L’approche holistique en gestion d’entreprise : une clé pour le succès durable

Dans le paysage complexe et en constante évolution du monde des affaires, une vision holistique de la gestion d’entreprise devient non seulement pertinente, mais essentielle. Cette approche, qui considère l’entreprise dans son ensemble plutôt qu’en segments isolés, peut mener à un succès durable et significatif. Nous allons découvrir pourquoi et comment adopter une gestion holistique peut transformer le fonctionnement et la réussite d’une entreprise.

Qu’est-ce que la gestion holistique ?

  • Définition : La gestion holistique est une approche de la gestion d’entreprise qui considère l’organisation comme un système interconnecté. Plutôt que de se concentrer sur des départements ou des problèmes isolés, elle prend en compte tous les aspects de l’entreprise – de la culture d’entreprise à la stratégie financière, en passant par les opérations et les ressources humaines – comme des composants d’un tout intégré.
  • La gestion holistique se différencie fondamentalement des approches traditionnelles de la gestion d’entreprise à plusieurs égards significatifs :
    • Approche intégrée vs. compartimentée : Les méthodes traditionnelles de gestion ont souvent tendance à compartimenter les différents aspects de l’entreprise : finances, opérations, ressources humaines, etc. Chaque département fonctionne comme un silo, avec peu de collaboration ou de compréhension des activités des autres. En revanche, la gestion holistique cherche à briser ces silos, favorisant une approche intégrée où les interactions et les interdépendances entre les différents départements sont reconnues et valorisées.
    • Vision à long terme vs. court terme : La gestion traditionnelle se concentre souvent sur les résultats à court terme, en particulier sur la maximisation des profits et la satisfaction des actionnaires. Cette approche peut mener à des décisions qui sont bénéfiques à court terme mais préjudiciables sur le long terme. La gestion holistique, en revanche, met l’accent sur la durabilité et le succès à long terme, en équilibrant les bénéfices économiques avec les considérations sociales et environnementales.
    • Réactivité vs. proactivité : Dans beaucoup de cadres traditionnels, la gestion est réactive – les entreprises répondent aux problèmes à mesure qu’ils se présentent. La gestion holistique encourage une approche proactive, où la planification stratégique et l’anticipation des défis futurs jouent un rôle central. Cela implique une analyse constante de l’environnement interne et externe de l’entreprise pour identifier les opportunités et les risques avant qu’ils ne deviennent pressants.
    • Performance individuelle vs. collective : Les méthodes de gestion traditionnelles mettent souvent l’accent sur les performances et les objectifs individuels, ce qui peut conduire à une compétition interne et à un manque de collaboration. La gestion holistique, par contre, valorise la performance collective et la réussite partagée. Elle reconnaît que la réussite d’un individu ou d’un département est intrinsèquement liée au bien-être et à la performance de l’ensemble de l’organisation.
    • Gestion des ressources humaines : Traditionnellement, les employés sont souvent vus principalement comme des ressources pour atteindre des objectifs commerciaux. Dans une perspective holistique, il y a une reconnaissance plus profonde du rôle et de la valeur des employés comme des individus contribuant non seulement à la productivité, mais aussi à la culture et à l’éthique de l’entreprise. Cela se traduit par des politiques axées sur le développement personnel, l’équilibre travail-vie personnelle et le bien-être des employés.

La gestion holistique se distingue par sa capacité à voir l’entreprise comme un système vivant et interconnecté, où les décisions dans un domaine affectent tous les autres. Cette approche permet non seulement de naviguer plus efficacement dans le complexe paysage commercial actuel, mais aussi de créer des entreprises qui sont à la fois performantes et responsables.

Les avantages d’une vision holistique en entreprise

  • Meilleure prise de décision : Une approche holistique enrichit la prise de décision en offrant une perspective plus large et plus intégrée. Cela permet de mieux comprendre les conséquences à long terme des décisions et d’éviter des solutions qui pourraient être bénéfiques à court terme mais nuisibles à long terme.
  • Gestion des risques améliorée : En prenant en compte tous les aspects de l’entreprise, les gestionnaires peuvent mieux identifier et atténuer les risques potentiels. Cette approche proactive est particulièrement cruciale dans un environnement commercial qui évolue rapidement.
  • Stimulation de l’innovation : Lorsque les employés sont encouragés à penser de manière holistique, ils peuvent proposer des solutions innovantes qui prennent en compte et profitent à l’ensemble de l’entreprise. Cela peut conduire à un avantage concurrentiel significatif.

Ils ont une approche holistique …

Danone : Danone est un exemple notable d’une entreprise française adoptant une approche holistique. Reconnue pour son engagement envers la durabilité et la responsabilité sociale, Danone intègre ces principes non seulement dans ses produits mais aussi dans sa culture d’entreprise. L’entreprise s’efforce de créer un équilibre entre succès économique et impact social positif, illustré par son initiative « One Planet. One Health », qui reflète une vision holistique de la santé et de l’environnement.

L’Oréal : L’Oréal, le géant mondial des cosmétiques, a intégré des pratiques de développement durable dans tous les aspects de son modèle d’entreprise. L’entreprise met l’accent sur la production durable, la réduction de l’empreinte environnementale et la promotion de l’éthique dans l’ensemble de sa chaîne de valeur. L’Oréal montre comment une entreprise peut être à la fois un leader de l’industrie et un pionnier en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Veolia : Spécialisée dans la gestion optimisée des ressources, Veolia applique une approche holistique dans ses services de gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie. L’entreprise s’engage à promouvoir le développement durable et à relever les défis environnementaux mondiaux, tout en maintenant une performance économique solide.

BNP Paribas : Dans le secteur bancaire, BNP Paribas se distingue par son engagement envers la finance durable et responsable. La banque intègre des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses décisions d’investissement et ses pratiques commerciales, démontrant une approche holistique de la finance.

Decathlon : Decathlon, le détaillant d’articles de sport, met l’accent sur la durabilité et l’innovation responsable. L’entreprise s’engage à rendre le sport accessible à tous, tout en minimisant son impact environnemental et en soutenant des initiatives sociales.

Ces exemples montrent que les entreprises françaises, à travers divers secteurs, reconnaissent l’importance d’une approche holistique dans leur  gestion. En intégrant la responsabilité sociale, la durabilité et l’innovation éthique dans leurs modèles d’affaires, elles démontrent qu’il est possible d’allier succès économique et contribution positive à la société et à l’environnement.

Mettre en œuvre une gestion holistique dans votre entreprise

  • Formation et développement : La formation professionnelle du personnel à tous les niveaux de la hiérarchie est essentielle pour assurer une compréhension et une application efficaces des principes de gestion holistique. Cela inclut des ateliers, des séminaires et des sessions de brainstorming régulières.
  • Culture d’entreprise : Développer une culture qui valorise et soutient une réflexion holistique est crucial. Cela signifie encourager la communication ouverte, la collaboration interdépartementale, et une approche intégrée de la résolution de problèmes.
  • Révision des stratégies opérationnelles : Les processus et les stratégies opérationnelles doivent être revus pour s’aligner sur une vision holistique. Cela peut impliquer l’adoption de nouvelles technologies, la réévaluation des objectifs de performance et la redéfinition des rôles pour faciliter une meilleure intégration et collaboration.

Ce qu’il faut en retenir

Une vision transformative pour le futur des affaires

L’adoption d’une gestion holistique est bien plus qu’une simple modification des pratiques commerciales; c’est l’embrassement d’une philosophie transformative qui redéfinit le succès en affaires. Les entreprises comme Danone, L’oréal, Veolia, BNP Paribas, et Decathlon illustrent comment une telle approche peut révolutionner non seulement la performance interne d’une organisation, mais aussi son impact externe sur la société et l’environnement.

