et les suggestions des employés, influencées par les tendances des médias sociaux, étaient activement encouragées et mises en œuvre. Cette culture ouverte a non seulement amélioré l’innovation, mais a également renforcé la loyauté des employés et a attiré de nouveaux talents.

3.2 Échecs : leçons tirées de stratégies mal adaptées

Exemple 1 : Résistance au changement

Une entreprise traditionnelle du secteur des services a connu des difficultés en ignorant l’impact des médias sociaux. En maintenant des structures de communication rigides et en décourageant l’utilisation des médias sociaux, elle a vu une baisse de l’engagement des employés et une difficulté à attirer les jeunes talents.

Exemple 2 : Mauvaise utilisation des médias sociaux

Une autre entreprise a mal compris comment utiliser les médias sociaux, entraînant une communication incohérente et parfois controversée de la part de ses managers. Cela a conduit à une confusion interne et à une image publique négative, soulignant l’importance d’une stratégie de médias sociaux bien conçue et cohérente.

4. Stratégies pour les entreprises

Alors que le paysage professionnel continue d’évoluer avec l’impact croissant des médias sociaux, il est crucial pour les entreprises de développer des stratégies adaptatives pour intégrer cette nouvelle dynamique. Voici des stratégies clés qui peuvent aider les entreprises à naviguer efficacement dans ce nouvel environnement.

4.1 Formation et développement des compétences numériques

Encourager l’adoption des médias sociaux

Les entreprises doivent encourager leurs managers à adopter et à utiliser activement les médias sociaux. Cela inclut des formations sur la manière d’engager le public, de créer du contenu pertinent, et de construire une présence en ligne positive. Ces compétences sont essentielles pour transformer les managers en influenceurs crédibles au sein de l’entreprise.

Développement de compétences en communication numérique

Outre la présence sur les médias sociaux, les managers doivent être formés à la communication numérique efficace. Cela comprend la compréhension des différentes plateformes, la création de messages adaptés à chaque audience, et la gestion de la communication en temps de crise.

4.2 Création d’une culture d’entreprise inclusive

Valoriser les voix des employés

Les entreprises doivent créer un environnement où les idées et les opinions des employés sont valorisées. Cela peut se faire par la mise en place de forums internes, de groupes de discussion, et de systèmes de feedback qui encouragent les employés à partager leurs pensées et leurs inspirations.

Promouvoir la diversité et l’inclusion

La diversité des perspectives doit être encouragée. Cela implique de reconnaître et de valoriser les contributions des employés de différents horizons, y compris ceux qui sont influents sur les médias sociaux.

4.3 Gestion de l’impact des médias sociaux

Élaborer des politiques claires

Les entreprises doivent développer des politiques claires concernant l’utilisation des médias sociaux, tant au niveau professionnel que personnel. Cela aide à maintenir un équilibre entre la liberté d’expression et le maintien de l’image professionnelle de l’entreprise.

Surveillance et analyse des tendances

La surveillance des médias sociaux pour analyser les tendances et les discussions pertinentes est cruciale. Cela permet aux entreprises de rester à jour avec les évolutions du marché et de répondre rapidement aux changements dans les perceptions publiques.

5. Ce qu’il faut retenir

Alors que nous concluons notre exploration de la dynamique changeante entre managers et influenceurs dans le monde des affaires, il est essentiel de reconnaître que cette évolution n’est pas un phénomène passager, mais une transformation fondamentale de la manière dont les entreprises fonctionnent et interagissent avec leurs employés et leur public.

5.1 Résumé des points clés

Ce voyage à travers différents aspects du paysage professionnel moderne a mis en évidence plusieurs éléments cruciaux. Nous avons vu comment les médias sociaux ont remodelé la perception de l’autorité et du leadership, comment les managers doivent s’adapter pour devenir des influenceurs efficaces, et comment les entreprises peuvent tirer parti de ces changements pour favoriser l’innovation et l’engagement.

5.2 Importance de l’adaptabilité et de l’innovation

L’adaptabilité et l’innovation sont désormais des compétences essentielles pour toute entreprise cherchant à prospérer dans cet environnement en mutation rapide. Les entreprises qui embrassent ces changements et s’adaptent de manière proactive seront mieux placées pour réussir. Elles pourront non seulement attirer et retenir les talents, mais aussi créer une culture d’entreprise plus dynamique et résiliente.

5.3 Vision pour l’avenir

L’avenir du monde des affaires promet d’être encore plus interconnecté et influencé par le numérique. Les entreprises qui comprennent et intègrent l’impact des médias sociaux dans leur stratégie globale seront à l’avant-garde. Elles seront capables de naviguer avec agilité dans un paysage en constante évolution, tout en restant fidèles à leurs valeurs fondamentales et à leur mission.

5.4 Appel à l’action

En conclusion, cet article appelle les entreprises à embrasser le changement, à investir dans le développement des compétences numériques de leurs leaders, et à créer une culture d’entreprise qui valorise la diversité des voix et des perspectives. Il s’agit d’une opportunité unique de redéfinir le leadership et l’autorité en entreprise, en tirant parti de la puissance des médias sociaux et de l’influence numérique pour créer des organisations plus fortes, plus inclusives et plus innovantes.

2023-11-22T16:27:26+01:0022 novembre 2023|Catégories : GE, Management, PME, RSE, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Quand le management défaillant devient le fossé de la productivité

Dans la sphère économique actuelle, la productivité d’une entreprise n’est pas seulement un indicateur de sa performance ; c’est le moteur de sa pérennité et de sa compétitivité. Toutes les ressources, les stratégies de marketing, les innovations technologiques et les investissements financiers sont des leviers que les organisations actionnent dans l’espoir d’améliorer cette précieuse productivité. Cependant, il existe un facteur crucial qui détient le pouvoir de maximiser ou de compromettre tout le potentiel productif d’une organisation : le management.

La qualité du management dans une entreprise est souvent le cœur qui pompe l’énergie nécessaire à toutes ses opérations. Il inspire la vision, motive le personnel, orchestre les processus et cultive l’environnement dans lequel la productivité peut soit fleurir soit flétrir. Lorsque ce cœur bat de manière irrégulière ou inefficace, c’est toute l’organisation qui souffre d’hypoxie, affaiblie par le manque d’oxygène nécessaire à son épanouissement. En effet, un mauvais management peut devenir le terreau d’une multitude de maux professionnels, allant du désengagement des employés à la stagnation de l’innovation, de la dégradation de la culture d’entreprise à l’effritement de la performance globale.

Pour comprendre en profondeur cet ennemi de la productivité, il est impératif de décomposer les multiples facettes du mauvais management, d’examiner ses manifestations diverses et de discerner ses effets insidieux sur la dynamique de travail. Il ne s’agit pas seulement de pointer du doigt les managers en défaut, mais de mettre en lumière les pratiques délétères qui, si elles sont corrigées, peuvent transformer un environnement de travail toxique en un espace florissant où la productivité s’épanouit.

Dans cette exploration détaillée, nous allons donc plonger dans les symptômes et les conséquences du mauvais management, pour ensuite naviguer vers les stratégies qui permettent de réanimer la productivité affaiblie. L’enjeu est de taille, car il en va de la santé organisationnelle et du succès à long terme des entreprises. Cet article se veut une boussole pour les leaders actuels et futurs, désireux de forger des pratiques managériales robustes et stimulantes, capables de lever les barrières à la performance et d’instaurer un environnement où chacun peut contribuer au meilleur de ses capacités.

I. Les manifestations du mauvais management

1. Manque de vision claire
Un management qui ne communique pas une vision claire et cohérente peut créer une atmosphère de confusion parmi les employés. Sans direction unifiée, il est difficile pour les employés de s’aligner sur les objectifs à long terme, ce qui entraîne une perte de sens dans leur travail.

2. Déficit de communication
La communication est vitale pour toute organisation. Un mauvais management se caractérise souvent par une communication insuffisante ou inappropriée, ce qui peut entraîner des malentendus, des erreurs et un manque de coordination.

3. Méconnaissance des rôles et des responsabilités
Lorsque les managers ne définissent pas clairement les rôles et les responsabilités, les employés peuvent se retrouver à travailler dans l’incertitude, voire en double, gaspillant ainsi temps et ressources.

4. Absence de reconnaissance et de Feedback
La reconnaissance et le feedback sont des moteurs clés de la motivation. Un management qui ne reconnaît pas les efforts ou ne fournit pas de retours constructifs peut décourager les employés et réduire leur engagement.

5. Micromanagement
Le micromanagement étouffe l’initiative et la créativité. Les employés sous micromanagement tendent à ne plus prendre de décisions sans l’approbation de leur supérieur, ce qui ralentit considérablement les processus.

II. Impacts du mauvais management sur la productivité

1. Baisse de la motivation
Un personnel démoralisé ne travaille pas à son plein potentiel. Le manque de motivation causé par un mauvais management se traduit directement par une baisse de la productivité.

2. Augmentation du taux de turnover
Les employés qui ne se sentent pas valorisés ou qui sont frustrés par un management incompétent sont plus enclins à quitter l’entreprise, ce qui engendre des coûts de recrutement et de formation élevés.

3. Détérioration du climat de travail
Un mauvais management crée un climat de travail tendu et conflictuel. Dans un tel environnement, la coopération est faible et les efforts d’équipe sont compromis, affectant directement la performance globale.

4. Frein à l’innovation
La peur de la critique et l’absence de soutien aux initiatives peuvent décourager l’innovation. Un personnel qui n’est pas encouragé à réfléchir ou à proposer de nouvelles idées ne contribuera pas à l’amélioration des processus ou des produits.

III. Stratégies pour contrecarrer le mauvais management

1. Formation et développement des managers
Investir dans la formation des managers est essentiel pour améliorer leurs compétences en communication, en leadership et en gestion d’équipe. Des managers bien formés sont plus à même de diriger efficacement et de booster la productivité.

2. Amélioration des canaux de communication
Établir des canaux de communication ouverts et efficaces permet de s’assurer que les informations circulent correctement et que les employés se sentent entendus.

3. Valorisation des employés
Reconnaître et récompenser le travail bien fait augmente la satisfaction et l’engagement des employés. Cela peut prendre la forme de bonus, de promotions ou même de simples éloges en public.

4. Autonomisation des employés
Donner aux employés la liberté de prendre des initiatives et de faire preuve de créativité peut conduire à une amélioration de la productivité. L’autonomisation favorise également l’innovation et l’amélioration continue.

Ce qu’il faut en retenir…

Face à l’ampleur des défis contemporains dans le monde des affaires, où la concurrence est vive et les marchés sont imprévisibles, l’importance d’un management efficace se fait sentir plus que jamais. Nous avons traversé les diverses manifestations du mauvais management et mesuré l’impact considérable qu’il peut avoir sur la productivité. Mais, reconnaître le problème est la première étape vers la guérison. Alors que nous concluons, il convient de souligner que chaque organisation a en son sein le pouvoir de redresser la barre et de mettre le cap sur la réussite.

La transformation d’un management déficient en une gestion performante est un processus qui demande du temps, de l’engagement et une volonté de changement. Elle nécessite un regard introspectif de la part des dirigeants et une ouverture d’esprit pour adopter de nouvelles méthodologies. Pour réinventer la roue managériale, il est essentiel de se concentrer sur la formation continue des managers, de promouvoir une culture de communication transparente et d’encouragement, de valoriser et de reconnaître les contributions de chacun, et d’encourager une autonomie calculée au sein des équipes.

La mise en œuvre de ces stratégies ne doit pas être vue comme une simple checklist ou une série de tâches à cocher. C’est un engagement envers une vision du management qui voit au-delà des chiffres et des graphiques de performance. C’est un engagement à forger des relations basées sur la confiance, le respect et la reconnaissance mutuelle. En fin de compte, un bon management est celui qui comprend que derrière chaque tâche accomplie, il y a des individus avec leurs aspirations, leurs talents et leur potentiel.

C’est avec une approche holistique, tenant compte des besoins et des attentes des employés, que l’on peut espérer renverser les effets néfastes d’un mauvais management. Une productivité durable est le fruit d’un équilibre délicat entre la satisfaction des employés et l’atteinte des objectifs d’affaires. Les managers doivent donc être les jardiniers attentifs de cet écosystème délicat, veillant à ce que chaque aspect de l’environnement de travail soit propice à la croissance et au développement.

Pour clore, souvenons-nous que le véritable ennemi de la productivité est un management qui a cessé d’apprendre, de s’adapter et de valoriser son capital humain. L’avenir appartient aux entreprises qui, conscientes de cet enjei, sauront évoluer et placer l’excellence managériale au cœur de leur stratégie. La productivité n’est pas une ligne d’arrivée mais un voyage constant, et le bon management est le véhicule qui nous y conduit. Alors que nous avançons dans un monde professionnel en mutation, puissions-nous être guidés par la boussole de l’intégrité, de l’empathie et de l’innovation dans notre quête incessante de productivité.

2023-11-06T06:16:16+01:005 novembre 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Avantages et limites de l’intelligence artificielle dans la relation client

Comme le disait Jeff Bezos “Si vous construisez une expérience exceptionnelle, les clients s’en parlent entre eux. Le bouche-à-oreille est très puissant.” Que dire de plus pour défendre la nécessaire et permanente tentative d’amélioration de la relation client afin d’assurer le succès de son entreprise, et ce d’autant plus que le bouche-à-oreille d’aujourd’hui, est, et pour cause : forum, réseaux sociaux…, d’une tout autre puissance que celle d’hier, en matière « d’expérience client exceptionnelle ».

L’Intelligence artificielle (IA) est devenue un « assistant majeur » en mesure d’apporter – à priori – de nouvelles améliorations de la qualité du service et du parcours client, et ce dans de nombreux secteurs, toutefois pour que ces améliorations soient prégnantes elles doivent être mises en œuvre , comme nous le verrons, sous certaines conditions.

Les IA au service de la relation client.

Si les apports de l’IA ne datent pas d’hier, rappelons que les premiers chatbots ou agents conversationnels datent de 1966, rappelons qu’ils ont fait le « succès » peu scrupuleux de nombreux sites adultes et/ou de rencontres, ses améliorations conséquentes, sa popularisation auprès du grand public – qui la fréquentait sans la nommer – est-elle bien plus récentes et fortement liée au phénomène ChatGPT.

L’IA, ne saurait être réduite aux chabots, il serait dès lors plus pertinent de parler des IA, en effet le type d’IA utilisé, notamment dans le cadre de la relation clients, sont multiple, ainsi, plus élaboré que le chatbot « basique » l’assistant virtuel va être, lui, en mesure de répondre à la clientèle de façon plus spécifique et contextualisée, nous pouvons également citer « l’analyse de donnée », « l’analyse prédictive », « l’Automatisation des emails », « l’ Analyse de sentiment » qui, comme le définit Amazon, est un « processus qui consiste à analyser un texte numérique pour déterminer si le ton émotionnel du message est positif, négatif ou neutre », « la reconnaissance vocale », etc. Aujourd’hui, même si les premières formes d’interactions avec les clients restent des réponses, des messages personnalisés, les objets connectés utilisant l’IA sont la réalité grandissante de la granularité d’interaction et de captation avec les clients. Il ne fait guère de doute que les accélérations vont se poursuivre, comme nous l’évoquerons, l’IA se penche désormais sur certaines « faiblesses » persistantes comme l’intelligence émotionnelle et la résolution de problématiques complexes à ce jour non gérables sans intervention humaine.

Vers le tout IA ?

Utilisée de façon pertinente et « combinées » les IA que nous avons évoqués offrent un potentiel considérable et en mesure d’améliorer grandement la satisfaction et la fidélité de la clientèle notamment grâce à la facilitation de l’ensemble du parcours client. Cette montée en puissance de ses usages, la forte demande des entreprises ( en 2023 « Plus de 9 entreprises sur 10 utilisent aujourd’hui l’IA malgré le manque de confiance des consommateurs dans ces technologies. » ) ont d’ailleurs permis à des structures de se positionner fortement sur ce secteur prometteur, c’est le cas par exemple de Chatfuel et Watson d’IBM qui sont deux plateformes d’intelligence artificielle. La promesse de la solution Watson est sans ambages, en tant que plateforme d’intelligence artificielle conversationnelle leader sur le marché, s’appuyant sur de grands modèles de langue (LLM) digne de confiance et sur une interface utilisateur intuitive, elle « garantie » ni plus ni moins qu’ : « une assistance client rapide et chaleureuse » ; il serait bien sûr présomptueux de prétendre citer tous les secteurs qui en tirent déjà avantage, en adaptant la solution watsonx assistant à leurs besoins… parmi ces derniers les secteurs bancaires, la distribution, le commerce en ligne, l’assurance, le tourisme, des télécommunications, le secteur de la santé…

La ‘’voix du client’’ prend une toute autre résonnance passant aux débuts de l’IA à l’analyse de données à l’enregistrement des ruptures de la chorégraphie de services dans le processus d’achat, le parcours client et tous les points de contacts révélateurs d’indices de moments de vérités devenant modélisable, prédictifs autour d’un ensemble de scénarios.

C’est l’avènement de l’IA générative qui vient désormais rationnaliser les stratégies et techniques de vente avec la création de « persona » précis et complets de « buyers» qui sont dédiés à la modélisation de proposition de solution avec pour objectif d’accroître le taux de transformation ou d’engagement du client dans les étapes clés de son parcours, la création de scripts de discussion afin d’ optimiser la conversation ou encore automatiser le suivi des ventes jusqu’ à la prise en charge client par une force de vente elle bien réelle. (source : The economic potential of generative AI: The next productivity frontier, étude McKinsey, juin 2023 )

Des forces et des faiblesses…

En revanche, à ce jour, les IA ne sont pas infaillibles tant s’en faut. Nous devons reconnaitre que les chabots et les assistants virtuels, les « interlocuteurs » les plus « visibles » des IA par la clientèle, sont en mesure de garantir une assistance ininterrompue, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Dans un monde « idéal », ces derniers répondent à la demande croissante d’une clientèle exigeante en fournissant des réponses rapides à des questions « courantes ». Cependant, derrière toutes ces promesses, les IA ont aussi leurs limites. Les situations complexes, émotionnelles constituent – comme nous avons pu l’évoquer – des points d’achoppement, à ce stade de son évolution, dans une société où l’humanité et l’empathie demeurent des valeurs sures et essentielles dans la relation à l’autre, les IA ont, et c’est un euphémisme, encore de grands progrès à faire. Le risque d’un usage abusif des IA, d’une dérive vers un « tout IA », est alors d’avoir un effet parfaitement contre-intuitif. Le technosolutionnisme outrancier peut provoquer la frustration du client, un client lassé d’avoir des réponses bien éloignées d’une demande qui peut s’avérer trop spécifique et trop complexe, qui n’a pas un jour fait face à un assistant virtuel « dépassé » incapable de donner une réponse éclairante, qui n’a pas un jour été exaspéré de ne pas avoir enfin un être humain capable de comprendre et de répondre avec gentillesse à sa problématique ?