En intégrant tous les aspects de l’entreprise – des ressources humaines aux opérations, en passant par la stratégie financière et la responsabilité sociale – une gestion holistique permet de créer des organisations plus résilientes, agiles et adaptées aux défis du 21e siècle. Cette approche ne se limite pas à la maximisation des profits; elle vise à équilibrer les besoins des diverses parties prenantes, de l’environnement et de la communauté dans son ensemble. Elle repose sur la conviction que les entreprises ne sont pas des entités isolées, mais des composantes intégrales d’un système plus vaste.

Les avantages d’une telle approche sont multiples : décisions plus éclairées, meilleure anticipation des risques, stimulation de l’innovation, engagement accru des employés, et fidélisation de la clientèle. Mais au-delà de ces bénéfices tangibles, adopter une gestion holistique est un engagement éthique, une reconnaissance que le succès commercial ne peut et ne doit pas être dissocié du bien-être des individus et de la planète.

En fin de compte, la gestion holistique n’est pas seulement une stratégie pour la survie et le succès des entreprises dans un monde en mutation ; c’est un appel à repenser notre manière de faire des affaires. C’est une invitation à bâtir des entreprises qui non seulement prospèrent économiquement, mais qui contribuent également de manière positive et durable à la société et à l’environnement. Les entreprises qui adoptent cette vision holistique aujourd’hui se positionnent comme les leaders de demain, façonnant un avenir où les affaires sont synonymes de progrès pour tous.

Nous vivons à une époque de défis sans précédent, mais aussi de possibilités extraordinaires. L’approche holistique en gestion offre un cadre pour naviguer dans cette complexité avec sagesse, intégrité et innovation. En tant que leaders, gestionnaires ou employés, nous avons tous un rôle à jouer dans cette transformation. Il est temps de repenser, de réinventer et de revitaliser nos entreprises pour l’ère à venir.

2024-01-08T15:28:54+01:002 janvier 2024|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Étudiants retardataires dans la recherche d’alternance ? Pas de panique, voici comment réagir

La rentrée scolaire approche à grands pas et vous n’avez pas encore décroché d’alternance. Pas de stress ! Même si le temps presse, il existe des stratégies pour vous aider à trouver une opportunité qui correspond à vos aspirations. Voici quelques conseils pour les retardataires comme vous.

I. Trouver rapidement une entreprise pour votre alternance

● Restez calme et positif

Tout d’abord, gardez votre calme. Il est normal de se sentir anxieux, mais la panique ne fera que compliquer les choses. Restez positif et confiant en vos compétences. Rappelez-vous que des opportunités peuvent surgir à tout moment.

● Réévaluez vos options

Prenez du recul et réévaluez vos options. Si vous avez été très spécifique dans vos recherches, envisagez d’élargir votre champ d’application. Pensez aux domaines connexes où vos compétences pourraient être transférables. Cela peut ouvrir de nouvelles portes.

● Utilisez intensément les ressources en ligne

Les plateformes d’emploi, les réseaux sociaux professionnels et les sites web des entreprises sont vos alliés. Utilisez-les intensément pour rechercher et postulez aux opportunités d’alternance.

  1. Optimisez votre profil en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les réseaux professionnels tels que LinkedIn sont complets et à jour. Mettez en avant vos compétences, expériences et objectifs liés à l’alternance.
  2. Recherche de postes : Utilisez les moteurs de recherche d’emploi spécialisés dans les alternances tels que LinkedIn Jobs, Indeed, Glassdoor, RegionsJob, etc. Utilisez des mots-clés pertinents pour votre domaine d’alternance.
  3. Réseau sur les réseaux sociaux : N’hésitez pas à suivre des entreprises, des groupes ou des personnes influentes dans votre domaine sur des plateformes telles que LinkedIn, Twitter, ou même Instagram si cela est pertinent.
  4. Participez à des groupes et forums : Rejoignez des groupes et forums en ligne liés à votre domaine d’alternance. Participez à des discussions, posez des questions pertinentes et partagez vos connaissances. Cela vous permettra de vous faire remarquer et d’agrandir votre réseau.
  5. Établissez des connexions : Lorsque vous trouvez des personnes travaillant dans les entreprises qui vous intéressent, envoyez-leur des invitations personnalisées à se connecter. Mentionnez brièvement vos objectifs et expliquez pourquoi vous aimeriez vous connecter avec elles.
  6. Messages personnalisés : Plutôt que d’envoyer des messages génériques, personnalisez vos messages en fonction de chaque personne à qui vous écrivez. Expliquez clairement votre intérêt pour l’alternance au sein de leur entreprise.
  7. Utilisez les hashtags : Sur les plateformes comme Twitter ou Instagram, utilisez des hashtags pertinents pour augmenter la visibilité de vos publications liées à votre recherche d’alternance.
  8. Partagez vos réalisations : Publiez régulièrement du contenu pertinent lié à votre domaine d’études ou d’alternance. Cela montre votre passion et votre expertise, attirant ainsi l’attention des recruteurs potentiels.
  9. Informez votre réseau actuel : Faites savoir à votre réseau actuel (amis, famille, anciens collègues/professeurs) que vous êtes à la recherche d’une alternance. Ils pourraient connaître des opportunités ou vous mettre en relation avec des personnes qui le font.
  10. Soignez votre présence en ligne : Gardez à l’esprit que les recruteurs peuvent consulter vos profils en ligne. Assurez-vous que vos publications publiques sont professionnelles et positives.
  11. Suivez les entreprises cibles : Abonnez-vous aux pages d’entreprises qui vous intéressent sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de rester au courant de leurs actualités et de leurs offres d’alternance.
  12. Utilisez les fonctionnalités de recherche avancée : Sur LinkedIn, par exemple, utilisez les filtres de recherche avancée pour affiner votre recherche en fonction de critères spécifiques tels que le lieu, le secteur d’activité, etc.

En combinant ces stratégies, vous augmenterez vos chances d’être efficace dans votre recherche d’alternance en ligne et de vous connecter avec les bonnes personnes et opportunités.

● Contactez directement les entreprises

Ne sous-estimez pas le pouvoir de l’initiative personnelle. Identifiez des entreprises qui pourraient bénéficier de vos compétences et contactez-les directement. Rédigez des e-mails de candidature percutants en expliquant ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.

● Réseautage accéléré

Le réseautage accéléré consiste à établir rapidement des connexions et à maximiser l’efficacité de vos interactions pour atteindre vos objectifs. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  1. Identifiez vos objectifs : Avant de commencer à réseauter, définissez clairement ce que vous recherchez dans une alternance. Cela vous aidera à cibler les bonnes personnes et opportunités.
  2. Mettez à jour vos profils en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les plateformes professionnelles comme LinkedIn sont complets et reflètent vos compétences, expériences et objectifs de carrière.
  3. Recherchez les entreprises et professionnels pertinents : Identifiez les entreprises qui proposent des alternances dans votre domaine d’études. Recherchez également les professionnels qui travaillent dans ces entreprises ou dans des postes similaires.
  4. Participez à des événements professionnels : Assistez à des salons de l’emploi, des conférences, des ateliers et des webinaires dans votre secteur. C’est une excellente occasion de rencontrer des professionnels et de nouer des contacts.
  5. Réseau auprès de vos pairs : Ne négligez pas vos camarades de classe et vos collègues. Ils peuvent avoir des informations sur des opportunités d’alternance ou être en contact avec des personnes qui le sont.
  6. Personnalisez vos approches : Lorsque vous contactez des professionnels ou des recruteurs, personnalisez vos messages pour montrer que vous avez fait des recherches sur leur entreprise ou leur parcours. Montrez votre intérêt spécifique pour ce qu’ils font.
  7. Demandez des informations plutôt que des emplois : Lors de vos échanges, demandez des conseils et des informations sur l’industrie, le métier et les opportunités d’alternance. Cela peut ouvrir des discussions plus naturelles.
  8. Préparez un pitch efficace : Ayez un discours concis et convaincant sur qui vous êtes, ce que vous recherchez et ce que vous pouvez offrir en tant qu’alternant.
  9. Suivez et entretenez les relations : Après vos rencontres, envoyez des messages de remerciement et restez en contact. Vous pourriez partager des articles ou des informations pertinentes pour maintenir l’engagement.
  10. Soignez votre présence en ligne : Votre présence en ligne en dit beaucoup sur vous. Assurez-vous que vos publications, commentaires et interactions reflètent positivement votre professionnalisme et vos intérêts.
  11. Explorez les groupes et forums en ligne : Rejoignez des groupes professionnels en ligne liés à votre secteur. C’est un excellent moyen de participer à des discussions, de poser des questions et de rencontrer des personnes influentes.
  12. Utilisez vos anciens contacts : Reconnectez-vous avec d’anciens professeurs, collègues de stage ou employeurs. Ils peuvent vous aider à trouver des opportunités ou à vous recommander.
  13. Soyez persévérant : Le réseautage peut prendre du temps. Continuez à établir des connexions et à suivre les opportunités, même si les résultats ne sont pas immédiats.
  14. Utilisez les événements de réseautage en ligne : Participez à des événements virtuels de réseautage, des webinaires et des discussions en ligne pour élargir votre réseau.

Le temps étant limité, concentrez-vous sur un réseautage accéléré. Contactez vos amis, anciens camarades de classe, enseignants et membres de votre réseau professionnel. Ils pourraient être au courant d’opportunités ou être en mesure de vous mettre en relation.

● Préparez-vous à court terme

Si la rentrée est imminente, considérez des options temporaires. Vous pourriez envisager un stage à court terme ou une mission freelance pour acquérir de l’expérience et gagner du temps pour trouver une alternance plus adaptée.

● Soyez ouvert à l’apprentissage

Soyez prêt à apprendre rapidement et à vous adapter. Même si vous rejoignez une entreprise tardivement, soyez enthousiaste à l’idée d’apprendre rapidement et de contribuer positivement.

Être en retard dans la recherche d’alternance n’est pas une situation insurmontable. Gardez votre sang-froid, explorez toutes les options, soyez proactif et démontrez votre motivation. La clé est d’utiliser judicieusement le temps qu’il vous reste et de rester ouvert à toutes les opportunités. Avec la bonne approche, vous pourrez encore décrocher une alternance qui vous permettra de commencer votre parcours académique et professionnel avec succès.

II. Bravo, vous venez de décrocher votre alternance !

L’alternance, une aventure qui conjugue le monde professionnel et les études, peut être un parcours exigeant, mais hautement gratifiant. Pour réussir brillamment cette équation entre travail en entreprise et obligations scolaires, voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.

● Communication transparente

Établir une communication ouverte est la première étape cruciale. Partagez vos horaires de travail en entreprise avec vos enseignants et informez votre employeur de vos obligations académiques. Une communication fluide permettra à toutes les parties de s’adapter et de collaborer pour votre réussite.

● Planification stratégique

Planifiez soigneusement votre emploi du temps en intégrant les périodes de travail en entreprise et les heures d’études. Créez un calendrier qui reflète vos engagements professionnels et académiques. Cela vous aidera à visualiser les moments clés et à répartir judicieusement votre temps.

● Fixez des objectifs clairs

Établissez des objectifs concrets pour votre alternance. Qu’il s’agisse d’atteindre des résultats spécifiques en entreprise ou de maintenir un certain niveau de réussite académique, avoir des objectifs clairs vous donnera un cap à suivre et vous aidera à rester motivé.

● Gestion du temps efficace

La gestion du temps est une compétence clé. Identifiez les moments de la journée où vous êtes le plus productif et consacrez-les à des tâches exigeantes. Priorisez les tâches importantes et évitez la procrastination. Soyez discipliné dans l’allocation de votre temps.

● Flexibilité et adaptabilité

L’alternance peut réserver des surprises. Soyez prêt à faire preuve de flexibilité et à vous adapter en cas de changements imprévus dans vos horaires ou vos tâches. Cultivez la résilience pour naviguer avec succès dans des situations changeantes.

● Utilisez des techniques d’apprentissage efficaces

Apprenez des méthodes d’apprentissage efficaces pour maximiser le temps que vous consacrez aux études. Utilisez des techniques de prise de notes, de révision régulière et d’enseignement à d’autres pour renforcer vos compétences et absorber les informations plus rapidement.

● Prenez soin de votre bien-être

Priorisez votre santé physique et mentale. Le surmenage peut nuire à vos performances à la fois en entreprise et à l’école. Accordez-vous des moments de détente, dormez suffisamment et maintenez une alimentation équilibrée. Un esprit sain dans un corps sain est essentiel pour réussir dans les deux domaines.

La réussite de votre alternance dépend de votre capacité à équilibrer habilement le travail en entreprise et les études. En appliquant ces astuces, vous pouvez maximiser vos chances de réussir dans les deux domaines. L’alternance est une opportunité unique pour développer des compétences variées et construire un avenir prometteur. Avec une organisation minutieuse, une communication transparente et une attitude positive, vous pouvez naviguer avec succès à travers cette expérience enrichissante.

2023-08-27T11:36:11+02:0027 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Revenir de vacances en beauté : Guide de réorganisation efficace au travail

Chaque retour de vacances apporte avec lui une dose d’énergie renouvelée et une nouvelle perspective sur le travail qui nous attend. Cependant, la transition entre le mode « détente » et le mode « travail » peut parfois être un peu cahoteuse.

Pour vous aider à reprendre en main votre routine professionnelle après des vacances bien méritées, voici un guide de réorganisation efficace qui vous permettra de revenir au bureau en beauté.

1. Anticipez et allégez votre retour au travail

Même si vous n’avez pas eu la chance de tout prévoir avant de partir en vacances, il n’est jamais trop tard pour anticiper et faciliter votre retour au travail. Commencez par prendre quelques instants pour évaluer les tâches et projets en cours, puis identifiez les urgences potentielles. Communiquez ensuite avec vos collègues pour expliquer votre situation et obtenir des mises à jour sur les développements pendant votre absence. Cette étape vous aidera à réduire le sentiment d’être dépassé à votre retour.

Note : Bien qu’il soit idéal de tout prévoir avant de partir en vacances, il est normal que certaines circonstances ne le permettent pas. L’important est de faire de votre mieux pour gérer la situation à votre retour.

2. Commencez par une journée de transition

Si possible, prévoyez une journée tampon entre la fin de vos vacances et votre retour au travail à plein temps. Utilisez cette journée pour trier vos emails, mettre à jour votre to-do list, et vous réacclimater progressivement au rythme du travail. Cela vous évitera d’être submergé dès le premier jour.

3. Réorganisez votre espace de travail

Revenez à un bureau propre et organisé. Prenez quelques instants pour ranger et nettoyer votre espace de travail. Un environnement ordonné favorise la concentration et vous aide à aborder vos tâches avec une meilleure clarté d’esprit.

4. Priorisez vos tâches

Identifiez les tâches les plus urgentes et importantes à réaliser dès votre retour. Classez-les par ordre de priorité et commencez par celles qui auront le plus grand impact. Cela vous permettra de reprendre rapidement le contrôle de votre charge de travail.

5. Évitez la surcharge de réunions

Les réunions peuvent rapidement remplir votre emploi du temps, laissant peu de place pour l’exécution réelle des tâches. Avant de planifier ou d’accepter des réunions, assurez-vous qu’elles sont nécessaires et qu’elles contribuent réellement à vos objectifs post-vacances.

6. Pratiquez la gestion du temps

Utilisez des techniques de gestion du temps telles que la méthode Pomodoro pour rester concentré et productif. Travailler par intervalles de temps dédiés à une tâche spécifique, suivis de courtes pauses, peut grandement améliorer votre efficacité.

7. Faites preuve de bienveillance envers vous-même

Ne vous attendez pas à être aussi productif et concentré immédiatement après vos vacances. Accordez-vous le temps nécessaire pour vous réadapter et évitez de vous stresser inutilement. La bienveillance envers vous-même contribuera à une transition plus en douceur.