Les IA peuvent ainsi se heurter aux subtilités, voire à la « maladresse » du langage humain et à leur incapacité à appréhender le contexte, de fait et à ce jour, ces faiblesses persistantes peuvent engendrer des réponses totalement inadaptées. Si la qualité et la quantité des données sur lesquelles elles s’appuient pour limiter les risques d’erreurs* (*connaissance approfondie de son interlocuteur) elles ne sont pour autant pas à l’abri d’un traitement de données biaisées, soit parce qu’elles sont insuffisantes, voire erronées parce que communiquées volontairement ou involontairement par les clients par exemple (Age/Sexe/Profession) ce qui ipso facto peut engendrer des erreurs.

L’IA n’en est certes plus à ses « balbutiements » pour autant, le tout IA dans la relation client serait à notre sens un choix bien hasardeux, IA sans conscience n’est que ruine du business ! Les entreprises qui seraient tentées par un usage tous azimuts seraient à notre sens bien mal avisée. Leur usage doit être précautionneux, il est permis de faire des erreurs bien sûr, mais dans leurs usages il est nécessaire de tenir compte des réactions clients, de leur acceptation, et de leur capacité à interagir : être geek n’est pas transgénérationnel et notre époque technologique semble parfois pour ne pas dire souvent l’oublier.

Il nous apparait également indispensable de toujours avoir à l’esprit que les « IA » dédiées, dans le domaine qui nous concerne : la relation client, présente encore des faiblesses pour ce qui relèves des domaines émotionnels, juridiques, stratégiques, techniques, de gestion de crise, et de nombreux cas de figures qui nécessitent une réflexion approfondie et une expertise humaine. Si vous en doutez, et même si l’IA a depuis encore progressé, en matière d’erreurs liée à l’IA, il y a des cas d’écoles, qu’ il est bon de garder en mémoire dont les « 5 fameux désastres en IA et analytique » que rappelaient Thor Olavsrud / IDG NS (Adaptation Aurélie Chandèze) en 2020.

Des échecs oui, mais aussi des réussites : attention au Technosolutionisme.

Si l’on peut trouver des limites, la personnalisation de l’expérience client est indéniablement un atout des IA, mais sous certaines conditions… Grâce à leurs capacités analytiques de plus en plus développées, elle permet aux entreprises de comprendre en profondeur les préférences et les besoins de leurs clients, voire de les anticiper, nous ne sommes plus très loin du marketing prédictif, ouvrant ainsi la voie à des recommandations sur mesure et à des expériences client d’exception.

Toutefois, et là se joue le savant dosage et l’équilibre délicat à trouver dans leurs usages, cela ne passe-t-il pas par la parfaite connaissance des attentes de sa clientèle en la matière, et de savoir : jusqu’où ne pas aller trop loin. Si certains clients apprécient cette personnalisation « à outrance », si certains salariés apprécient son appui puisqu’elle peut les aider à de nombreux niveaux en interne comme en externe) … découvrir des produits pertinents pour les clients, alléger le travail des commerciaux, etc.

D’autres peuvent trouver l’IA bien trop intrusive, tant sa collecte de données personnelles est puissante et ce d’autant plus si le client n’a pas donné un consentement clair. Un moyen (le seul) permettant d’éviter ce point d’achoppement et d’engendrer des comportements contre-intuitifs : la transparence totale ! Les entreprises se doivent d’être parfaitement transparentes sur la manière dont elles utilisent les « IA » pour collecter et utiliser par la suite les données des clients, voire leur permettre de s’y soustraire s’ils désirent garder une totale autonomie et se préserver de sollicitations diverses : ce n’est pas à titre d’exemple parce que vous testez une solution technologique en ligne que pour autant vous souhaiter recevoir des mails commerciaux…

Pour rappel nonobstant le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) un texte réglementaire européen qui encadre le traitement des données de manière égalitaire sur tout le territoire de l’Union européenne, une nouvelle loi est récemment venu encadrer plus spécifiquement l’utilisation de l’intelligence artificielle par les Entreprises dans l’UE : la loi sur l’IA est ainsi, la première loi globale sur l’IA au monde. Dans le domaine qui nous concerne, ce consentement explicite des clients doit ainsi être obtenu pour des actions spécifiques, comme la collecte de données, l’envoi de recommandations : mails, SMS, suggestions commerciales… C’est une condition sine qua non, l’absence de transparence conjuguée au non-respect de la vie privée sera immédiatement sanctionnée par certains clients qui se sentiront piégés pour ne pas dire manipulés, voire… par la loi.

Des enjeux culturels et organisationnels autant que techniques et juridiques.

Si les enjeux de réglementations que nous venons de citer paraissent essentiels, il nous apparaît tout aussi primordial que les entreprises doivent – dès lors qu’il s’agit de déployer l’IA au service de la Relation Client (ou à toute autre fin d’ailleurs) – s’inscrire rigoureusement dans un cadre stratégique et éthique. En tout premier lieu les entreprises doivent clairement communiquer en interne auprès de leurs équipes en lien avec les marchés de la démarche entreprise.

En second lieu, les solutions testées ou utilisées ne doivent pas rester secrètes mais être partagées pour apporter légitimité et crédibilité, mais aussi leur donner le sens attendu par les différentes parties prenantes (Chargés d’affaires, Ingénieur Commercial, Agent, Conseiller Clientèle, Téléopérateur, …) en expliquant ce qu’apporte « l’initiative IA », quels résultats sont concrètement escomptés. Il va s’en dire également que dans nombreuses situation la question de l’Ethique ne tardera pas à se présenter sur la table des discussions, débats ou avis aussi bien côté collaborateurs que côté clients.

On peut alors penser qu’au-delà du célèbre cas d’école du Chatbot Tay utilisé et conçu chez Microsoft pour une plateforme d’échange avec les adolescents, une plateforme qui, comme nous l’avons évoqué tourna vite au fiasco. Que penser encore du cas de la filiale d’Alibaba –Ant Financial – qui eu cette idée « lumineuse »de passer au cribles les données des emprunteurs via un outil d’IA pour ainsi gagner en temps de réponse apporté à l’accord de principe du crédit ou non mais qui pourrait alors dériver vers des pratiques discriminatoires à l’égard du marché auquel l’offre s’adresse…

Nul doute qu’il paraît indiscutable que l’entreprise qui s’empare de ces potentielles dérives et mesure les risques inhérents en les prévenant, en conduisant un véritable travail de mise en cohérence des aspects techniques, organisationnels et culturels, peut-être même en se prémunissant d’une intelligence cognitive comme rempart à tout ce qui pourrait entraver, entacher, contaminer une bonne collaboration entre les individus et l’IA, prendra une longueur d’avance .

Ce sont les postures, les comportements, les attitudes qui sont potentiellement impactés, à plus ou moins grande échelle dès lors il apparaît essentiel d’accompagner, de former a de nouveaux modes de fonctionnement qui impacteront avec les mêmes variations la culture de l’entreprise. Ce mouvement entraine concomitamment une orientation Client qui doit prendre le pas sur l’orientation Produit.

Il n’est dès lors plus question d’être centré sur la solution, sur les process, sur les produits…avant d’être un Client à chaque moment clé d’une interaction avec la marque le client est avant tout un Contact, c’est donc le Contact que l’IA gère et « prend en charge » de sa phase de « Suspect » (‘’cookie anonyme’’ statut convoité par les internautes navigant sur les pages webs ici et là au-gré de leurs recherches – le fameux Zero Moment Of Truth : ZMOT) à celle de Prospect (un pas vers l’engagement en ayant bien pris soin de remplir LE formulaire) puis celle de Client (encore et toujours à fidéliser) à celle d’Ambassadeur (quête du Graal). Chaque étape devant conduire l’organisation à se désiloter pour coordonner ses actions et converger et passer selon Gaëlle Le Grouiec, directrice marketing et communication de Renault Europe, « d’un marketing du produit à un marketing d’audience à qui on pousse un produit. » le Commerce devant assurer les conversions le plus efficacement possible.

Quelques exemples d’effets contre-intuitifs… Dissuasifs !

Outre « Tay » que nous avons pu évoquer, de nombreuses entreprises ont pâti en termes d’image de leurs utilisations « sans discernement » ou tout du moins « inapproprié » de l’IA sans en anticiper les conséquences : Amazon a été par exemple critiqué pour l’utilisation de son algorithme d’IA pour recommander des produits aux clients. Bien que l’entreprise jouisse d’une solide réputation pour ses capacités en matière de personnalisation de recommandations, il y a eu des cas où l’IA a mal compris les préférences des clients et a fait des recommandations totalement inappropriées, qui plus est Amazon déploie ainsi un outil d’intelligence artificielle générative qui résume les avis d’un produit en un seul paragraphe. Pourquoi pas ?

Uber pour sa part a été fortement critiqué pour l’utilisation de l’IA dans son système de tarification dynamique, une approche IA permettant certes des gains pour l’entreprise qui a occasionné d’inexplicables écarts de prix ; pour les usagers parfaitement ignorants de la méthode de la firme, les réactions n’ont alors pas tardé : les passagers ont signalé des prix excessivement élevés lors de situations d’urgence ou de forte demande trouvant cela, et, nous semble-t-il, à juste titre : abusif. En termes d’image cela a suscité des réactions négatives et des accusations d’exploitation, jusqu’au patron d’Uber, Dara Khosrowshahi, interrogé par le magazine américain Wired, qui lui a demandé d’estimer le prix d’une course Uber à New York pour 4,5 km a donné un chiffre bien en deçà de la réalité et a été « choqué » par le prix d’une course qu’il avait lui-même commanditée.