8. Fixez de nouveaux objectifs

Les vacances sont souvent l’occasion de réfléchir à vos objectifs personnels et professionnels. Profitez de cette énergie nouvelle pour définir de nouveaux objectifs à court et à long terme. Cela vous aidera à rester motivé et engagé dans votre travail.

Revenir au travail après les vacances peut être une opportunité de repartir du bon pied. En suivant ces conseils de réorganisation efficace, vous serez en mesure de reprendre vos responsabilités professionnelles avec confiance et enthousiasme, tout en maintenant un équilibre sain entre vie personnelle et professionnelle.

2023-08-27T10:01:04+02:0027 août 2023|Catégories : Conseil, RH|Mots-clés : , |0 commentaire

Les 10 choses à faire lorsque vous vous sentez plus bien dans votre travail

Si vous envisagez de changer d’emploi parce que vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail, vous n’êtes pas seul. Selon une enquête menée par OnePoll pour le compte de Bonusly, près de 50 % des travailleurs américains ont quitté un poste parce qu’ils ne se sentaient pas appréciés.

Dans le même temps, près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées déclarent ne pas se sentir appréciées par leur employeur, tandis que 59 % affirment qu’elles n’ont jamais eu de responsable qui apprécie vraiment leur travail. Une autre enquête réalisée par Workhuman confirme ces résultats. Dans ce rapport, plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré ne se sentir que peu ou pas du tout appréciées par leur entreprise. En outre, les employés de couleur (49,3 %) et les femmes (48,8 %) étaient plus susceptibles de se sentir quelque peu valorisés que la moyenne.

Ces statistiques suggèrent que les employeurs n’en font pas assez pour montrer à quel point ils apprécient leurs équipes. Pourtant, les efforts d’appréciation des employés présentent d’innombrables avantages. Selon une étude menée par Quantum Workplace, lorsque les employés pensent qu’ils seront reconnus, ils sont 2,7 fois plus susceptibles d’être très engagés. Parmi les autres avantages pour les employés, citons la diminution du stress et une plus grande satisfaction. Pour l’employeur, une étude menée par Workhuman et Gallup a révélé que la création d’une culture de la reconnaissance peut permettre à une entreprise de 10 000 employés d’économiser jusqu’à 16 millions de dollars par an en frais de renouvellement du personnel.

Si vous avez l’impression que votre organisation ne reconnaît pas vos contributions, il existe des moyens d’y remédier. Voici dix choses que vous pouvez faire lorsque vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail.

1 – Réfléchissez à vos attentes

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, demandez-vous si vos attentes sont réalistes. La période a-t-elle été mouvementée au bureau ? Si c’est le cas, il n’est pas rare que même les meilleurs managers négligent ce que vous faites. Demandez-vous si vos efforts sont allés au-delà de ce que font vos pairs. Vous pouvez même demander l’avis d’un collègue ou d’un mentor en qui vous avez confiance.

2 – Montrez-vous motivé

S’il est bon de se sentir valorisé, il ne faut pas s’attendre à ce que la motivation vienne toujours de sources extérieures. Une auto-motivation efficace est l’un des éléments qui distinguent les employés les plus performants des autres. Essayez donc de réfléchir à vos victoires, même les plus petites. Envisagez de vous récompenser en prenant des vacances ou en vous offrant une journée détente lorsque vous franchissez une étape importante.

3 – Constatez vos réalisations

Il est facile de reprocher à l’organisation de ne pas apprécier vos contributions. Mais il est tout aussi important d’assumer la responsabilité du suivi de vos réalisations. Ainsi, vous serez prêt lorsque le moment sera venu de discuter d’une augmentation ou d’une promotion. Il sera également plus facile de mettre à jour votre CV si vous décidez de chercher un nouveau poste.

4 – Parlez à votre patron

Si vos réalisations ne sont toujours pas reconnues, prévoyez une conversation avec votre supérieur. Faites-lui savoir que vous aimeriez recevoir davantage de retours à l’avenir. Préparez également une liste de vos réalisations les plus récentes. De cette façon, vous rappelez à votre supérieur votre excellent travail tout en renforçant votre confiance en vous.

5 – Appréciez les autres

Une autre façon de faire remarquer votre travail est de reconnaître les contributions de vos collègues.
Voici quelques exemples :

  • Planifier un déjeuner surprise lorsque vous terminez un projet de groupe
  • Reconnaître un membre de l’équipe lors de la prochaine réunion du personnel
  • Mettre en place un programme formel de reconnaissance des pairs
  • Même un simple mot de remerciement peut faire beaucoup.En prenant de telles mesures, vous créez une culture de l’appréciation.

6 – Concentrez-vous sur vos points forts

Pour maximiser votre contribution au travail, cultivez vos compétences et vos talents naturels. En vous concentrant sur vos points forts, vous serez plus enclin à vous accomplir. Ne vous comparez pas aux autres ; reconnaissez que vous ne pouvez pas être un expert en tout. Apprenez plutôt de ceux qui vous entourent. En capitalisant également sur les points forts des autres, vous augmenterez les réalisations de l’ensemble de l’équipe.

7 – Faites-vous remarquer

Si vous vous sentez sous-estimé au travail, il est temps d’accroître votre visibilité. Commencez à demander des missions de premier plan qui ont un impact important sur les résultats de votre organisation. Prenez davantage la parole lors des réunions et portez-vous volontaire pour représenter votre équipe lors d’événements ou de conférences. Et n’oubliez pas de développer votre réseau. En nouant et en entretenant des relations, vous créerez un réseau d’alliés professionnels qui vous garderont à l’esprit pour de futurs projets.

8 – Trouvez un sens à votre travail

Ce n’est pas pour rien que vous avez accepté ce poste. Peut-être êtes-vous passionné par le secteur ou par le fait que votre produit le plus vendu révolutionne le marché. Les employés sont plus satisfaits lorsqu’ils trouvent un sens à leur travail. En vous sentant lié à une raison d’être, vous augmenterez votre productivité, votre engagement et votre motivation.

9 – Recadrez les pensées négatives

Certaines personnes ont tendance à se concentrer sur le négatif et se plaindre, parfois par jalousie ou autre sentiment. Afin d’éviter les pensées négatives non justifiées, posez-vous les bonnes questions :

  • Remarquer la pensée
  • Se demander si elle est vraie
  • La remplacer par une pensée positive

10 – Envisagez un autre emploi

Si vous avez essayé ces stratégies et que vous continuez à vous sentir sous-estimé au travail, envisagez de changer d’emploi ou de carrière. Un mauvais patron ou une culture de travail toxique peuvent être difficiles à surmonter. Et si votre supérieur refuse de reconnaître vos réalisations, il ne sera pas facile de progresser professionnellement. Réfléchissez à ce que vous risquez de perdre en restant au travail et envisagez d’autres possibilités. Un changement pourrait s’avérer bénéfique pour votre bien-être à long terme.

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, vous n’êtes pas impuissant. Il y a des choses que vous pouvez faire pour vous assurer que les gens remarquent vos réalisations et reconnaissent votre travail acharné. Si vous avez pris ces mesures et que vous vous sentez toujours frustré, il est peut-être temps de passer à une organisation qui correspond mieux à votre culture.

Source : Forbes

2023-08-25T10:15:04+02:0025 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Conseil : Bien-être au travail et prévention des risques psychosociaux

Le bien-être au travail, celui des employés,  sont des préoccupations importantes pour toutes les entreprises. Des employés heureux et satisfaits sont plus productifs, créatifs et motivés, ce qui se traduit par une augmentation de la rentabilité de l’entreprise.

Cependant, les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé et au bien-être des employés, ce qui peut entraîner une baisse de la productivité et une augmentation de l’absentéisme. Dans cet article, nous examinerons pourquoi les entreprises doivent être vigilantes sur le bien-être de leurs employés et comment elles peuvent se prémunir contre les risques psychosociaux.