Google a été confronté à des critiques concernant son algorithme de recommandation de vidéos sur YouTube. L’IA a été accusée de favoriser la recommandation de vidéos sensationnalistes et de complot, ce qui a eu un impact négatif sur la qualité de l’expérience utilisateur. Nul ne peut oublier non plus l’histoire de ce père de famille surpris d’apprendre que l’enseigne de distribution Target aux Etats-Unis avait bien vu juste – et avant lui – sur la maternité de sa fille, l’enseigne se basant sur une liste de vingt-cinq produits que les femmes enceintes sont le plus susceptibles d’acheter, était aller jusqu’à», Target savait, à quelques jours près, à quel stade de sa grossesse la jeune fille se trouvait en lui adressant alors des offres ciblées et abondantes…

En conclusion :

Dans un monde très compétitif, la relation client la plus optimum est devenue progressivement plus qu’un facteur clé de succès, mais un avantage concurrentiel, la période du client roi est révolue, le client peut s’exprimer et faire savoir sa satisfaction ou son insatisfaction… ses interactions sont enregistrées, analysées, étudiées…anticipées même.

Si parmi les dogmes de la relation client l’on a coutume de dire « qu’un client satisfait en parle à 2 ; un client insatisfait en parle à 10 (Coefficient de 5)) à l’époque des réseaux sociaux… nous sommes passés à un tout autre quantitatif ; aussi, comme nous avons souhaité le démontrer, il s’agit aujourd’hui tant de prendre en compte les évolutions prometteuses, tout en trouvant un équilibre subtil entre ses promesses et des limites bien réelles.

En 2023, le dosage parfait « IA » et « Homme » travaillant de concert, en bonne « entente » et dans le respect des attentes de leur clientèle, n’est-il pas la clé pour offrir un service client complet et de qualité, et que le client puisse toujours se considérer comme unique, mais non pas comme une simple « cash machine » ! et pour la Relation Client, il se pourrait bien que l’IA gère aujourd’hui la Relation Contact plus que la Relation Client, la conversion Contact/Client ne pouvant efficacement et durablement s’opérer que par l’alchimie de la Relation « en chair et en os » pour des questions plus complexes ou par la magie de la capacité de réassurance et de chaleur ou d’empathie que peut apporter l’Humain encore et toujours, fort heureusement…

« L’intelligence artificielle est potentiellement plus dangereuse que les armes nucléaires. »

Elon Musk

Tribune rédigée par Yannick Chatelain : Professeur Associé Digital / IT, GEMinsights Content Manager, Grenoble École de Management (GEM) & Laurent Mandica : Professeur Associé Relation Client et Management, Grenoble École de Management (GEM).

Source : Forbes

2023-10-03T09:52:12+02:0029 septembre 2023|Catégories : ETI, GE, IA, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

L’Association du marketing et de l’Intelligence Artificielle en 2023 : Une synergie révolutionnaire

En 2023, le mariage entre le marketing et l’intelligence artificielle (IA) a atteint une maturité impressionnante, transformant radicalement la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients. Cette convergence a ouvert des horizons inexplorés et a permis d’élaborer des stratégies marketing d’une précision et d’une efficacité sans précédent. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur les différentes facettes de cette union, en illustrant nos propos avec des exemples concrets.

1. Personnalisation : La clé de l’engagement client

L’une des avancées les plus significatives dans l’association du marketing et de l’IA est la personnalisation à grande échelle. En 2023, les entreprises sont en mesure d’offrir des expériences clients hautement individualisées. Prenons l’exemple d’un service de streaming vidéo. Grâce à l’IA, la plateforme analyse les habitudes de visionnage, les genres préférés et les évaluations des utilisateurs. Ainsi, lorsque quelqu’un se connecte, il est accueilli par une sélection de contenu parfaitement adaptée à ses goûts, ce qui renforce considérablement l’engagement et la satisfaction du client.

2. Marketing prédictif : L’art de devancer les attentes

Une autre avancée majeure est le marketing prédictif. Les algorithmes d’IA ont la capacité d’anticiper les besoins futurs des clients en se basant sur leurs comportements passés. Imaginons une entreprise de vente au détail en ligne. En analysant les historiques d’achats et les tendances de navigation, l’IA peut prédire quels produits ou services seront les plus susceptibles d’intéresser un client donné. Ainsi, elle peut recommander ces articles avant même que le client ne les recherche, créant ainsi une expérience d’achat exceptionnellement fluide et satisfaisante.

3. Automatisation intelligente des campagnes marketing

En 2023, l’automatisation des campagnes marketing atteint des sommets inégalés grâce à l’IA. Prenons l’exemple d’une entreprise de commerce électronique. Plutôt que de gérer manuellement les campagnes publicitaires pour différentes catégories de produits, l’IA analyse en temps réel les données comportementales des visiteurs du site. Elle ajuste alors les annonces pour maximiser leur efficacité, permettant ainsi à l’entreprise d’atteindre les bons clients au bon moment et avec le bon message.

4. Chatbots intelligents : Révolution du service client

Les chatbots alimentés par l’IA ont révolutionné le service client. Imaginons une banque en ligne. Un client peut interagir avec un chatbot pour obtenir des informations sur ses comptes, effectuer des transferts ou résoudre des problèmes courants. Grâce à l’IA, le chatbot est capable de comprendre le contexte de la conversation et de répondre de manière pertinente et précise. Cela améliore considérablement l’efficacité du service client tout en offrant une expérience fluide et sans friction pour le client.

5. Analyse de sentiment et gestion de la réputation en temps réel

L’IA excelle dans l’analyse de grandes quantités de données, y compris les commentaires et les avis des clients. Imaginons une chaîne de restaurants. En utilisant des algorithmes d’IA, elle peut surveiller en temps réel les médias sociaux et les plateformes d’évaluation pour comprendre la satisfaction des clients. Si un problème émerge, l’entreprise peut réagir rapidement, démontrant ainsi son engagement envers l’amélioration continue.

L’Ère du marketing augmenté par l’IA

En 2023, l’association du marketing et de l’intelligence artificielle représente un chapitre révolutionnaire dans l’histoire du marketing. Les entreprises qui intègrent judicieusement l’IA dans leurs stratégies sont positionnées pour offrir des expériences client incomparables. Toutefois, il est impératif de mettre en œuvre ces technologies avec éthique et transparence, en mettant toujours en avant le respect de la vie privée et la satisfaction du client. Avec cette approche, le marketing de 2023 promet d’être plus pertinent, personnalisé et puissant que jamais. L’avenir du marketing est à conjuguer au présent, et il est alimenté par l’intelligence artificielle.

2024-01-27T10:20:34+01:0017 septembre 2023|Catégories : Digital, ETI, GE, IA, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Étudiants retardataires dans la recherche d’alternance ? Pas de panique, voici comment réagir

La rentrée scolaire approche à grands pas et vous n’avez pas encore décroché d’alternance. Pas de stress ! Même si le temps presse, il existe des stratégies pour vous aider à trouver une opportunité qui correspond à vos aspirations. Voici quelques conseils pour les retardataires comme vous.

I. Trouver rapidement une entreprise pour votre alternance

● Restez calme et positif

Tout d’abord, gardez votre calme. Il est normal de se sentir anxieux, mais la panique ne fera que compliquer les choses. Restez positif et confiant en vos compétences. Rappelez-vous que des opportunités peuvent surgir à tout moment.

● Réévaluez vos options

Prenez du recul et réévaluez vos options. Si vous avez été très spécifique dans vos recherches, envisagez d’élargir votre champ d’application. Pensez aux domaines connexes où vos compétences pourraient être transférables. Cela peut ouvrir de nouvelles portes.

● Utilisez intensément les ressources en ligne

Les plateformes d’emploi, les réseaux sociaux professionnels et les sites web des entreprises sont vos alliés. Utilisez-les intensément pour rechercher et postulez aux opportunités d’alternance.

  1. Optimisez votre profil en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les réseaux professionnels tels que LinkedIn sont complets et à jour. Mettez en avant vos compétences, expériences et objectifs liés à l’alternance.
  2. Recherche de postes : Utilisez les moteurs de recherche d’emploi spécialisés dans les alternances tels que LinkedIn Jobs, Indeed, Glassdoor, RegionsJob, etc. Utilisez des mots-clés pertinents pour votre domaine d’alternance.
  3. Réseau sur les réseaux sociaux : N’hésitez pas à suivre des entreprises, des groupes ou des personnes influentes dans votre domaine sur des plateformes telles que LinkedIn, Twitter, ou même Instagram si cela est pertinent.
  4. Participez à des groupes et forums : Rejoignez des groupes et forums en ligne liés à votre domaine d’alternance. Participez à des discussions, posez des questions pertinentes et partagez vos connaissances. Cela vous permettra de vous faire remarquer et d’agrandir votre réseau.
  5. Établissez des connexions : Lorsque vous trouvez des personnes travaillant dans les entreprises qui vous intéressent, envoyez-leur des invitations personnalisées à se connecter. Mentionnez brièvement vos objectifs et expliquez pourquoi vous aimeriez vous connecter avec elles.
  6. Messages personnalisés : Plutôt que d’envoyer des messages génériques, personnalisez vos messages en fonction de chaque personne à qui vous écrivez. Expliquez clairement votre intérêt pour l’alternance au sein de leur entreprise.
  7. Utilisez les hashtags : Sur les plateformes comme Twitter ou Instagram, utilisez des hashtags pertinents pour augmenter la visibilité de vos publications liées à votre recherche d’alternance.
  8. Partagez vos réalisations : Publiez régulièrement du contenu pertinent lié à votre domaine d’études ou d’alternance. Cela montre votre passion et votre expertise, attirant ainsi l’attention des recruteurs potentiels.
  9. Informez votre réseau actuel : Faites savoir à votre réseau actuel (amis, famille, anciens collègues/professeurs) que vous êtes à la recherche d’une alternance. Ils pourraient connaître des opportunités ou vous mettre en relation avec des personnes qui le font.
  10. Soignez votre présence en ligne : Gardez à l’esprit que les recruteurs peuvent consulter vos profils en ligne. Assurez-vous que vos publications publiques sont professionnelles et positives.
  11. Suivez les entreprises cibles : Abonnez-vous aux pages d’entreprises qui vous intéressent sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de rester au courant de leurs actualités et de leurs offres d’alternance.
  12. Utilisez les fonctionnalités de recherche avancée : Sur LinkedIn, par exemple, utilisez les filtres de recherche avancée pour affiner votre recherche en fonction de critères spécifiques tels que le lieu, le secteur d’activité, etc.

En combinant ces stratégies, vous augmenterez vos chances d’être efficace dans votre recherche d’alternance en ligne et de vous connecter avec les bonnes personnes et opportunités.

● Contactez directement les entreprises

Ne sous-estimez pas le pouvoir de l’initiative personnelle. Identifiez des entreprises qui pourraient bénéficier de vos compétences et contactez-les directement. Rédigez des e-mails de candidature percutants en expliquant ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.

● Réseautage accéléré

Le réseautage accéléré consiste à établir rapidement des connexions et à maximiser l’efficacité de vos interactions pour atteindre vos objectifs. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  1. Identifiez vos objectifs : Avant de commencer à réseauter, définissez clairement ce que vous recherchez dans une alternance. Cela vous aidera à cibler les bonnes personnes et opportunités.
  2. Mettez à jour vos profils en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les plateformes professionnelles comme LinkedIn sont complets et reflètent vos compétences, expériences et objectifs de carrière.
  3. Recherchez les entreprises et professionnels pertinents : Identifiez les entreprises qui proposent des alternances dans votre domaine d’études. Recherchez également les professionnels qui travaillent dans ces entreprises ou dans des postes similaires.
  4. Participez à des événements professionnels : Assistez à des salons de l’emploi, des conférences, des ateliers et des webinaires dans votre secteur. C’est une excellente occasion de rencontrer des professionnels et de nouer des contacts.
  5. Réseau auprès de vos pairs : Ne négligez pas vos camarades de classe et vos collègues. Ils peuvent avoir des informations sur des opportunités d’alternance ou être en contact avec des personnes qui le sont.
  6. Personnalisez vos approches : Lorsque vous contactez des professionnels ou des recruteurs, personnalisez vos messages pour montrer que vous avez fait des recherches sur leur entreprise ou leur parcours. Montrez votre intérêt spécifique pour ce qu’ils font.
  7. Demandez des informations plutôt que des emplois : Lors de vos échanges, demandez des conseils et des informations sur l’industrie, le métier et les opportunités d’alternance. Cela peut ouvrir des discussions plus naturelles.
  8. Préparez un pitch efficace : Ayez un discours concis et convaincant sur qui vous êtes, ce que vous recherchez et ce que vous pouvez offrir en tant qu’alternant.
  9. Suivez et entretenez les relations : Après vos rencontres, envoyez des messages de remerciement et restez en contact. Vous pourriez partager des articles ou des informations pertinentes pour maintenir l’engagement.
  10. Soignez votre présence en ligne : Votre présence en ligne en dit beaucoup sur vous. Assurez-vous que vos publications, commentaires et interactions reflètent positivement votre professionnalisme et vos intérêts.
  11. Explorez les groupes et forums en ligne : Rejoignez des groupes professionnels en ligne liés à votre secteur. C’est un excellent moyen de participer à des discussions, de poser des questions et de rencontrer des personnes influentes.
  12. Utilisez vos anciens contacts : Reconnectez-vous avec d’anciens professeurs, collègues de stage ou employeurs. Ils peuvent vous aider à trouver des opportunités ou à vous recommander.
  13. Soyez persévérant : Le réseautage peut prendre du temps. Continuez à établir des connexions et à suivre les opportunités, même si les résultats ne sont pas immédiats.
  14. Utilisez les événements de réseautage en ligne : Participez à des événements virtuels de réseautage, des webinaires et des discussions en ligne pour élargir votre réseau.

Le temps étant limité, concentrez-vous sur un réseautage accéléré. Contactez vos amis, anciens camarades de classe, enseignants et membres de votre réseau professionnel. Ils pourraient être au courant d’opportunités ou être en mesure de vous mettre en relation.

● Préparez-vous à court terme

Si la rentrée est imminente, considérez des options temporaires. Vous pourriez envisager un stage à court terme ou une mission freelance pour acquérir de l’expérience et gagner du temps pour trouver une alternance plus adaptée.

● Soyez ouvert à l’apprentissage

Soyez prêt à apprendre rapidement et à vous adapter. Même si vous rejoignez une entreprise tardivement, soyez enthousiaste à l’idée d’apprendre rapidement et de contribuer positivement.

Être en retard dans la recherche d’alternance n’est pas une situation insurmontable. Gardez votre sang-froid, explorez toutes les options, soyez proactif et démontrez votre motivation. La clé est d’utiliser judicieusement le temps qu’il vous reste et de rester ouvert à toutes les opportunités. Avec la bonne approche, vous pourrez encore décrocher une alternance qui vous permettra de commencer votre parcours académique et professionnel avec succès.

II. Bravo, vous venez de décrocher votre alternance !

L’alternance, une aventure qui conjugue le monde professionnel et les études, peut être un parcours exigeant, mais hautement gratifiant. Pour réussir brillamment cette équation entre travail en entreprise et obligations scolaires, voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.

● Communication transparente

Établir une communication ouverte est la première étape cruciale. Partagez vos horaires de travail en entreprise avec vos enseignants et informez votre employeur de vos obligations académiques. Une communication fluide permettra à toutes les parties de s’adapter et de collaborer pour votre réussite.

● Planification stratégique

Planifiez soigneusement votre emploi du temps en intégrant les périodes de travail en entreprise et les heures d’études. Créez un calendrier qui reflète vos engagements professionnels et académiques. Cela vous aidera à visualiser les moments clés et à répartir judicieusement votre temps.

● Fixez des objectifs clairs

Établissez des objectifs concrets pour votre alternance. Qu’il s’agisse d’atteindre des résultats spécifiques en entreprise ou de maintenir un certain niveau de réussite académique, avoir des objectifs clairs vous donnera un cap à suivre et vous aidera à rester motivé.

● Gestion du temps efficace

La gestion du temps est une compétence clé. Identifiez les moments de la journée où vous êtes le plus productif et consacrez-les à des tâches exigeantes. Priorisez les tâches importantes et évitez la procrastination. Soyez discipliné dans l’allocation de votre temps.

● Flexibilité et adaptabilité

L’alternance peut réserver des surprises. Soyez prêt à faire preuve de flexibilité et à vous adapter en cas de changements imprévus dans vos horaires ou vos tâches. Cultivez la résilience pour naviguer avec succès dans des situations changeantes.

● Utilisez des techniques d’apprentissage efficaces

Apprenez des méthodes d’apprentissage efficaces pour maximiser le temps que vous consacrez aux études. Utilisez des techniques de prise de notes, de révision régulière et d’enseignement à d’autres pour renforcer vos compétences et absorber les informations plus rapidement.

● Prenez soin de votre bien-être

Priorisez votre santé physique et mentale. Le surmenage peut nuire à vos performances à la fois en entreprise et à l’école. Accordez-vous des moments de détente, dormez suffisamment et maintenez une alimentation équilibrée. Un esprit sain dans un corps sain est essentiel pour réussir dans les deux domaines.

La réussite de votre alternance dépend de votre capacité à équilibrer habilement le travail en entreprise et les études. En appliquant ces astuces, vous pouvez maximiser vos chances de réussir dans les deux domaines. L’alternance est une opportunité unique pour développer des compétences variées et construire un avenir prometteur. Avec une organisation minutieuse, une communication transparente et une attitude positive, vous pouvez naviguer avec succès à travers cette expérience enrichissante.

2023-08-27T11:36:11+02:0027 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Les 10 choses à faire lorsque vous vous sentez plus bien dans votre travail

Si vous envisagez de changer d’emploi parce que vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail, vous n’êtes pas seul. Selon une enquête menée par OnePoll pour le compte de Bonusly, près de 50 % des travailleurs américains ont quitté un poste parce qu’ils ne se sentaient pas appréciés.

Dans le même temps, près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées déclarent ne pas se sentir appréciées par leur employeur, tandis que 59 % affirment qu’elles n’ont jamais eu de responsable qui apprécie vraiment leur travail. Une autre enquête réalisée par Workhuman confirme ces résultats. Dans ce rapport, plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré ne se sentir que peu ou pas du tout appréciées par leur entreprise. En outre, les employés de couleur (49,3 %) et les femmes (48,8 %) étaient plus susceptibles de se sentir quelque peu valorisés que la moyenne.