I. Les risques psychosociaux en milieu de travail

Les risques psychosociaux sont des facteurs qui peuvent affecter la santé mentale, le bien-être et la motivation des employés. Ils peuvent être causés par des facteurs externes tels que le stress au travail, le manque de soutien social et les conflits au travail, ainsi que des facteurs internes tels que les troubles émotionnels et les problèmes de santé mentale. Les risques psychosociaux peuvent se manifester de différentes manières, notamment par une augmentation de l’absentéisme, une baisse de la productivité et de la qualité du travail, ainsi que des problèmes de santé mentale tels que le stress, l’anxiété et la dépression.

II. Les conséquences des risques psychosociaux pour l’entreprise

Les risques psychosociaux peuvent avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise. Les employés qui souffrent de stress et de problèmes de santé mentale sont moins productifs et moins motivés, ce qui peut entraîner une baisse de la qualité du travail et une augmentation de l’absentéisme. Cela peut également entraîner des coûts supplémentaires pour l’entreprise, tels que le recrutement et la formation de nouveaux employés pour remplacer ceux qui sont absents ou qui quittent l’entreprise en raison de problèmes de santé mentale.

III. Comment détecter des troubles psychosociaux chez ses employés ?

Les troubles psychosociaux peuvent être difficiles à détecter chez les employés, car ils peuvent être cachés ou masqués par des comportements ou des symptômes physiques. Cependant, il existe des signes qui peuvent indiquer la présence de troubles psychosociaux chez les employés. Voici quelques-uns des signes les plus courants :

  • Changements de comportement ou d’humeur : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements d’humeur ou de comportement soudains ou inexplicables. Ils peuvent sembler agités, anxieux, déprimés ou irritable, ou encore se retirer et éviter les interactions sociales.
  • Augmentation de l’absentéisme : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent prendre plus de jours de congé que d’habitude ou arriver en retard ou partir plus tôt sans raison apparente.
  • Diminution de la productivité : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent être moins efficaces dans leur travail, produire moins et avoir du mal à respecter les délais.
  • Augmentation des erreurs : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent commettre plus d’erreurs dans leur travail qu’ils ne le font habituellement.
  • Changements physiques : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements physiques tels que des douleurs, des maux de tête ou des problèmes de sommeil.
  • Problèmes relationnels : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des problèmes relationnels avec leurs collègues, leur supérieur hiérarchique ou leur famille.

Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes chez vos employés, cela peut indiquer la présence de troubles psychosociaux. Il est important de prendre ces signes au sérieux et d’agir rapidement pour aider les employés concernés.

Il est également important de rappeler que la détection des troubles psychosociaux chez les employés ne doit pas être considérée comme une intrusion dans leur vie privée. Les employés ont droit à la confidentialité et à la protection de leur vie privée, et il est important de respecter ces droits tout en prenant les mesures nécessaires pour assurer leur bien-être au travail.

Enfin, il est recommandé aux entreprises de former leurs gestionnaires et leurs ressources humaines pour les aider à détecter les signes de troubles psychosociaux chez les employés et à prendre les mesures nécessaires pour les aider.

IV. Comment prévenir les risques psychosociaux

Il est important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Voici quelques mesures que les entreprises peuvent prendre :

1. Sensibiliser les employés aux risques psychosociaux

Les entreprises peuvent organiser des séances de formation pour sensibiliser les employés aux risques psychosociaux. Les employés doivent être informés des facteurs de risque, des signes et des symptômes de stress et de problèmes de santé mentale. Cela peut aider les employés à identifier les signes avant-coureurs et à chercher de l’aide avant que les problèmes ne deviennent plus graves.

2. Créer un environnement de travail positif

Il est important que les employeurs créent un environnement de travail positif et encourageant. Cela peut inclure des programmes de reconnaissance des employés, des possibilités de développement professionnel et personnel et une culture d’entreprise qui valorise l’équilibre travail-vie personnelle.

3. Établir une politique de gestion du stress

Les entreprises peuvent mettre en place une politique de gestion du stress pour aider les employés à gérer le stress et à prévenir les problèmes de santé mentale. Cela peut inclure des séances de formation sur la gestion du stress, des programmes de soutien aux employés et des mesures pour réduire les facteurs de stress au travail.

4. Favoriser la communication

Il est important de favoriser la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques. Les employés doivent se sentir à l’aise pour partager leurs préoccupations et leurs idées avec leurs supérieurs hiérarchiques, et les supérieurs hiérarchiques doivent être ouverts à l’écoute et à la prise en compte des préoccupations de leurs employés.

5. Offrir des avantages en matière de santé mentale

Les entreprises peuvent offrir des avantages en matière de santé mentale, tels que des programmes d’aide aux employés, des congés de maladie mentale et des soins de santé mentale. Cela peut aider les employés à recevoir le soutien dont ils ont besoin en cas de problèmes de santé mentale.

V. Ce qu’il faut retenir

Le bien-être des employés est essentiel pour la réussite de toute entreprise. Les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé mentale, au bien-être et à la productivité des employés, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise et pour eux-mêmes
Il est donc important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Les mesures incluent la sensibilisation des employés aux risques psychosociaux, la création d’un environnement de travail positif, l’établissement d’une politique de gestion du stress, la promotion de la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques et l’offre d’avantages en matière de santé mentale. En prenant ces mesures, les entreprises peuvent améliorer la santé mentale, le bien-être et la productivité de leurs employés, ce qui peut avoir un impact positif sur leur activité globale.

2023-04-07T08:41:05+02:008 avril 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

La RSE, un levier de performance pour les PME : comment adopter une démarche RSE pour se démarquer de la concurrence ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une notion qui prend de plus en plus d’importance dans la stratégie des entreprises. Elle consiste à prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités de l’entreprise.

Les PME ont tout intérêt à adopter une démarche RSE pour améliorer leur performance économique, renforcer leur image et leur positionnement concurrentiel, et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. Dans cet article, nous allons expliquer les raisons pour lesquelles les PME devraient adopter une démarche RSE et comment elles peuvent le faire.

1. La RSE, un levier de performance économique

Adopter une démarche RSE peut améliorer la performance économique d’une PME. Les entreprises qui prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités peuvent réduire leurs coûts de production, améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer leur capacité d’innovation. Par exemple, en réduisant sa consommation d’énergie, une PME peut non seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi réduire ses coûts de production.

La RSE peut également être un levier de croissance pour les PME en leur permettant d’accéder à de nouveaux marchés ou de fidéliser leurs clients existants. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux pratiques éthiques et responsables des entreprises. En adoptant une démarche RSE, une PME peut renforcer sa marque et son image auprès de ses clients et ainsi se démarquer de ses concurrents.

2. La RSE, un outil de communication et de différenciation

La RSE peut également être un outil de communication et de différenciation pour les PME. En adoptant une démarche RSE, une PME peut communiquer sur ses engagements et ses réalisations en matière de développement durable et ainsi renforcer son image auprès de ses parties prenantes. Elle peut également se différencier de ses concurrents en offrant une valeur ajoutée à ses produits ou services.

La communication autour de la RSE peut prendre différentes formes, telles que des rapports annuels de développement durable, des campagnes de communication sur les actions RSE de l’entreprise, ou encore des labels et certifications RSE. Ces outils de communication permettent aux PME de valoriser leur engagement en faveur du développement durable et de se différencier de leurs concurrents.

3. La RSE, un atout pour attirer et retenir les talents

La RSE peut également être un atout pour attirer et retenir les talents au sein de l’entreprise. Les employés sont de plus en plus intéressés par les entreprises qui prennent en compte les questions sociales et environnementales. En offrant un environnement de travail responsable et éthique, une PME peut attirer les meilleurs talents et les garder motivés. Les employés sont la force vive de l’entreprise et leur implication est essentielle pour sa réussite. En adoptant une démarche RSE, une PME peut améliorer sa réputation auprès des talents potentiels et ainsi attirer les meilleurs candidats.

4. Comment adopter une démarche RSE pour sa PME ?

Maintenant que nous avons vu les avantages de la RSE pour les PME, comment peuvent-elles l’adopter ?

Voici quelques étapes clés :

  • Évaluer les impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses activités et identifier les enjeux pertinents pour l’entreprise.
  • Définir une stratégie RSE qui intègre ces enjeux et qui soit alignée avec les objectifs de l’entreprise.
  • Mettre en place des actions concrètes pour mettre en œuvre cette stratégie, telles que la réduction de la consommation d’énergie, la gestion responsable des déchets, la sensibilisation des employés à la RSE, etc.
  • Communiquer sur les actions et les résultats obtenus auprès des parties prenantes, telles que les clients, les employés, les fournisseurs, les investisseurs, etc.Il est important de souligner que la RSE est un processus continu et évolutif. Les PME doivent donc être prêtes à s’adapter et à évoluer au fil du temps pour répondre aux enjeux actuels et futurs.

En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent bénéficier d’un avantage concurrentiel et de communication sur leurs concurrents, tout en améliorant leur performance économique et en attirant et retenant les meilleurs talents. La RSE est donc un enjeu majeur pour les PME qui cherchent à se différencier sur le marché et à répondre aux attentes croissantes de leurs parties prenantes. En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent contribuer à un monde plus responsable et plus durable tout en développant leur activité.

2023-04-10T11:16:29+02:007 avril 2023|Catégories : Conseil, PME, RSE|Mots-clés : , |0 commentaire

Procrastination : 7 conseils pour ne plus rien remettre à demain

Quelques astuces pour réussir à apprendre de votre tendance à repousser l’exécution de certaines tâches et à la dépasser.

1. Se remotiver

Quand on procrastine , il peut arriver que l’on ne comprenne pas la raison d’une tâche. Il y a dans ce cas un manque de sens. Cherchez alors le sens, car pourquoi accomplir une tâche qui n’aurait pas de sens ou d’intérêt ? Une fois le sens trouvé, vous aurez moins de chance de procrastiner.

En entreprise, il arrive aussi parfois qu’on nous demande de faire quelque chose par défaut, en reprenant d’anciennes méthodes ; on fait alors les choses en suivant ce que les autres ont fait avant nous. C’est parfois dans ce genre de tâches que l’on peut éprouver le manque de sens. Dans ce cas, n’ayez pas peur de remettre en question les méthodes établies et de donner un élan personnel à ce que vous faites.

ACTIONS : Cherchez le sens. Remettez en question. Créez votre propre voie.

2. Se préparer

On a parfois le sentiment de ne pas savoir par où commencer. Ne pas connaître la première étape peut nous paralyser. Parfois, il faut juste attendre d’être dans le bon état d’esprit pour commencer. Certaines tâches demandent de se préparer, d’aller dans un endroit particulier, de s’isoler ou autres. Si l’on n’y fait pas attention, il y a de fortes chances que l’on ne réussisse pas à accomplir la tâche.

ACTIONS : Ménager des moments libres dans votre agenda pour vous donner le temps de vous préparer. Si elle est trop grosse, divisez la tâche pour réduire l’effort. Changez d’environnement.

3. Se sentir capable

Avant de se lancer, il faut se demander si l’on est capable et si l’on veut vraiment en être capable. Parfois la réponse est non. Dans ce cas, il faut accepter que l’on ne puisse pas tout faire et prioriser ce qui est vraiment important pour nous.

ACTIONS : Si vous tenez à croître, cherchez d’abord à acquérir une nouvelle compétence. Demandez de l’aide. À défaut, trouvez une personne à qui déléguer .

4. Mesurer l’importance des choses

On procrastine parfois car certaines tâches nous semblent de moindre importance. Or une tâche a bien une raison d’être. Rassemblez donc les informations permettant d’apprécier l’importance de cette tâche.

En fonction de vos valeurs, vos croyances ou vos priorités, il y a peut-être un décalage entre ce qui est perçu comme important par les autres et ce que vous percevez comme important. Et si vous arrivez à la conclusion que ce n’est pas important, vous ne le faites pas !

5. Ne pas avoir peur de se tromper ou d’être victime de son succès

La procrastination est un outil, elle peut donc être signe d’une peur, la peur de se tromper, de commettre une erreur, mais aussi la peur de ne plus jamais être pareil après avoir accompli une tâche. Car l’accomplissement d’une action nous change et, lorsqu’on procrastine, c’est peut-être qu’on a besoin de plus de temps avant de faire le saut et d’aligner les autres aspects de sa vie.

Par exemple, j’ai un ami entrepreneur qui repoussait sans cesse le lancement d’un produit par peur de son éventuel succès et d’un changement de rythme de vie.

ACTIONS : Travaillez sur vos peurs. Acceptez vos limites. Faites les choses l’une après l’autre.

6. Reporter !

Oui, oui, vous avez bien lu. On peut tout à fait reporter une tâche parce qu’on a sous-estimé les imprévus de la journée ou le temps nécessaire à son accomplissement. Cela nous apprend à laisser du temps aux imprévus.

ACTIONS : Reportez la tâche dans votre agenda, tout en mettant une note rappelant depuis combien de temps vous reportez cette tâche. Si vous reportez de nombreuses fois, c’est qu’une autre cause vous empêche d’accomplir cette tâche.

7. Douter

On doute de ce que l’on fait, de nos idées ; nous ne sommes pas encore convaincus que l’approche est la bonne… et ce n’est pas nécessairement négatif. Le doute aide à identifier les axes d’amélioration et pousse à se poser des questions.

Contrairement aux idées, reçues, la procrastination peut donc nous aider à entamer des actions pour aller dans la bonne direction. Maintenant que vous savez comment changer d’état naturel et utiliser la procrastination pour vous connaître un peu plus, on va se pencher sur les dualités qui vous régissent en tant que manager.

ACTIONS : Prenez le temps de questionner votre approche avec [d’autres]. Lisez des livres pour vous inspirer d’autres créateurs. Challengez vos idées et votre approche.

Source: Lesechos

2023-02-01T16:00:00+01:001 février 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

Autoentrepreneurs : que faire en cas d’impayés ?

Comment récupérer l’argent de factures impayées quand on est autoentrepreneur ? Les explications de Frédérique David, déléguée générale de la FNAE.

Un grand nombre d’ auto-entrepreneurs négligent la mise en place de conditions générales de vente (CGV) ou d’un contrat de prestation et privilégient des factures réalisées avec un tableur ou un traitement de texte, en oubliant des mentions obligatoires très importantes qui contractualisent une prestation et offrent une sécurité en cas d’impayés.

Avant tout, il convient de sécuriser l’exécution d’une prestation en réalisant un devis auquel seront joints soit des CGV soit un contrat de prestation de service.

Dans le cadre de la prestation de service, le plus prudent est de ne commencer la prestation que lorsque le devis est retourné signé avec un acompte (un acompte de 30 % à la commande est monnaie courante).

Dans les CGV ou sur le contrat de prestation, il est conseillé de préciser les conditions de règlement que l’on retrouvera également sur le devis et la facture. Bien souvent, c’est lorsque l’on réalise une mission en urgence, en négligeant de faire signer le devis ou le bon de commande qu’interviennent par la suite les difficultés, l’auto-entrepreneur se retrouvant sans document contractuel engageant son client.

Malgré tous les efforts, le client final qui traine pour régler une facture est malheureusement un état de fait que rencontrent beaucoup d’indépendants qui se retrouvent démunis.

Quelle que soit la taille de l’entreprise, une prestation réalisée doit être réglée et les moyens de réclamer ces règlements existent. La frilosité des indépendants reflète la peur de dégrader la relation commerciale. Il ne faut pas oublier que c’est le client ou l’acheteur qui est en tort en cas de retards de paiement injustifiés.