Ces statistiques suggèrent que les employeurs n’en font pas assez pour montrer à quel point ils apprécient leurs équipes. Pourtant, les efforts d’appréciation des employés présentent d’innombrables avantages. Selon une étude menée par Quantum Workplace, lorsque les employés pensent qu’ils seront reconnus, ils sont 2,7 fois plus susceptibles d’être très engagés. Parmi les autres avantages pour les employés, citons la diminution du stress et une plus grande satisfaction. Pour l’employeur, une étude menée par Workhuman et Gallup a révélé que la création d’une culture de la reconnaissance peut permettre à une entreprise de 10 000 employés d’économiser jusqu’à 16 millions de dollars par an en frais de renouvellement du personnel.

Si vous avez l’impression que votre organisation ne reconnaît pas vos contributions, il existe des moyens d’y remédier. Voici dix choses que vous pouvez faire lorsque vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail.

1 – Réfléchissez à vos attentes

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, demandez-vous si vos attentes sont réalistes. La période a-t-elle été mouvementée au bureau ? Si c’est le cas, il n’est pas rare que même les meilleurs managers négligent ce que vous faites. Demandez-vous si vos efforts sont allés au-delà de ce que font vos pairs. Vous pouvez même demander l’avis d’un collègue ou d’un mentor en qui vous avez confiance.

2 – Montrez-vous motivé

S’il est bon de se sentir valorisé, il ne faut pas s’attendre à ce que la motivation vienne toujours de sources extérieures. Une auto-motivation efficace est l’un des éléments qui distinguent les employés les plus performants des autres. Essayez donc de réfléchir à vos victoires, même les plus petites. Envisagez de vous récompenser en prenant des vacances ou en vous offrant une journée détente lorsque vous franchissez une étape importante.

3 – Constatez vos réalisations

Il est facile de reprocher à l’organisation de ne pas apprécier vos contributions. Mais il est tout aussi important d’assumer la responsabilité du suivi de vos réalisations. Ainsi, vous serez prêt lorsque le moment sera venu de discuter d’une augmentation ou d’une promotion. Il sera également plus facile de mettre à jour votre CV si vous décidez de chercher un nouveau poste.

4 – Parlez à votre patron

Si vos réalisations ne sont toujours pas reconnues, prévoyez une conversation avec votre supérieur. Faites-lui savoir que vous aimeriez recevoir davantage de retours à l’avenir. Préparez également une liste de vos réalisations les plus récentes. De cette façon, vous rappelez à votre supérieur votre excellent travail tout en renforçant votre confiance en vous.

5 – Appréciez les autres

Une autre façon de faire remarquer votre travail est de reconnaître les contributions de vos collègues.
Voici quelques exemples :

  • Planifier un déjeuner surprise lorsque vous terminez un projet de groupe
  • Reconnaître un membre de l’équipe lors de la prochaine réunion du personnel
  • Mettre en place un programme formel de reconnaissance des pairs
  • Même un simple mot de remerciement peut faire beaucoup.En prenant de telles mesures, vous créez une culture de l’appréciation.

6 – Concentrez-vous sur vos points forts

Pour maximiser votre contribution au travail, cultivez vos compétences et vos talents naturels. En vous concentrant sur vos points forts, vous serez plus enclin à vous accomplir. Ne vous comparez pas aux autres ; reconnaissez que vous ne pouvez pas être un expert en tout. Apprenez plutôt de ceux qui vous entourent. En capitalisant également sur les points forts des autres, vous augmenterez les réalisations de l’ensemble de l’équipe.

7 – Faites-vous remarquer

Si vous vous sentez sous-estimé au travail, il est temps d’accroître votre visibilité. Commencez à demander des missions de premier plan qui ont un impact important sur les résultats de votre organisation. Prenez davantage la parole lors des réunions et portez-vous volontaire pour représenter votre équipe lors d’événements ou de conférences. Et n’oubliez pas de développer votre réseau. En nouant et en entretenant des relations, vous créerez un réseau d’alliés professionnels qui vous garderont à l’esprit pour de futurs projets.

8 – Trouvez un sens à votre travail

Ce n’est pas pour rien que vous avez accepté ce poste. Peut-être êtes-vous passionné par le secteur ou par le fait que votre produit le plus vendu révolutionne le marché. Les employés sont plus satisfaits lorsqu’ils trouvent un sens à leur travail. En vous sentant lié à une raison d’être, vous augmenterez votre productivité, votre engagement et votre motivation.

9 – Recadrez les pensées négatives

Certaines personnes ont tendance à se concentrer sur le négatif et se plaindre, parfois par jalousie ou autre sentiment. Afin d’éviter les pensées négatives non justifiées, posez-vous les bonnes questions :

  • Remarquer la pensée
  • Se demander si elle est vraie
  • La remplacer par une pensée positive

10 – Envisagez un autre emploi

Si vous avez essayé ces stratégies et que vous continuez à vous sentir sous-estimé au travail, envisagez de changer d’emploi ou de carrière. Un mauvais patron ou une culture de travail toxique peuvent être difficiles à surmonter. Et si votre supérieur refuse de reconnaître vos réalisations, il ne sera pas facile de progresser professionnellement. Réfléchissez à ce que vous risquez de perdre en restant au travail et envisagez d’autres possibilités. Un changement pourrait s’avérer bénéfique pour votre bien-être à long terme.

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, vous n’êtes pas impuissant. Il y a des choses que vous pouvez faire pour vous assurer que les gens remarquent vos réalisations et reconnaissent votre travail acharné. Si vous avez pris ces mesures et que vous vous sentez toujours frustré, il est peut-être temps de passer à une organisation qui correspond mieux à votre culture.

Source : Forbes

2023-08-25T10:15:04+02:0025 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment vont les managers en 2023 ?

Quels sont les principaux défis que doivent relever les managers, aujourd’hui ? Sont-ils soutenus et appréciés par leurs équipes et par leurs directions ? Et comment les aider à évoluer ?

Des managers parfois isolés, qui réclament plus de soutien

Lancé en février 2022, le baromètre de la santé mentale en entreprise décrypte l’évolution du bien-être mental en entreprise. À l’occasion de la publication de sa troisième édition, Alan x Toluna Harris Interactive ont de nouveau exploré le sujet, en abordant cette fois-ci les difficultés et aspirations des managers.

On y apprend que 1 Français sur 2 trouve que la fonction managériale est plus difficile à exercer aujourd’hui que par le passé. Et, effectivement, 41% des managers déclarent se sentir isolés actuellement.

Un bon manager, c’est quoi en 2023 ?

Lorsque les Français sont interrogés sur les qualités d’un bon manager, ils mettent en avant principalement des attributs liés au bien-être, tels que la disponibilité, l’écoute et l’attention morale.

Les Français ont conscience des difficultés des managers. Résultat : 69% des non-encadrants et trois quarts des femmes ne souhaitent pas manager à l’avenir.

Au fil des années, les attentes envers les managers se sont accumulées. En plus d’atteindre des objectifs de performance, ils sont également chargés d’encourager leurs collaborateurs et de veiller à leur bien-être, ce qui peut engendrer du stress.

L’isolement représente la face sombre de la fonction de manager. Plus d’un manager sur quatre éprouve des difficultés à concilier les attentes de sa hiérarchie et les besoins de son équipe. Des attentes contradictoires qui finissent par les isoler.

Les managers identifient aussi des problèmes d’ordre structurel lorsqu’ils sont interrogés sur les difficultés rencontrées. 28% d’entre eux ont du mal à recruter, et 27% soulignent un manque de soutien dans leur rôle de superviseur.

La QVT et les RPS, au centre de la nouvelle fonction managériale

Les managers regrettent de recevoir si peu de formation pour accompagner leur équipe et prévenir les risques psychosociaux. En effet, 30% des managers réclament davantage de formations sur les RPS, au même titre qu’une augmentation de salaire.

Parmi les managers de moins de 35 ans, cette demande de formation arrive même en première position, avant la revalorisation salariale souhaitée par 28% d’entre eux.

Seulement 16% des managers déclarent être “très bien informés” sur les difficultés psychologiques au travail et les symptômes du mal-être professionnel. Certains managers sont pourtant particulièrement touchés par ces difficultés psychologiques.

Difficultés psychologiques

Les besoins de soutien pour lutter contre les risques de mal-être au travail semblent de plus en plus importants pour les managers. D’autant que les symptômes du mal-être au travail sont toujours bien présents dans les entreprises et les attentes des salariés restent très fortes.

Comment les entreprises peuvent-elles soutenir leurs managers ?

S’interrogeant sur la surcharge de travail des managers, les chiffres soulèvent des questions : comment soulager et valoriser ces managers ?

Afin de remédier à ces difficultés, l’employeur doit réattribuer du sens à la fonction du manager, en la recentrant sur sa mission fondamentale : favoriser le bien-être, encourager l’acquisition de compétences et promouvoir le développement des collaborateurs. Pour cela, différentes solutions peuvent être envisagées.

Une redistribution des responsabilités pourrait être mise en place pour alléger la charge des managers. En effet, 19% d’entre eux éprouvent des difficultés à concilier leur rôle de manager avec leur propre travail.

La formation des collaborateurs par leurs pairs représente une autre piste intéressante. Ainsi, Les managers pourraient déléguer cette responsabilité tout en permettant aux collaborateurs de bénéficier d’un apprentissage enrichissant.

Il est également important de distinguer clairement le rôle du “manager” de celui du “coach”. En effet, 17% des managers rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’accompagner les membres de leur équipe dans leur évolution professionnelle. En définissant clairement ces deux fonctions et en fournissant un soutien adéquat, les managers pourraient se concentrer davantage sur le coaching et offrir un accompagnement plus efficace à leurs collaborateurs.