Pénalités de retard

Les micro-entreprises sont toutes susceptibles d’être victimes de retards de paiement de la part de leurs clients. Elles sont alors en droit de leur réclamer des pénalités : la loi les oblige même à prévoir des pénalités de retard à l’encontre de leurs clients professionnels. Ces pénalités de retard doivent figurer sur les factures. (…)

Les entreprises sont libres de fixer le taux des pénalités de retard infligées à leurs clients en cas de retard de paiement. Toutefois, ce taux ne peut pas être inférieur à trois fois le taux d’intérêt légal. Lorsque l’entreprise n’a rien prévu, elle peut alors réclamer le taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son opération de refinancement la plus récente (taux « refi ») majoré de 10 points de pourcentage.

L’article L. 441-6 du Code de commerce précise que les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire. En cas de retard de paiement, le fournisseur n’a donc pas besoin d’adresser une mise en demeure a son client pour faire courir les pénalités de retard, car celles-ci courent automatiquement dès le jour suivant la date de règlement mentionnée sur la facture ou, à défaut de mention d’une date de règlement sur la facture, dès le 31e jour suivant la date de réception de la marchandise ou d’exécution de la prestation.

Il convient de rappeler que la date de règlement figurant sur la facture ne peut excéder un délai plafond de 45 jours fin de mois ou de 60 jours nets à compter de la date de la facture. Lorsque la facture ne prévoit pas de délai de paiement, le règlement doit intervenir au plus tard dans les 30 jours suivant la date de réception des marchandises ou de l’exécution de la prestation. (…)

Mentions obligatoires

La loi oblige les entreprises à mentionner sur leurs factures le taux des pénalités de retard qu’elles pratiquent ; dans le cas contraire, l’amende peut aller jusqu’à 75 000 €. Autant ne pas jouer avec le feu, car c’est dans l’intérêt de l’auto-entrepreneur. Il faudra préciser dans les CGV les modalités d’application et leur taux. Tout manquement peut coûter cher : jusqu’à une amende de 15 000 €. (…)

Depuis le 1er janvier 2013, tout retard de paiement donne lieu, en plus des pénalités de retard, au versement d’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement au profit du créancier. Le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement prévue au douzième alinéa du I de l’article L. 441-6 est fixé à 40 € ; elle sera due de plein droit et sans formalité ou relance par le professionnel en situation de retard.

Il est important de mentionner cette indemnité forfaitaire dans les CGV et sur les factures de l’entreprise. S’il arrive que les frais de recouvrement soient supérieurs au montant de l’indemnité forfaitaire fixe par décret, l’auto-entrepreneur pourra demander, sur justification, une indemnisation complémentaire.

L’indemnité forfaitaire de frais de recouvrement n’est pas soumise à la TVA et ne doit pas être facturée. Il faut savoir qu’elle ne concerne que les professionnels et ne peut être demandée à un particulier. Elle est payable pour chaque facture qui est en retard de paiement. (…)

Le recouvrement

Il est possible de faire appel à une entreprise de recouvrement qui proposera différentes formules a l’auto-entrepreneur, bien souvent le simple envoi d’une lettre recommandée a l’en-tête d’un huissier sera dissuasif.

Faire appel à une entreprise de recouvrement est couteux ; celle-ci se rémunère en effet sur le montant récupéré, soit en moyenne 15 % HT du montant de la facture, ce qui réduit le chiffre d’affaires récupéré par l’auto-entrepreneur. (…)

Attention, les frais de recouvrement amiables peuvent être demandés, mais ne sont pas exigibles, seul le débiteur condamné par un juge doit les supporter ainsi que les frais de justice. Aussi, sur la question de la prise en charge des frais de recouvrement, il faut bien dissocier la créance civile de la créance commerciale. Si la loi Hamon protège le consommateur et interdit à tout créancier de réclamer des frais de recouvrement en sus du principal, le Code de commerce autorise clairement cette pratique à l’égard d’une entreprise débitrice. Qui dit refacturation, dit, pour l’auto-entrepreneur, charges sociales à payer sur le montant refacturé.

Source : Business Les Échos

2023-01-22T10:27:28+01:0022 janvier 2023|Catégories : Conseil, Gestion|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment conduire le changement dans son entreprise en 8 étapes

La communication joue un rôle clé dans un projet de conduite du changement. Le chef d’entreprise doit adapter son style de management pour embarquer les salariés.

Face à un sentiment général d’anxiété, le dirigeant qui propose des actions pour faire face aux conséquences d’une crise apparaîtra comme une personne qui prend en compte le doute de chacun et le transforme en projet pour tous.
S’il propose que chacun soit un acteur du nouveau projet, il a déjà des chances de réduire les résistances. S’il met en place des actions décidées collectivement il pourra s’appuyer sur un large consensus, même si certaines actions ne rencontrent pas totalement l’adhésion de tous.

Cette démarche peut permettre très rapidement d’aller au bout du projet de changement de comportement. C’est une démarche en huit points :

1. Créer un sentiment d’urgence

La réussite d’un projet de changement suppose de mobiliser une grande partie des personnes concernées. Pour cela, il s’agit de mettre en tension l’ensemble de l’entreprise sur une vision nouvelle qui s’appuiera d’abord sur la création d’un sentiment d’urgence. En effet, la pression du temps permettra de vaincre plus rapidement les éventuelles réticences ou tout au moins de les mettre de côté, ce qui évitera que chacun trouve de bonnes raisons de ne pas faire les efforts nécessaires.

C’est à cette étape que le manager entreprendra une démarche de purge avec une réunion au cours de laquelle tous pourront exprimer leurs besoins, leurs craintes, leurs réserves. Il n’oubliera pas de faire intervenir les personnes en qui il a confiance et qui sont dans le même état d’esprit que lui, afin d’équilibrer le sentiment général sur cette réunion.

2. Composer une équipe de pilotage

Comme dans tout projet de changement (marketing, nouveau produit, organisation…), nous savons, par expérience et aussi par un certain nombre d’études solides, qu’une partie des personnes concernées par le changement sont déjà convaincues de son utilité et seront immédiatement impliquées.

Il s’agira de constituer une équipe soudée, que nous appellerons « coalition », avec des personnes rassemblant pouvoir, expertise, leadership et crédibilité. Aucun dirigeant ne rassemble à lui seul les ressources nécessaires pour mener à bien le changement.

3. Penser la vision et la stratégie comme des objectifs essentiels

La réflexion sur le futur, « la vision », crédible et motivante, sera établie en deux parties. La première au niveau de l’ensemble des salariés et ensuite une série de réunions du comité de direction pour donner corps à un plan d’action à partir des propositions des salariés, mobiliser les efforts et canaliser les énergies.

4. Communiquer pour expliquer et faire adopter la stratégie

Pour faire partager la vision et les valeurs qui l’accompagnent à l’ensemble de l’organisation, une communication large et répétitive, avec un vocabulaire simple et évocateur, favorisant le dialogue, sera déployée et débouchera sur une convention de tous les salariés.

5. Inciter les autres à agir

Les dirigeants devront jouer un rôle important pour lever les obstacles liés à la structure, aux rigidités des systèmes de management, à l’hostilité de certains. Ils apporteront leur appui dans quatre domaines : faire évoluer la structure et les systèmes de management, mettre en oeuvre les formations nécessaires et affronter les managers hostiles au changement dans un dialogue honnête et une mise à l’écart si nécessaire.

6. Obtenir des résultats à court terme et les reconnaître

Comme dans la démarche proposée par [le psychologue américain] Kurt Lewin, nous proposerons à cette étape de réaliser des « victoires rapides ». Nous pourrons ainsi mobiliser les salariés en leur présentant des résultats concrets visibles et immédiats, faute de quoi, la démarche risque de perdre sa crédibilité et de se voir abandonnée par les acteurs clés. Des objectifs d’amélioration à court terme devront être fixés avec des équipes dédiées.

7. Accélérer

Inéluctablement, des difficultés vont surgir, des réticences vont apparaître, des problèmes techniques seront à gérer. Tout en veillant à maintenir le sentiment d’urgence, ce sera à cette étape que le processus sera revu pour améliorer tout ce qui peut l’être par le débat et la discussion sur les moyens à affecter. L’objectif à cette étape est de produire une nouvelle dynamique pour soutenir le changement en lançant, de façon accélérée, de nouveaux projets, des chantiers complémentaires. C’est aussi à cette étape que les derniers blocages devront être levés.