Source : CultureRH

2023-06-02T10:40:51+02:002 juin 2023|Catégories : ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

L’apprentissage en mode projet : format idéal pour la génération Z ?

L‘enseignement en mode projet est une méthode qui consiste à permettre aux étudiants de travailler sur des projets concrets, souvent en groupe, pour résoudre des problèmes ou atteindre des objectifs spécifiques. Cette méthode d’enseignement, proposée dans certaines écoles et que nous privilégions au sein du cabinet Possibility lorsque nous intervenons dans des écoles de commerce, offre de nombreux avantages par rapport à l’enseignement traditionnel, en particulier pour la génération Z, qui représente actuellement la majorité des étudiants dans l’enseignement supérieur.

La génération Z est née entre la fin des années 90 et le début des années 2010, et elle a grandi dans un monde où la technologie est omniprésente. Cette génération est souvent décrite comme étant technologiquement avancée, curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde. L’enseignement en mode projet est particulièrement adapté à cette génération, car il offre une expérience d’apprentissage pratique, interactive et collaborative qui correspond à leur mode de pensée et de travail.

Dans cet article, nous allons examiner les avantages de l’enseignement en mode projet dans l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la façon dont cette méthode d’enseignement est particulièrement adaptée à la génération Z.

Apprentissage pratique

L’enseignement en mode projet est centré sur l’apprentissage pratique, ce qui signifie que les étudiants sont encouragés à appliquer les concepts théoriques qu’ils ont appris en classe à des projets réels. Cette approche permet aux étudiants de voir directement comment leurs connaissances peuvent être appliquées dans le monde réel, ce qui peut renforcer leur compréhension et leur engagement dans le processus d’apprentissage.

Pour la génération Z, qui a grandi en utilisant des technologies avancées, l’apprentissage pratique est souvent plus efficace que l’apprentissage théorique traditionnel. Les étudiants de cette génération sont souvent plus enclins à apprendre en faisant plutôt qu’en écoutant des conférences ou en lisant des manuels scolaires. L’enseignement en mode projet offre donc une expérience d’apprentissage plus immersive et interactive qui correspond à leur façon de travailler et d’apprendre.

Collaboration et travail d’équipe

L’enseignement en mode projet encourage la collaboration et le travail d’équipe, ce qui peut être bénéfique pour la génération Z, qui a grandi en étant constamment connectée à d’autres personnes via les réseaux sociaux et la technologie en général. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs, ce qui peut aider à renforcer leurs compétences en matière de communication, de collaboration et de résolution de problèmes.

De plus, la collaboration et le travail d’équipe peuvent aider les étudiants de la génération Z à se sentir plus connectés et engagés dans leur expérience d’apprentissage. Les projets en mode projet offrent souvent une occasion pour les étudiants de travailler avec des personnes ayant des antécédents différents, des compétences et des points de vue différents, ce qui peut aider à développer leur tolérance, leur empathie et leur sensibilité aux cultures différentes.

Pensée critique et résolution de problèmes

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à penser de manière critique et à résoudre des problèmes de manière créative. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent sur des problèmes complexes qui n’ont pas de solution simple. Cela les oblige à développer leur capacité à analyser les données, à comprendre les problèmes complexes, à poser des questions pertinentes et à chercher des solutions innovantes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur pensée critique et leur capacité à résoudre des problèmes complexes. Les étudiants de cette génération sont souvent plus intéressés à travailler sur des projets qui ont un impact réel sur la société, plutôt que de simplement étudier des concepts théoriques. L’enseignement en mode projet offre donc une occasion pour eux de travailler sur des projets concrets qui ont un impact réel sur leur communauté ou leur environnement.

Autonomie et responsabilité

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à prendre en charge leur propre apprentissage, ce qui peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent de manière autonome, en planifiant et en gérant leur propre temps et en prenant des décisions autonomes. Cela peut aider les étudiants à développer leur capacité à travailler de manière indépendante, à gérer leur temps de manière efficace et à prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui a grandi avec des technologies avancées et est souvent habituée à prendre des décisions autonomes, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les étudiants de cette génération ont souvent un désir d’autonomie et de liberté, et l’enseignement en mode projet peut leur offrir une occasion de travailler de manière autonome tout en étant encadrés par des enseignants compétents.

Préparation pour le monde réel

Enfin, l’enseignement en mode projet peut aider à préparer les étudiants de la génération Z pour le monde réel. Les projets en mode projet sont souvent conçus pour refléter des situations réelles que les étudiants pourraient rencontrer dans leur future carrière. Cela peut aider à préparer les étudiants à travailler dans des environnements complexes et changeants, où ils doivent être capables de collaborer, de penser de manière critique, de résoudre des problèmes et de prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant préoccupée par l’avenir et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de se préparer pour l’avenir en travaillant sur des projets concrets qui ont un impact réel. Les projets en mode projet peuvent également offrir une occasion pour les étudiants de se connecter avec des professionnels de leur domaine d’intérêt, ce qui peut les aider à se constituer un réseau professionnel solide et à acquérir des compétences pertinentes pour leur future carrière.

Ce qu’il faut retenir

En conclusion, l’enseignement en mode projet offre de nombreux avantages par rapport au mode d’enseignement classique dans l’enseignement supérieur. Pour la génération Z en particulier, qui a des caractéristiques et des préférences d’apprentissage distinctes, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de développer leur pensée critique, leur créativité, leur collaboration, leur autonomie et leur préparation pour le monde réel.

Cependant, il est important de noter que l’enseignement en mode projet ne convient pas à tous les étudiants. Certains étudiants préfèrent un environnement d’apprentissage plus structuré et plus directif, tandis que d’autres peuvent avoir des difficultés à travailler de manière autonome ou à collaborer avec leurs pairs. Les enseignants doivent donc être conscients des besoins individuels de chaque étudiant et être capables d’ajuster leur approche d’enseignement en conséquence. Il est également important que ces derniers sachent s’intégrer dans les groupes d’étudiants, afin de s’assurer de la bonne direction du travail effectué, et, le cas échéant, apporter le savoir qui va leur permettre d’atteindre leurs objectifs et maitriser les compétences recherchées par le module d’enseignement.

En fin de compte, l’enseignement en mode projet est une approche d’enseignement efficace qui peut offrir de nombreux avantages pour les étudiants de l’enseignement supérieur, en particulier pour la génération Z. En encourageant la collaboration, la créativité, l’autonomie et la préparation pour le monde réel, l’enseignement en mode projet peut aider les étudiants à acquérir les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour réussir dans leur future carrière et pour contribuer à la société de manière significative.

2023-04-16T09:35:12+02:0016 avril 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Communication interne : le point faible de trop d’entreprises

Selon une étude de l’Observatoire de la vie au travail, environ 25% des employés français estiment que la communication interne est insuffisante dans leur entreprise. Cette étude a également révélé que les employés considèrent la communication interne comme un facteur important pour leur bien-être et leur engagement au travail.

De plus, une enquête menée par OpinionWay pour l’Association française de la communication interne (ACI)  a révélé que seulement 54% des entreprises françaises avaient une stratégie de communication interne formelle en place, et que seulement 36% des employés avaient l’impression de recevoir des informations suffisantes de leur entreprise.

Ces chiffres suggèrent qu’il existe un certain déficit de communication interne dans certaines entreprises françaises, ce qui peut avoir un impact négatif sur la satisfaction et l’engagement des employés. Cela peut également nuire à la performance de l’entreprise, car une communication interne inefficace peut entraîner des erreurs, des malentendus et une perte de temps.

La communication interne est un élément essentiel de la réussite d’une entreprise. Il s’agit de la communication entre les membres de l’organisation, tels que les employés, les gestionnaires et les cadres. La communication interne est importante pour plusieurs raisons, notamment pour favoriser la cohésion et la collaboration, pour améliorer la productivité, pour maintenir la motivation des employés et pour renforcer la culture de l’entreprise.

Cohésion et collaboration

La communication interne est importante pour favoriser la cohésion et la collaboration au sein de l’entreprise. Les membres de l’organisation ont besoin de communiquer pour travailler ensemble efficacement, partager des idées et des informations et prendre des décisions. Sans communication interne adéquate, il peut y avoir des malentendus, des erreurs et des conflits, ce qui peut nuire à la productivité et à la qualité du travail.

La communication interne peut aider à renforcer la confiance et la compréhension entre les membres de l’organisation, ce qui peut encourager la collaboration et le travail d’équipe. Les employés peuvent également se sentir plus impliqués dans l’entreprise s’ils se sentent écoutés et inclus dans la communication.

Productivité

La communication interne est également importante pour améliorer la productivité de l’entreprise. Les membres de l’organisation ont besoin d’accéder rapidement et facilement aux informations dont ils ont besoin pour effectuer leur travail. Si la communication est inefficace, les employés peuvent perdre du temps à chercher des informations ou à attendre des réponses, ce qui peut ralentir les processus de travail et nuire à la productivité.

La communication interne efficace peut également aider à résoudre rapidement les problèmes et à prendre des décisions informées. Les employés peuvent partager des idées et des suggestions pour améliorer les processus de travail ou résoudre les problèmes, ce qui peut aider à augmenter l’efficacité et la qualité du travail.

Motivation des employés

La communication interne est également importante pour maintenir la motivation des employés. Les employés ont besoin de se sentir informés et impliqués dans les décisions de l’entreprise pour se sentir valorisés et motivés. Si les employés ne sont pas impliqués dans la communication, ils peuvent se sentir exclus ou ignorés, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et une perte d’engagement envers l’entreprise.

La communication interne peut aider à renforcer l’engagement des employés en les informant des réalisations de l’entreprise, des objectifs à long terme et des opportunités de développement professionnel. Les employés peuvent également se sentir plus valorisés s’ils sont consultés sur les décisions importantes de l’entreprise.

Culture de l’entreprise

Enfin, la communication interne est importante pour renforcer la culture de l’entreprise. La culture d’entreprise est l’ensemble des valeurs, des croyances et des comportements qui définissent l’entreprise. La communication interne peut aider à renforcer la culture en permettant aux membres de l’organisation de partager leurs idées, leurs opinions et leurs expériences.

La communication interne peut également aider à transmettre les valeurs et la vision de l’entreprise à tous les niveaux de l’organisation. Les employés peuvent se sentir plus connectés à l’entreprise s’ils comprennent la vision et les objectifs de l’entreprise et s’ils partagent les mêmes valeurs. Cela peut renforcer le sentiment d’appartenance et l’engagement des employés envers l’entreprise.

Comment mettre en place une communication interne efficace ?

Maintenant que nous avons vu l’importance de la communication interne pour une entreprise, il est important de mettre en place des stratégies pour assurer une communication interne efficace. Voici quelques conseils pour améliorer la communication interne dans votre entreprise :

  1. Utiliser plusieurs canaux de communication : il est important de varier les canaux de communication pour s’assurer que tout le monde reçoit les informations nécessaires. Par exemple, les courriels peuvent être utilisés pour les mises à jour importantes, les bulletins peuvent être affichés dans les zones communes, les réunions peuvent être organisées pour discuter des projets et des objectifs.
  2. Impliquer les employés : impliquer les employés dans la communication interne peut les aider à se sentir valorisés et engagés. Organisez des réunions d’équipe pour discuter des projets et des idées, créez un forum en ligne pour encourager la discussion, ou organisez des sessions de questions-réponses avec la direction.
  3. Établir des objectifs clairs : il est important d’établir des objectifs clairs pour la communication interne et de s’assurer que tous les membres de l’organisation sont au courant de ces objectifs. Cela peut aider à guider les efforts de communication et à s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde.
  4. Encourager la rétroaction : encourager la rétroaction des employés peut aider à améliorer la communication interne en identifiant les problèmes et les lacunes dans la communication. Organisez des sondages ou des groupes de discussion pour recueillir les commentaires des employés et prendre en compte leurs suggestions pour améliorer la communication.

Ce qu’il faut en retenir

Investir dans la communication interne est essentiel pour le succès à long terme d’une entreprise. La communication interne peut aider à maintenir la cohésion et la collaboration au sein de l’organisation, améliorer la productivité et la qualité du travail, renforcer la culture d’entreprise et maintenir la motivation des employés. Cela peut également contribuer à une meilleure image de marque de l’entreprise auprès des employés et des clients.

Les entreprises qui n’investissent pas dans la communication interne risquent de voir leur productivité et leur image de marque affectées, ainsi que l’engagement et la satisfaction de leurs employés. C’est pourquoi il est important de mettre en place des stratégies efficaces de communication interne, de considérer la communication interne comme un investissement à long terme et de la placer au cœur de la culture d’entreprise.

2024-01-28T10:11:47+01:0010 avril 2023|Catégories : Communication, ETI, GE, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Conseil : Bien-être au travail et prévention des risques psychosociaux

Le bien-être au travail, celui des employés,  sont des préoccupations importantes pour toutes les entreprises. Des employés heureux et satisfaits sont plus productifs, créatifs et motivés, ce qui se traduit par une augmentation de la rentabilité de l’entreprise.

Cependant, les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé et au bien-être des employés, ce qui peut entraîner une baisse de la productivité et une augmentation de l’absentéisme. Dans cet article, nous examinerons pourquoi les entreprises doivent être vigilantes sur le bien-être de leurs employés et comment elles peuvent se prémunir contre les risques psychosociaux.

I. Les risques psychosociaux en milieu de travail

Les risques psychosociaux sont des facteurs qui peuvent affecter la santé mentale, le bien-être et la motivation des employés. Ils peuvent être causés par des facteurs externes tels que le stress au travail, le manque de soutien social et les conflits au travail, ainsi que des facteurs internes tels que les troubles émotionnels et les problèmes de santé mentale. Les risques psychosociaux peuvent se manifester de différentes manières, notamment par une augmentation de l’absentéisme, une baisse de la productivité et de la qualité du travail, ainsi que des problèmes de santé mentale tels que le stress, l’anxiété et la dépression.

II. Les conséquences des risques psychosociaux pour l’entreprise

Les risques psychosociaux peuvent avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise. Les employés qui souffrent de stress et de problèmes de santé mentale sont moins productifs et moins motivés, ce qui peut entraîner une baisse de la qualité du travail et une augmentation de l’absentéisme. Cela peut également entraîner des coûts supplémentaires pour l’entreprise, tels que le recrutement et la formation de nouveaux employés pour remplacer ceux qui sont absents ou qui quittent l’entreprise en raison de problèmes de santé mentale.

III. Comment détecter des troubles psychosociaux chez ses employés ?

Les troubles psychosociaux peuvent être difficiles à détecter chez les employés, car ils peuvent être cachés ou masqués par des comportements ou des symptômes physiques. Cependant, il existe des signes qui peuvent indiquer la présence de troubles psychosociaux chez les employés. Voici quelques-uns des signes les plus courants :

  • Changements de comportement ou d’humeur : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements d’humeur ou de comportement soudains ou inexplicables. Ils peuvent sembler agités, anxieux, déprimés ou irritable, ou encore se retirer et éviter les interactions sociales.
  • Augmentation de l’absentéisme : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent prendre plus de jours de congé que d’habitude ou arriver en retard ou partir plus tôt sans raison apparente.
  • Diminution de la productivité : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent être moins efficaces dans leur travail, produire moins et avoir du mal à respecter les délais.
  • Augmentation des erreurs : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent commettre plus d’erreurs dans leur travail qu’ils ne le font habituellement.
  • Changements physiques : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements physiques tels que des douleurs, des maux de tête ou des problèmes de sommeil.
  • Problèmes relationnels : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des problèmes relationnels avec leurs collègues, leur supérieur hiérarchique ou leur famille.

Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes chez vos employés, cela peut indiquer la présence de troubles psychosociaux. Il est important de prendre ces signes au sérieux et d’agir rapidement pour aider les employés concernés.

Il est également important de rappeler que la détection des troubles psychosociaux chez les employés ne doit pas être considérée comme une intrusion dans leur vie privée. Les employés ont droit à la confidentialité et à la protection de leur vie privée, et il est important de respecter ces droits tout en prenant les mesures nécessaires pour assurer leur bien-être au travail.

Enfin, il est recommandé aux entreprises de former leurs gestionnaires et leurs ressources humaines pour les aider à détecter les signes de troubles psychosociaux chez les employés et à prendre les mesures nécessaires pour les aider.

IV. Comment prévenir les risques psychosociaux

Il est important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Voici quelques mesures que les entreprises peuvent prendre :

1. Sensibiliser les employés aux risques psychosociaux

Les entreprises peuvent organiser des séances de formation pour sensibiliser les employés aux risques psychosociaux. Les employés doivent être informés des facteurs de risque, des signes et des symptômes de stress et de problèmes de santé mentale. Cela peut aider les employés à identifier les signes avant-coureurs et à chercher de l’aide avant que les problèmes ne deviennent plus graves.

2. Créer un environnement de travail positif

Il est important que les employeurs créent un environnement de travail positif et encourageant. Cela peut inclure des programmes de reconnaissance des employés, des possibilités de développement professionnel et personnel et une culture d’entreprise qui valorise l’équilibre travail-vie personnelle.

3. Établir une politique de gestion du stress

Les entreprises peuvent mettre en place une politique de gestion du stress pour aider les employés à gérer le stress et à prévenir les problèmes de santé mentale. Cela peut inclure des séances de formation sur la gestion du stress, des programmes de soutien aux employés et des mesures pour réduire les facteurs de stress au travail.

4. Favoriser la communication

Il est important de favoriser la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques. Les employés doivent se sentir à l’aise pour partager leurs préoccupations et leurs idées avec leurs supérieurs hiérarchiques, et les supérieurs hiérarchiques doivent être ouverts à l’écoute et à la prise en compte des préoccupations de leurs employés.

5. Offrir des avantages en matière de santé mentale

Les entreprises peuvent offrir des avantages en matière de santé mentale, tels que des programmes d’aide aux employés, des congés de maladie mentale et des soins de santé mentale. Cela peut aider les employés à recevoir le soutien dont ils ont besoin en cas de problèmes de santé mentale.

V. Ce qu’il faut retenir

Le bien-être des employés est essentiel pour la réussite de toute entreprise. Les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé mentale, au bien-être et à la productivité des employés, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise et pour eux-mêmes
Il est donc important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Les mesures incluent la sensibilisation des employés aux risques psychosociaux, la création d’un environnement de travail positif, l’établissement d’une politique de gestion du stress, la promotion de la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques et l’offre d’avantages en matière de santé mentale. En prenant ces mesures, les entreprises peuvent améliorer la santé mentale, le bien-être et la productivité de leurs employés, ce qui peut avoir un impact positif sur leur activité globale.

2023-04-07T08:41:05+02:008 avril 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire
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