8. Créer une nouvelle culture

Institutionnaliser les nouvelles approches, c’est faire un inventaire des résultats, des écarts, des difficultés et c’est mettre en condition tous les salariés pour qu’ils apportent leur contribution à une dynamique sur le long terme. Il est alors essentiel d’ajuster la culture de l’entreprise aux nouveaux comportements, en clarifiant les valeurs, les croyances, les normes comportementales qui caractérisent l’organisation.

Un changement de culture sera efficace en fin de démarche de changement, après l’évolution des méthodes de travail et la preuve apportée par les résultats.

Source : Les Échos

2022-12-29T10:58:10+01:0029 décembre 2022|Catégories : Conseil, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Oui, le bien-être personnel à une influence sur sa réussite professionnelle

Le succès à long terme de votre entreprise dépend en partie de votre productivité et de vos efforts. Le dévouement et la cohérence sont également des éléments essentiels à la réalisation de votre vision. Toutefois, si vous vous concentrez principalement sur votre entreprise, qu’en est-il des autres aspects de la vie ?
Prenez-vous soin de votre santé et de votre esprit ? Avez-vous une idée claire de qui vous êtes et de ce que vous voulez réaliser dans les affaires et dans la vie ? Quels types de relations entretenez-vous avec les autres ?

Si vous avez eu du mal à répondre à l’une de ces questions, il est peut-être temps de réévaluer vos priorités. Tous les autres aspects de votre vie influent sur la façon dont vous vous présentez en affaires, alors ne sacrifiez pas l’un pour l’autre ; ils sont tous intimement et étroitement liés. Il est essentiel de trouver un équilibre entre eux pour réussir et, en fin de compte, s’épanouir.

La définition du succès

Dans toute entreprise, l’objectif est de faire les choses bien et de réussir. Cependant, le succès se manifeste sous différentes formes, ce qui rend parfois difficile de reconnaître sa proximité avec lui. Étant donné que le succès lui-même peut être fluide et changeant, selon la façon dont un individu le perçoit, comment pouvons-nous le définir ?

Chacun a sa propre définition du succès. Pour beaucoup, la réussite consiste à atteindre la liberté financière. Pour d’autres, c’est d’être plus heureux et plus épanoui dans la vie.

Le succès n’est pas une destination mais un voyage. Souvent, dans le monde des affaires, il peut prendre la forme d’une augmentation de vos revenus ou d’une entreprise qui vous permet de maintenir votre style de vie. Mais si vous y parvenez au détriment de votre bonheur et de votre vie personnelle, pouvez-vous dire que vous avez vraiment réussi ?

Consacrez du temps à d’autres choses qui comptent, notamment votre santé, votre état d’esprit et vos relations. En tant que chef d’entreprise, vous devez être conscient que les affaires ne sont qu’une partie de la vie et non sa totalité. La quête du succès commercial ne doit pas compromettre votre identité et vos valeurs fondamentales. Que signifie une autre affaire conclue alors que vous vous êtes complètement perdu en essayant de changer de personnalité ? C’est en restant fidèle à qui vous êtes et en réalisant la vision que vous aviez lorsque vous avez commencé que vous trouverez le succès. Nous pouvons obtenir de meilleurs résultats en affaires lorsque nous avons également réussi dans d’autres domaines.

Le meilleur que vous puissiez être

Le bonheur contribue à votre épanouissement en tant qu’être humain. Lorsque vous êtes satisfait, vous pouvez contribuer à votre entreprise à votre plus haut niveau. Par conséquent, vous ne pouvez pas exclure votre vie personnelle et votre bonheur, car ils ont un impact considérable sur le succès de votre entreprise.

Pour être le meilleur possible, concentrez-vous sur des objectifs à long terme. Créez une feuille de route à suivre et franchissez les étapes à votre propre rythme. Voici quelques moyens d’y parvenir.

Prenez le temps de vous occuper de vous.

Dans un effort pour maximiser le rendement, il est facile de se surmener et d’oublier de prendre le temps de se détendre et de récupérer. Lorsque vous planifiez votre emploi du temps quotidien, prenez le temps de vous occuper de vous. Vous pouvez méditer ou pratiquer la pleine conscience pour rester dans le présent.

Lorsque vous sentez que vous commencez à vous surmener, adaptez votre programme pour faire une sieste, une promenade ou simplement un moment de détente. Plus important encore, prenez le temps de vous recentrer et de réfléchir. Essayez d’imaginer l’avenir que vous souhaitez pour vous. Évaluez comment votre vision vous fait sentir, et soyez conscient qu’être en mission est ce qui vous mènera à la réalisation de cette vision.

Faites de l’exercice.

Notre corps est fait pour bouger. Lorsque vous faites de l’exercice, vous éliminez les toxines et vous restez revitalisé et énergique, ce qui augmente votre productivité. Réservez du temps pour la salle de sport, le jogging, la danse ou toute autre activité qui, selon vous, stimulera votre énergie. L’activité physique est également essentielle pour vous aider à produire des hormones qui contribuent à réguler votre humeur et votre niveau de stress, entre autres.

Ayez des objectifs quotidiens réalisables.

Soyez organisé dans votre emploi du temps. Tout d’abord, identifiez le moment de la journée où vous êtes le plus productif. Est-ce le jour ou la nuit ? Ensuite, au cours d’une journée de travail, commencez par les choses que vous pouvez facilement accomplir avant de vous atteler à une tâche hautement prioritaire. Le fait de terminer de petites tâches libère de la dopamine et procure un sentiment d’accomplissement qui vous incitera à vous attaquer à d’autres tâches. Encore une fois, le succès est un parcours ; c’est l’aboutissement des petites décisions que nous prenons et des choses que nous faisons.

Faites des activités qui vous rendent heureux.

Développez votre joie en faisant des choses qui comptent pour vous. Sortez avec votre partenaire, regardez des films avec les enfants, prenez des cours de salsa, etc. Les choses qui vous font plaisir amélioreront votre vie et vous donneront l’énergie nécessaire pour en faire plus. Ayez une stratégie et faites en sorte que ces réalisations personnelles soient aussi importantes que les réalisations professionnelles.

Le facteur le plus influent dans la réussite d’une entreprise

Les problèmes des entreprises peuvent être divisés en deux domaines : les systèmes et les personnes. Il est facile d’identifier les erreurs du système en les faisant simplement fonctionner, mais il est difficile d’admettre qu’il y a une erreur de notre part. Tous les systèmes peuvent fonctionner sans problème, mais l’entreprise peut quand même être en difficulté. Pourquoi en est-il ainsi ?

La plupart des gens se concentrent sur les problèmes de l’entreprise sans savoir qu’ils en sont la cause – ils ne se manifestent pas comme ils le devraient. Comme ils ne voient que les problèmes et qu’ils n’ont aucune responsabilité, ils sont confrontés à davantage de défis dans leur entreprise. Cela renvoie à leur négligence à l’égard des autres aspects de leur vie. Si vous rencontrez des difficultés personnelles, elles finiront par se manifester dans votre travail. Il est donc important de bien prendre en compte tous les aspects de la vie – santé, état d’esprit, harmonie et richesse – pour réussir.

Si vous êtes un chef d’entreprise, vous êtes la personne qui a la vision et la responsabilité de la réussite de votre entreprise. Vous devez travailler sur vous-même et créer les bases essentielles qui vous permettront de fonctionner de manière optimale. Votre bien-être et votre bonheur doivent donc passer en premier. C’est l’un des meilleurs moyens de réussir à long terme, car vous serez plus énergique, concentré et productif. En assurant le succès dans d’autres aspects de la vie, vous aurez plus de chances d’atteindre le succès que vous avez toujours envisagé pour votre entreprise.

Source : Forbes

2022-12-02T10:50:30+01:002 décembre 2022|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire
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